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lundi 27 février 2012

On a trouvé le nouveau Prijovic

GRAND FORMAT Comme en 2011, le FC Sion s'est pris les pieds dans le tapis de Tourbillon face à l'ennemi juré, le Servette FC. Une vilaine défaite, qui vient couronner un prestation dramatique des hommes de Laurent Roussey. Décryptage de cette nouvelle désillusion.
Petite chaleur printanière et beau soleil sur Tourbillon. La patinoire du duel contre YB a cédé sa place à un bourbier terreux toujours indigne d'un match de Super League, mais sur lequel des appuis sont au moins possibles. Le Servette FC se présente en mode "attentiste", recroquevillé sur lui même, avec Eudis en pointe et Tibert Pont milieu gauche. Autrement dit sans grande force de frappe offensive. Vitkieviez, bourreau du match aller, est devenu abeille, Yartey le feu follet est lui suspendu.

En face, Roussey aligne un 11 a priori cohérent, mais qui s'avèrera rapidement une erreur de composition indéniable. Première grosse lacune qui saute aux yeux: Ianu n'est pas un ailier. Transparent, le Roumain sera remplacé en seconde période, sans même que le public puisse se rendre compte de sa présence sur le terrain. Seule lueur d'espoir pour l'ancien lucernois: une place à la pointe de l'attaque sédunoise semble prenable, Danilo pouvant d'ores et déjà être qualifié d'arnaque sans trop s'avancer (mais nous y reviendrons). Sur son flanc gauche, Crettenand touche plus de ballons, mais rate tout ce qu'il tente (ou presque). Derrière moi, un vieux ronchon réclame après 20 minutes déjà son remplacement. Le constat est implacable: Sion n'a pas de vitesse sur les côtés, donc pas d'animation et déjoue complètement. Servette n'en profite pas, probablement parce qu'il n'en a pas les moyens, et Vanczak est tout près de jouer les sauveurs en mettant un coup de plot sur le poteau juste avant la mi-temps. Le hold-up aurait été trop flagrant.

Autre lacune facile à trouver dans l'alignement valaisan: la présence de deux "6", alors même que Servette n'avait aucune force de frappe. Suivre De Azevedo et assurer la relance: une tâche que Serey Die pouvait largement assumer seul, sans avoir en plus le Brésilien Rodrigo dans son périmètre. Pendant ce temps, Yoda (en instances de départ et donc sacrifié "politiquement" (?)), Wüthrich et Basha ciraient le banc (on ne parle volontairement pas de Tréand, qui reste un honnête joueur de Challenge League, le temps viendra le confirmer).

Voilà donc pour l'aspect tactique. Mais plus que la responsabilité du technicien français, c'est bien les joueurs sédunois qui sont a incriminer, incapables d'hausser le rythme, sans grand génie, ni éclair dans la pénombre. Et que dire du transfuge Danilo, bien moribond à la pointe du système valaisan. Après 3 matches, le Brésilien semble d'ores et déjà se profiler comme une belle entourloupe. Pas très vif, dépassé plus souvent qu'à son tour par la charnière centrale des grenats et incapable de convertir l'une de ses deux rares possibilités, le Brésilien a erré comme une âme en peine sur le front de l'attaque valaisanne. Comme quoi, marquer 7 buts et 7 penalties dans un championnat de 12e zone ne garantit pas de faire de même en Suisse! Comme quoi aussi, les communiqués du FC Sion qui annoncent qu'un joueur était suivi par de nombreux grands clubs européens ressemblent plus à de la propagande qu'à un véritable CV.

Prijovic peut donc cirer le banc lausannois serein, le FC Sion tient son successeur. Un Danilo dont la prestation d'hier ferait presque regretter aux supporters sédunois le prêt d'Afonso à Lugano.



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