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mercredi 29 février 2012

Beaucoup d'incertitudes et une Coupe du Monde au Brésil qui se profile

HUMEUR L'équipe de Suisse est-elle aussi prometteuse qu'il n'y paraît? Faut-il réellement croire à un été 2014 au Brésil? Éléments de réponse, avant celle qu'apporteront les joueurs eux-mêmes ce soir sur le terrain.
Les raisons d'y croire:

- Norvège, Slovénie, Albanie, Chypre et Islande: franchement, faudrait vraiment avoir Gilbert Gress à la tête de l'équipe et Müller et Celestini sur les ailes d'un vieux 433 pour pas y arriver. Quelqu'un peu me citer plus de 3 joueurs norvégiens? Carew, Riise? Oui, mais encore? Les connaisseurs citeront Hangeland. Mais après? Et la Slovénie, quelqu'un connait? Non, Zlatko Zahovic a arrêté les gars! Franchement, M. Hitzfeld, ne pas passer dans ce petit groupinet serait un véritable affront. Une déconvenue en mesure d'occulter une Champions League gagnée avec Stéphane Chapuisat et son gros cul en pointe!

- Les exploits du FC Bâle reposent sur une bonne partie de minots tous sélectionnables. Xhaka au milieu est juste un délice à voir jouer. Shaqiri, Stocker et Frei sont en mesure d'assurer l'animation sur les côtés. Ajoutez y Barnetta, Behrami, Lichtsteiner ou encore Inler et vous avez de véritables joueurs de qualité. 

Un constat qui amène directement aux raisons de croire... en une nouvelle désillusion!

Les problèmes:

- Inler est presque en quarts de finale de Champion's, mais balbutie son football en Nati, à trop vouloir en faire. Peut-être trouvera-t-il la solution ce soir face à l'Argentine. Barnetta et Behrami sont en porcelaine. Pas besoin d'en dire plus... Les jeunes pouces qui pointent le bout de leur nez en sélection doivent donc presque déjà tenir l'équipe à bout de bras, notamment offensivement, depuis la retraite de Frei et Streller.

- Les extrêmes ne sont pas assurées, que ce soit défensivement ou offensivement. En pointe, Derdiyok peine à confirmer ses belles promesses. A Leverkusen, il est presque aussi souvent remplaçant que titulaire. En Nati, il assume parfois avec un peu trop de nonchalance un rôle de fer de lance isolé. Et les solutions ne sont pas légion derrière lui: Mehmedi et Emeghara, en attendant l'émergence, la vraie, du grand espoir Ben Khalifa. Mais à court terme, c'est léger!

Défensivement, le bât blesse également. Senderos et Djourou constituent peut-être l'axe central le plus lent de l'histoire, après le duo Henchoz - Murat Yakin! Quand ils sont là bien sûr, puisque leurs corps restent ceux de vieux Gunners: très fragiles. Derrière, Affolter joue à Brême et Von Bergen fait son petit bonhomme de chemin en Italie. Problème, toutefois: Alain Nef est en équipe de Suisse. Tout un symbole de la pauvreté de notre réservoir. 

Et le pire c'est qu'Hitzfeld n'a pas vraiment le choix. Ses alternatives: Eggiman (6 fois titu cette saison à Hanovre), Ferati (6 fois titulaire chez le dernier de Bundesliga), Klose (13 fois titulaire à Nuremberg), ou alors Smiljanic, Meoli ou Page, les rares à jouer en Suisse. 
Le marasme est le même devant, avec Seferovic, Gavranovic ou Ben Khalifa qui pataugent. On se demande presque s'il ne faudrait pas tenter le pari Schneuwly! Si? Non, quand même pas?!

Les soucis à venir:

- Emeghara, Rodriguez et Mehmedi sont déjà partis, Shaqiri les imitera l'été prochain et bien d'autres suivront. Leur avenir se teinte donc d'incertitude, tant les joueurs suisses qui se sont réellement imposés hors de nos frontières ne sont pas légion. L'exode, un choix certes lucratif, mais qui peut ruiner votre carrière. Demandez à Margairaz.

- Fini la gentille collaboration de Wölfli. Avec l'émergence de Sommer, Benaglio a désormais une réelle concurrence et devra arrêter d'être juste "moyen". Hitzfeld devra faire des choix et probablement froisser l'égo de l'un de ses deux derniers remparts "titularisable"!

- Le point ci-dessus amène une question. Hitzfeld sait-il encore faire des choix? A-t-il l'âme d'un formateur? En d'autres mots: est-il toujours l'homme de la situation?

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