tag:blogger.com,1999:blog-19979836948260630032024-03-13T19:18:14.844+01:00L'après matchLe site qui fait, refait et... défait le foot!Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.comBlogger38125tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-81312740844665803662012-01-03T12:22:00.005+01:002012-01-03T13:04:20.250+01:00"De toute manière, il y aura un challenge à relever"<div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD" style="color: black;"><span style="color: #3d85c6;">PORTRAIT</span> <span style="color: white;">Kevin Fickentscher effectue actuellement sa troisième saison au sein de l’effectif du FC Sion, en Super League. Cantonné au rôle de gardien numéro 2 derrière le Letton Andris Vanins, le jeune homme de 23 ans – passé du centre de formation du Werder Brême (D) au FC La Chaux-de-Fonds avant d’atterrir à Sion en 2009 – attend son heure avec impatience. Le statut de remplaçant? Il n’aime pas ça. Pourtant, il semble y être habitué, que ce soit en Valais ou à l’époque de l’équipe nationale M21 où le portier morgien du FC Bâle, Yann Sommer, lui faisait de l’ombre.</span></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-w9p31Z19lRo/TwLkrHIqzMI/AAAAAAAAAdQ/WKocH0WKgOA/s1600/HBWuAIzH_Pxgen_r_498x332.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="http://1.bp.blogspot.com/-w9p31Z19lRo/TwLkrHIqzMI/AAAAAAAAAdQ/WKocH0WKgOA/s400/HBWuAIzH_Pxgen_r_498x332.jpg" width="400" /></a></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><a name='more'></a><div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="color: white; font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Alors que la reprise des entraînements, côté sédunois, est prévue pour aujourd’hui, le Nyonnais fait le point sur son expérience au stade de Tourbillon, sa concurrence avec Andris Vanins ainsi que l’affaire qui secoue actuellement son club et la décision de l’Association suisse de football de retirer 36 points au capital engrangé jusque là par les Valaisans en championnat. Interview.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Comment se passe votre expérience avec le FC Sion?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Je suis en Valais depuis trois saisons. Pour l’instant, c’est très enrichissant et intéressant. L’expérience est vraiment positive. La seule chose qui me manque actuellement, c’est du temps de jeu. Sinon, que ce soit au niveau de la région ou du club, je m’y sens très bien.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Votre statut, pour le moment, est celui de gardien remplaçant derrière le Letton Andris Vanins. Comment jugez-vous votre relation?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Très bonne! On rigole bien ensemble, que ce soit à l’entraînement ou en dehors. J’ai beaucoup appris de ce gardien, mais j’essaie également de lui faire part de certaines choses que j’ai vécues. On se pousse et on progresse tous les deux. Moi, je fais tout pour me mettre en valeur aux yeux du coach (</span><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">ndlr: Laurent Roussey)</span><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;"> et Andris sent qu’il y a quelqu’un derrière lui. Mais, la concurrence est saine.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Ce statut de numéro deux dure depuis plusieurs années et différentes équipes, n’en avez-vous pas marre?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Il est clair que cela ne me satisfait pas. J’ai envie de jouer, c’est normal. Ça me manque. Je savais qu’en arrivant à Sion, je n’allais pas être titulaire du jour au lendemain, je dois donc m’armer de patience. Quand ma chance viendra, il faudra que je la saisisse.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">La reprise des entraînements est programmée ce mardi, comment envisagez-vous l’état d’esprit qu’il y régnera?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Je pense que l’ambiance sera bonne. Il faudra voir le discours du coach et du président Constantin sur ce qu’il se passe actuellement au sein du club. Durant nos vacances, nous n’avons pas été informés de la situation... Mais à mon avis, nous sommes tous contents de recommencer, de nous retrouver. De toute manière, il y aura un challenge à relever, que ce soit la lutte pour le titre ou contre la relégation, que les 36 points soient retirés ou non.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Cette décision de l’ASF d’enlever 36 points au FC Sion, comment la prenez-vous?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">C’est à la fois très dur et énorme. Si l’on compte, on nous enlève également des points sur des parties que nous avions de toute manière perdues. Ça fait 6 points en moins sur un même match. Je suis très surpris et je trouve ça trop gros.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Les affaires extra-sportives n’ont pas épargné votre équipe durant cet automne. Comment le groupe vit-il ces épreuves?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Sur la longue, c’est usant. Une fois on nous dit que nos recrues peuvent jouer, une fois non... Nous ne savons jamais à quoi nous en tenir. A l’intérieur du groupe, nous n’en parlons pas beaucoup, nous laissons faire les dirigeants. Mais je crois qu’au vu de nos résultats lors de ce premier tour, nous avons bien vécu tout ça.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Vous êtes personnellement aligné durant les rencontres de Coupe de Suisse depuis plusieurs saisons. Cependant, Andris Vanins défendait les filets sédunois lors de la finale de l’an dernier remportée face à Xamax (2-0). Avez-vous des garanties quant à une éventuelle participation à la prochaine finale, si le FC Sion l’atteint?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Pas du tout. Je dois prendre match après match, mais j’espère jouer jusqu’au bout dans cette compétition, en finale avec le FC Sion. C’est assez frustrant de ne pas pouvoir y participer, mais c’est le choix du coach. Je verrai déjà lors du prochain tour à Bienne. Si c’est moi, tant mieux.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span lang="ES-TRAD">Si votre temps de jeu n’est pas plus conséquent une fois cette saison écoulée, un départ du club valaisan est-il envisageable lors du mercato estival?</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span lang="ES-TRAD" style="font-size: small;">Les dirigeants savent que j’ai envie de jouer. Ma priorité, c’est Sion. Je veux jouer pour ce club. Si je n’ai pas cette opportunité en Valais, j’irai tenter ma chance ailleurs. Si un club m’approche et que ma situation n’a pas évolué, je n’hésiterai pas. Mais jusqu’à cet été, je compte rester et me battre pour jouer. On verra bien...</span></div><br />
</div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-23602792014842587452011-11-30T17:52:00.000+01:002011-11-30T17:52:27.200+01:00Le pire joueur à arbitrer? "Virgile Reset"<div class="ecxWordSection1" style="text-align: justify;"><div class="ecxMsoNormal"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small; font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW </span></span><span style="color: white; font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><b>A 42 ans, Jérôme Laperrière – marié et père de deux enfants – rangera son sifflet nonante minutes et des poussières après l’engagement du derby opposant Lausanne à Xamax ce samedi (17h45). Chez lui à Begnins, l’homme en noir évoque sa carrière et l’arbitrage en général. Entretien.</b></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-C18e0JvK2TM/TtZdDnVMOsI/AAAAAAAAAbQ/NzNAIMbUjGU/s1600/carton-rouge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="248" src="http://4.bp.blogspot.com/-C18e0JvK2TM/TtZdDnVMOsI/AAAAAAAAAbQ/NzNAIMbUjGU/s320/carton-rouge.jpg" width="320" /></a></div><div class="ecxMsoNormal"><span lang="ES-TRAD" style="font-family: "GlasgowRR Bold";"></span></div><a name='more'></a><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Jérôme Laperrière, après neuf saisons d’arbitrage dans l’élite, vous avez décidé de mettre un terme à votre carrière. Pourquoi?</span><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>L’Association Suisse de Football (ASF) désigne sept arbitres FIFA par année, j’en fais partie depuis le 1er janvier 2006. Pour la saison 2012, l’ASF ne m’a pas désigné. Soit je restais en Suisse pour arbitrer des parties ASF, soit j’arrêtais tout. J’ai choisi la deuxième variante car, pour moi, c’est une rétrogradation de ne pas avoir été sélectionné. Et puis, je n’ai plus de but en Suisse, j’ai tout vécu.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Que vous a apporté cette carrière dans l’arbitrage?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Plein de choses fantastiques, déjà au niveau de l’amitié avec les assistants mais également avec certains dirigeants. J’ai fait beaucoup de pays d’Europe, je suis allé à Hong Kong, aux Etats-Unis, en Afrique, j’ai été arbitre additionnel de Busacca en Champion’s League. J’ai vécu des moments extraordinaires. Si c’était à refaire, je referais la même chose.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le mois dernier, vous avez arbitré la finale de la Coupe d’Égypte. Racontez-nous...</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Là-bas, c’est une pression énorme pour un arbitre égyptien. Les gens repoussent l’autorité et l’homme en noir, c’est l’autorité du football. L’Égypte a donc demandé à la Suisse, pays neutre, de leur envoyer un arbitre et j’ai été désigné.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Le match s’est disputé devant 90 000 spectateurs, tous en faveur de l’équipe locale. J’ai sifflé un penalty indiscutable contre eux et ils ont perdu. On a quand même dû attendre un moment avant de sortir du stade...</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Lorsque vous découvrez qu’une décision que vous avez prise s’avérait mauvaise, comment réagissez-vous?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Ça me rend malade, malheureux car je donne tout pour ne pas faire d’erreurs. Par la suite, on analyse pourquoi on a pris cette mauvaise décision et on essaie de ne pas la renouveler.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Ce qui est sûr, c’est que c’est dur à gérer, les attaques de la presse – surtout alémanique avec le «Blick» – font mal.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous n’avez jamais arbitré en phase finale internationale ou en Champion’s League. Les arbitres, en Suisse, ne vivent-ils pas dans l’ombre de Busacca (récemment) et de Meier (plus anciennement)?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Il y a des groupes, le meilleur étant le groupe élite. La Suisse ne peut pas avoir deux, trois ou quatre arbitres dans ce groupe. C’est clair que ça bouche des portes quand il y a devant nous des hommes qui y sont déjà. L’important est également l’âge, les notes que l’on obtient en match et les erreurs que l’on fait. Lorsque l’on fait une erreur à 37 ans, ce n’est pas la même chose que quand on la fait à 28 ans... Pour faire une carrière à haut niveau, mieux vaut commencer jeune.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le rôle d’arbitre est tout de même ingrat, lorsque l’on parle de vous, c’est très souvent en négatif...</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>On ne va jamais dire que l’arbitre a fait un bon match, cela n’existe pas, mais ça fait partie de notre rôle. Il y a même des journalistes qui n’y connaissent rien et qui nous mettent des notes, je trouve ça scandaleux.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Avez-vous eu de mauvaises relations avec la presse?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Le «Blick» ne m’a jamais aimé! Ils ont même une fois titré: «Die Pfeife der Nation»</i> (ndlr: Les sifflets de la nation) <i> à mon sujet. Cela nous affecte, ainsi que notre famille. J’ai également poursuivi «CartonRouge.ch» en justice pour propos diffamatoires notamment. J’ai gagné et reversé l’amende à l’association des arbitres.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Les arbitres donnent souvent l’impression d’en rajouter au niveau de l’autoritarisme. Le faites-vous?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Ça dépend de la personnalité des gens. Pour ma part, je dois aussi me faire respecter dans la vie active car avant, je travaillais à la police et maintenant, je suis huissier à l’Office des poursuites, c’est pas mal d’autorité. J’ai cette image de quelqu’un de sévère, autoritaire, c’est vrai. C’est peut-être quelque chose que j’aurais dû travailler plus. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas si terrible que ça.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Que pensez-vous de la professionnalisation des arbitres?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>En Suisse, on en parle depuis des années et rien ne se fera avant très longtemps. Tout le monde en a besoin, car un travail à 100%, à côté, est impossible à gérer. On a une journée de cours par mois et des obligations en tant qu’arbitres. Cela reste avant tout une passion.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quel est votre avis sur l’arbitre allemand qui a récemment tenté de se suicider avant une rencontre?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Il n’a pas été désigné FIFA au 1er janvier 2012 et a été élu, dans la presse allemande, plus mauvais arbitre d‘Allemagne. On met tellement d’énergie toute la semaine pour se réjouir du week-end, et puis après on se fait tailler dans la presse, on est discrédités dans notre pays... Ça fait mal, mais de là à faire ça, quand même</i>.</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous avez arbitré 128 rencontres en distribuant 488 cartons jaunes et 44 rouges. Que vous inspirent ces chiffres?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Cela fait environ quatre jaunes par match et un rouge chaque trois rencontres... Ça me paraît bien </i>(rires).</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quel match a été le plus difficile à arbitrer?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Pour moi, cela a été Bellinzone - Saint-Gall en mai dernier </i>(ndlr: l’homme n’avait pas accordé un penalty indiscutable aux Tessinois dans un match capital pour le maintien). <i> C’était une grave erreur de ma part, je me suis fait détruire ma voiture, mes habits ont été déchirés, mon alliance a disparu. C’était un cauchemar, je regrette cette décision. Si seulement j’avais pu revenir en arrière...</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">D’autres agressions?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>J’avais reçu un briquet du kop bernois durant le match YB-Xamax alors qu’il ne se passait rien: pas de penalties, pas de but litigieux...</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quel est le pire joueur à arbitrer?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Celui qui simule très bien, comme Virgile Reset de Sion à l’époque. Il m’avais bien eu et je lui avais accordé un penalty inexistant.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Votre plus beau souvenir?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>J’en ai plein! Un tournoi à Dallas où j’ai pris ma famille, l’ambiance lors de la finale de la Coupe de Suisse entre Sion et Xamax, la «finalissima» entre YB et Bâle.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">L’arbitrage vidéo, une nécessité?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Toutes les technologies existent pour savoir si le ballon a franchi la ligne ou non. Je ne comprends pas qu’au moins ça ne se fasse pas. </i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Pour les fautes ou hors-jeux, il faut voir comment mettre en place le système.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Aux joueurs, vous leur dites «vous» ou «tu»?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>On se tutoie et on s’appelle par nos prénoms. Cela se fait car on s’apprécie, je trouve ça sympathique comme rapport.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quel est le salaire d’un arbitre?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Un match de Super League (SL), c’est 1000 francs, un match de Challenge League (CL), 500 francs. J’arbitre environ deux rencontres de SL et une de CL par mois.</i></span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le meilleur arbitre au monde, selon vous?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>J’aime bien De Bleeckere</i> (BEL).</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Si vous aviez dû sortir un carton rouge à chaque insulte lors de votre carrière, combien en auriez-vous distribué?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">(rires)<i> Autant que de jaunes </i>(ndrl: 488).</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Quelque chose à ajouter?</span></div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Je remercie le club de Genolier-Begnins et son président Rosario ainsi que ses prédécesseurs pour leur soutien inconditionnel.</i></span></div></div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-56122030789137684352011-10-18T11:33:00.000+02:002011-10-18T11:33:02.090+02:00Ziegler heureux à Fenerbahçe<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW </span></span><b>Je suis en fin de contrat avec la Samp'. On parle de moi à Milan, Marseille, Lazio, un peu partout quoi. Milan prend Taiwo, gratos aussi. L'OM n'a pas assez de tune. La Juve me veut, j'file à Turin. Grosso+De Ceglie+Chiellini+surtout Conte qui ne veut pas de moi! J'pars à Fenerbahçe, le seul club qui prend en charge 100% de mon salaire. Sampdoria, Juve, Fener: bref, j'ai fait trois clubs en à peine 2 mois!</b><br />
<br />
<b>Bon, vous l'avez compris, nous avons rencontré Reto Ziegler, le vrai, après l'élimination de la Nati la semaine dernière. Entretien.</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-TZ7fraTF1RI/Tp1HSnJB2OI/AAAAAAAAAZw/ne8KdYdeTRo/s1600/4047064384_52eb5a7557.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="http://3.bp.blogspot.com/-TZ7fraTF1RI/Tp1HSnJB2OI/AAAAAAAAAZw/ne8KdYdeTRo/s320/4047064384_52eb5a7557.jpg" width="320" /></a></div><b> </b></div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Reto Ziegler, où pensez-vous avoir raté la qualification pour l’Euro 2012 ? Au Monténégro, en Bulgarie ou au Pays de Galles?</span></b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><span lang="FR-CH">Je pense qu’on n’aurait pas dû perdre au Monténégro. Ce n’est pas facile de regarder en arrière, mais ces trois contre-performances nous ont coûté la qualification. Au Pays de Galles, le carton rouge a vraiment tué le match parce que, à 11 contre 11, je suis convaincu qu’on faisait au moins match nul. Et avec le résultat du dernier match (2-0 contre le Monténégro à Bâle), ça passait. Pour moi, il n’y a pas carton rouge, pour beaucoup de gens non plus, mais pour l’arbitre oui et c’est lui qui décide. Mais ce n’est pas qu’au Pays de Galles que nous nous sommes éliminés, nous avons eu des possibilités lors des autres matches de qualification et on a perdu trop de points bêtement.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Un commentaire suite à ce match « pour beurre » face au Monténégro?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">On a montré une belle réaction et c’est très positif.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Que pensez-vous de la nouvelle jeune génération de la Nati ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">C’est un bon mixe entre jeunes joueurs et joueurs expérimentés. C’est une bonne équipe, on l’a déjà prouvé dans certains matches. C’est une équipe qui grandi, qui joue de mieux en mieux et avec toujours plus de confiance. Je crois que c’est positif pour le pays.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Des joueurs expérimentés comme Huggel, Frei, Streller ou Grichting (tous en retraite internationale) ont-ils fait défaut ? </span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">Ces joueurs d’expérience n’ont pas manqué pour la qualification. Je pense que l’équipe qu’on a maintenant, il ne lui manque pas grand-chose. Il y a des jeunes joueurs qui ont faim. Derdiyok apporte son expérience malgré sa jeunesse, sur les couloirs, on a des jeunes qui sont forts en 1 contre 1. Je trouve qu’il nous manque rien. Ce qu’il nous manque, c’est d’être efficaces. Il faudra l’être dans le futur quand cela compte. Il faut éviter de perdre des points contre les équipes plus faibles, c’est ce qui fait la différence à haut niveau. Il faut toujours être performant, toujours au même niveau et c’est sur cela qu’il faudra travailler.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Hitzfeld est-il toujours l’homme de la situation ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">Pour moi oui, c’est un des meilleurs au monde. Un autre n’aurait pas fait mieux. Ce sont toujours nous les joueurs qui allons sur le terrain. Hitzfeld est l’homme idéal pour aller au Brésil en 2014.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Comment expliquez-vous votre prêt à Fenerbahçe cet été alors que vous veniez de vous engager avec la Juve ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">J’ai senti dès la 1<sup>ère</sup> semaine à la Juve que l’entraîneur (Antonio Conte) ne comptait pas sur moi. Je pouvais faire ce que je voulais, ça ne changeait rien. Je n’ai pas parlé avec lui de toute la préparation et avant la limite du mercato, j’ai demandé à parler avec lui. Les sentiments que j’avais se sont confirmés. Il ne comptait pas sur un latéral offensif comme moi. Il fallait que j’accepte cette situation. Il m’a fait comprendre que si je restais, je n’allais pas être titulaire et que je risquais de me retrouver en tribune. J’avais signé à la Juve pour Del Neri (licencié en mai 2011) quand il était là. C’est lui qui m’a appelé… J’ai expliqué à Antonio Conte qu’avec mon âge (25 ans), je ne méritais pas cette situation. J’avais d’autres offres, notamment de clubs qui participent à la Ligue des Champions mais je suis venu à la Juve parce qu’ils me voulaient. Ensuite, cela n’a pas marché avec le nouvel entraîneur… Les dirigeants me veulent toujours, c’est pour cela qu’ils m’ont seulement prêté. J’ai eu la possibilité d’aller à Fenerbahce, un club qui me voulait déjà en janvier. L’entraîneur me connaît, j’ai parlé avec lui et je suis parti là-bas. Aujourd’hui, je suis très heureux d’avoir fait ce choix.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Le championnat turc n’est pourtant pas très glorieux et Fenerbahçe ne participe pas à la Ligue des champions, le club étant visé dans une affaire de matchs truqués. </span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">C’est une équipe qui est championne en titre, c’est la Juventus de la Turquie. Chaque année ils jouent pour le titre, c’est un super club et jouer pour eux est une grande responsabilité. Il ne faut surtout pas sous-estimer le championnat turc et cette équipe.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Au sein de l'effectif: 20 Turcs, 3 Brésiliens, 2 Africains et 1 Slovaque. Comment s’est passé l'intégration ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">Cela s’est très bien passé. Dès le 1<sup>er</sup> soir, j’ai connu le gardien et le capitaine qui sont venus manger avec moi. C’est une équipe très familiale, j’ai rarement vu ça dans le football. Il y a une très bonne ambiance et la langue n’est pas un problème. Il y a trois traducteurs qui sont toujours là avec nous. L’entraîneur parle anglais, ses théories sont en turc, mais les traducteurs nous les expliquent. C’est très facile et ce n’est pas du tout un problème. </span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Une idée déjà pour la saison prochaine ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">Je veux donner le maximum pour Fenerbahçe, faire une grosse saison avec eux. Et après on verra, je suis concentré sur ce club pour le moment.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><b><span lang="FR-CH">Une déception d’être parti de la Sampdoria pour la Juve ?</span></b></div><div class="Paragraphedeliste" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
<span lang="FR-CH">Personne n’aurait pu voir que cela se passerait comme ça. Je ne pouvais pas le prévoir, dans le foot des fois c’est le destin. Il y a des situations qu’on ne peut pas prédire. Et je suis très heureux d’avoir eu cette porte ouverte de Fenerbahçe. Ils ont vendu leur latéral gauche à Arsenal (André Santos) et tout de suite ils ont pensé à moi parce qu’ils me voulaient déjà dans le passé. Je suis très heureux de jouer là bas.</span></div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-19343665958921606392011-10-13T20:12:00.001+02:002011-10-13T20:13:19.396+02:00Un talent gâché de retour à Tourbillon<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW </span></span><b>Il était l'un des plus grands talents du football suisse. Une carrière débutée à l'âge de 16 ans en LNA, une technique raffinée et une bonne vision du jeu... mais une courbe de progression rapidement décroissante. Après s'être fourvoyé dans un transfert trop précoce à GC, puis dans un prêt pas forcément concluant à Aarau, il essaie de se relancer au FC Sion. Un pari dans un premier temps concluant, avec des performances de choix, notamment en 2004 face au Servette FC de Marc Roger et Christian Karembeu, dans un match qui enflammait Tourbillon. Mais il se brise à nouveau les ailes et alterne depuis les piges dans les clubs vaudois de Challenge League. Après Yverdon, le voilà au Stade Nyonnais. </b><b>Il, c'est Manuel Bühler, qui revient ce samedi à Tourbillon pour le compte de la Coupe de Suisse.</b><br />
<br />
<b><br />
</b></div><a name='more'></a><b>Manu, jouer le FC Sion à Tourbillon, ça représente quoi pour toi?</b><br />
<div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Ca fait plaisir, j’ai de très très bons souvenirs là-bas. On m’a fait confiance et mis en valeur. Il y avait beaucoup d’engouement, les gens étaient chaleureux. C’était fantastique. Je n’oublierai jamais le FC Sion.</div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Jouer cette rencontre à Tourbillon, qui est une 2e maison pour moi, c’est mieux. Il y aura plus d’ambiance et plus de monde. On sait que cela sera très difficile mais on est un club de Challenge League, on y va pour se faire plaisir. Le fait de ne pas avoir de pression sera un avantage pour nous.</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Tu avais été un des artisans majeurs du succès de Sion 4 à 2 contre Servette en 2004, lors des 16e de finale de la coupe. Un bon souvenir j'imagine.</b></div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">C’est un souvenir extraordinaire. Il y avait beaucoup d’euphorie. Lorsqu’on récupérait le ballon pour aller de l’avant, on ne s’entendait plus sur le terrain tellement il y avait de l’ambiance. A l’époque, nous étions un groupe soudé avec un talent incroyable.</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Manu Bühler est-il un homme de la coupe ?</b></div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Je ne calcule pas ça. Cela change rien que cela soit un match de championnat ou de coupe. Je suis un joueur de spectacle et de caractère. Mon objectif est tout de même de retrouver un club de Super League pour ma carrière. Ce match peut me servir de vitrine.</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Sion doit-il craindre le Stade Nyonnais ?</b></div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Oui, beaucoup. Nous jouerons sans pression. Nous avons des joueurs de qualité, on l’a prouvé au 2e tour l’an dernier en étant la deuxième meilleure équipe du second tour. De plus, nous sommes meilleurs contre les grands (ndlr : victoire à Lugano et Vaduz cette année). J’espère juste qu’on ne va pas prendre une raclée.</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Comment le Stade Nyonnais devra-t-il s'y prendre pour éliminer Sion ?</b></div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Il faudra tenir et ne pas encaisser trop rapidement afin de les faire douter. Cela sera très dur physiquement mais on a travaillé en conséquence. On sait que l’on peut tenir un match entier contre Sion. Notre point fort est que le danger peut venir à tout moment. Même si on est zéros, on peut marquer sur une action.</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Suite à la suspension d’Andreu, tu pourrais être appelé à reculer d'un cran pour jouer en no6…</b></div><div class="ecxMsoNormal" style="text-align: justify;">Ce n’est pas mon poste de prédilection ni celui où je suis le meilleur. Mais parfois dans le foot, on n'a pas le choix. Je jouerai ou le coach me demandera. Même si il me dit de jouer aux buts je le ferai (rires)</div><div class="ecxMsoNormal"><br />
</div><div class="ecxMsoNormal"><b>Dernière question: un pronostic pour ce match? </b></div><div class="ecxMsoNormal">0-1, cela serait vraiment super…. </div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-63734074665056399402011-09-05T12:20:00.001+02:002011-09-15T11:09:06.412+02:00"Ce n'est pas à Fabio que je dois en vouloir"<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW </span></span><b>Grand artisan de la promotion en Super League du Lausanne-Sport l'an dernier, le portier Anthony Favre cire le banc cette saison. En cause: l'arrivée, fin juin, de l'ancien international suisse Fabio Coltorti, concurrence presque déloyale pour un poste rarement mis en compétition. Calme et posé, Anthony Favre ne s'en est pas offusqué publiquement. Invariablement titulaire dans les cages du LS depuis janvier 2006 et son arrivée à la Pontaise, le Vaudois de 27 ans a toutefois eu l'occasion de disputer ses premières minutes de la saison, le 21 août dernier contre Sion. De l'ombre, il retrouvait la lumière. L'occasion de le rencontrer, très simplement autour d'un café sur une terrasse lausannoise, pour évoquer son début de saison 2011-2012 mouvementé. </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;"><br />
Anthony Favre, après être entré en cours de jeu contre le FC Sion il y a 2 semaines, vous avez connu votre première titularisation en Super League avec le LS* le week-end dernier contre Xamax. Comment vous êtes-vous sentis lors de ces rencontres?</div><div style="text-align: justify;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Contre Sion, je n'ai pas trop eu le temps de réfléchir. Le match de Neuchâtel était par contre plus dur à gérer. Je me suis peut-être mis trop de pression, puisque j'avais vraiment envie de bien faire. Au final, ma performance contre Sion me satisfait, celle de Neuchâtel moins, avec un premier but sur lequel je ne suis pas très bien placé. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Vous avez profité de la blessure de Fabio Coltorti, titulaire lors des six premières journées. Qu'en sera-t-il de la suite?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Fabio a repris l'entraînement la semaine dernière. Trêve internationale oblige, n'avons pas joué ce week-end. La prochaine échéance est donc dimanche prochain, mais je ne sais pas ce que ça va donner... Le coach choisira.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Revenons sur l'arrivée de Fabio Coltorti, comment avez-vous pris sa venue?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Fabio est arrivé deux jours après la reprise des entraînements. J'ai reçu un coup de fil du président pour m'en avertir peu avant que Coltorti ne signe. Je savais qu'un gardien serait engagé, mais je ne m'attendais pas à une telle concurrence. Au début, je l'ai mal pris, c'est clair, je pensais mériter ma chance en Super League. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avez-vous abordé cette situation avec Martin Rueda, votre entraîneur?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Dès le départ, il m'a dit que c'était de la concurrence. Notre temps de jeu durant les matches amicaux a été relativement équilibré, même si Fabio a été écarté quelques temps des terrains pour cause de blessure. Et puis, 2 jours avant la reprise, Martin est venu vers moi pour m'annoncer que je serai remplaçant.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avez-vous pensez à quitter le Lausanne-Sport?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>C'est clair que dans un premier temps je me suis dit "à quoi ça sert de rester?". Et puis j'ai vu que je n'étais pas si loin de son niveau, même si nos styles de jeu sont très différents. J'ai donc décidé de m'accrocher. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avez-vous eu des offres d'autres clubs?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>J'ai eu quelques contacts avec Lugano, mais rien de concret. J'ai encore deux ans de contrat à Lausanne et partir pour partir ne sert à rien. Si j'étais parti, ça aurait été pour un challenge m'apportant des garanties.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors que vous étiez le titulaire indiscutable depuis six ans et faisiez partie des leaders de l'équipe, vous voilà sur le banc. Votre implication a-t-elle pour autant changé?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>C'est clair que c'est différent maintenant. Je ne suis pas moins investi, mais j'ai moins de poids. Je suis donc un peu plus en retrait. C'est un peu le cas de tous les anciens, que ce soit Katz, Pasche ou Roux, qui jouent moins, mais aussi de certains titulaires qui perdent en influence puisqu'ils se retrouvent avec des gars plus "expérimentés" à leurs côtés.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Justement, quelle est l'ambiance cette année dans le vestiaire du LS?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Elle reste bonne, même si les défaites n'aident pas. Les nouveaux s'intègrent petit à petit.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Et votre relation avec Fabio Coltorti?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Je m'entends bien avec lui. Il ne peut rien à ce qui m'arrive. Si je dois en vouloir à quelqu'un, ce n'est pas à lui.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le voyez-vous en dehors des entraînements?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Je n'ai pas vraiment le temps de voir mes coéquipiers en dehors des entraînements, puisque je travaille quelques après-midis par semaine comme employé de commerce dans un bureau d'architecte.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Concilier football d'élite et activité professionnelle: une nécessité pour vous?</div><div style="text-align: justify;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: justify;"><i>J'ai toujours gardé un pied dans le monde professionnel. J'ai trouvé mon équilibre comme ça et cela me permet de me changer les idées. Un bien dans le contexte actuel </i>(sourire)<i>.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Jusqu'à quand vous voyez-vous footballeur professionnel?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Je ne sais pas. Comme je vous le disais, il me reste deux ans de contrat. Je ne suis pas le genre de gars qui va courir les clubs pour en trouver un, mais je n'ai pas envie d'arrêter pour l'instant. Je sais toutefois qu'un jours je finirai par jouer au niveau régional, à Echallens ou Saint-Barthélémy, les clubs de mes débuts.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quel est votre positionnement par rapport au foot? </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Je n'ai ni Canal+, ni Bluewin et ne me déplacerais pas pour un Bolton-Blackburn. Je suis toutefois les gros matches et les news relatives au football. Mes amis font tous du foot, mais je ne les ai pas connus par ce biais là. Et puis je travaille. Le rythme entraînements - playstation n'est pas fait pour moi!</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">* Anthony Favre avait déjà connu une titularisation en LNA, c'était en automne 2002, avec le Servette FC à l'Allmend de Lucerne. </span></div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-53452397322314818402011-08-11T10:40:00.002+02:002011-09-16T16:03:49.216+02:00Qui est Thomas Grimm?<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3366ff;">LE PORTRAIT DE LA SEMAINE </span></b>Mais qui est donc ce Thomas Grimm? Son visage est en quelques semaines devenu familier à tous les passionnés de football helvétiques, sa coupe à la Frodon Saquet en ferait presque passer Bulat Chagaiev pour un génie de la coiffure (contraste saisissant lorsque les 2 hommes sont assis côte à côte!)... lui manquerait plus qu'un oeuf sur la tête et on le surnommerait Caliméro ("mais, euh, c'est trop injuste, j'ai reçu des menaces de mort")! Alors, qui est justement ce Thomas Grimm? Est-il aussi incompétent que le dit Christian Constantin? Pour qui roule-t-il? Autant de questions qui, il faut bien le dire, sont presque sans réponse pour l'heure. Sans doute dépité, le <i>Nouvelliste</i> du mercredi 10 août a même préféré l'appeler Walter en Une. Walter Grimm, pourquoi pas!</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a>Thomas Grimm est donc né le 3 avril 1959 dans le petit village de Lüscherz, dans le canton de Berne. Après une enfance paisible (pour le formule, hein, on n'en sait rien en fait... mais on l'imagine bien avec une coupe au bol, puisque c'est cette coupe qu'il privilégie toujours à 52 ans!), Thomas réussit sa maturité, en 1979, à Bienne. Il entame ensuite des études de droit à Berne et obtient son brevet d'avocat en 1987. Dans la foulée, il intègre ETA SA, société subsidiaire de SMH, devenu ensuite SwatchGroup, en tant que secrétaire de direction. Deux ans plus tard, en 1989, changement de cap: Thomas passe responsable des toutes les questions juridiques dans une société internationale. Il y restera 2 ans, avant de rallier l'UEFA, en 1992, où il deviendra même directeur du service juridique en 1994. L'expérience tourne court (sans que je puisse vous dire pourquoi). Une année plus tard, en 1995, il passe chez CWL Telesport und Marketing AG, où il occupe également la fonction de responsable du domaine juridique. En 2002, Thomas Grimm fonde enfin sa société, Grimm Consulting.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Parallèlement, Thomas Grimm assume également d'autres fonctions dans le milieu du football.<style>
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</style><span style="font-family: Cambria; font-size: 12pt;"> </span> En avril 2007, il devient en effet président du conseil d'administration du BSC Young Boys. Dans la foulée de la défaite du club bernois en finale de Coupe suisse 2009 (aucun lien de causalité a priori, mais il fallait quand même placer l'anecdote!), il devient président de la Swiss Football League et vice-président de l'ASF. En 2003, il établit également sur mandat de Sepp Blatter, les nouveaux statuts de la FIFA. Au moment de son intronisation à la tête de la SFL, Grimm ne s'en cache d'ailleurs pas: "<i>Je peux apporter quelques expériences et relations avec les grandes fédérations</i>", déclare le nouveau président, allusion à ses précédentes expériences. Datant de 2009 et trouvée dans un journal bernois, cette citation a de quoi prêter à confusion dans le contexte actuel, un contexte où la SFL semble étonnement décidée à faire respecter une décision de la FIFA.</div><br />
<div style="text-align: justify;">A ce CV, manque encore une date. Celle de son départ de la SFL. Et CC semble avoir sa petite idée: "<i>De toute façon il sera dessaisi du dossier dans quelques jours et en octobre il pourra rentrer chez lui</i>!", a-t-il annoncé en apprenant que Thomas Grimm envisageait des poursuites contre lui suite aux menaces de mort qu'il aurait reçues par courrier électronique. Si Christian Constantin est aussi doué pour lire dans l'avenir que pour son sens de la formule, on peut en déduire que le président de la SFL n'en a plus pour très longtemps sous les feux des projecteurs. Lui même pourrait d'ailleurs ne pas se représenter à sa propre succession.<br />
<br />
Quoi qu'il en soit, d'un combat FC Sion-SFL, cette lutte pour la qualification des nouveaux joueurs du FC Sion s'est transformée en guerre ouverte Grimm-Constantin. Des tribunaux, elle est passée sur le comptoir public, à la une d'un quotidien romand vitaminé ou de sa source d'inspiration suisse alémanique. A coup de déclarations fracassantes, ce combat de coq est attisé, entretenu. Il ne sert pourtant personne. Ni le FC Sion, dont les clubs suisse jugent le président un peu trop envahissant, ni la SFL, qui se couvre une nouvelle fois de ridicule, ni le football tout court. Au fait, quelqu'un a-t-il déjà vu dans un grand championnat un sketch aussi impressionnant que celui vécu en marge de la rencontre Bâle-Sion?</div>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-81455753379429278342011-07-27T08:40:00.002+02:002011-07-27T23:46:34.783+02:00Jocelyn Roux: son feuilleton de l'été<div style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff; font-weight: bold;"><b>LAUSANNE-SPORTS</b></span><b> Écarté dans un premier temps du groupe vaudois suite à la promotion en Super League du LS, l'attaquant Jocelyn Roux a, depuis, retrouvé ses anciens coéquipiers. Il nous explique son feuilleton de l'été, la situation de son club ainsi que ses objectifs personnels.</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-nvIOHAIKVEI/Ti-xk_AkPeI/AAAAAAAAAUg/5CRDIUHq0-c/s1600/40051_1349405059983_1377038285_30771707_665358_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-nvIOHAIKVEI/Ti-xk_AkPeI/AAAAAAAAAUg/5CRDIUHq0-c/s1600/40051_1349405059983_1377038285_30771707_665358_n.jpg" /></a></div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><a name='more'></a>L'après match: <br />
<b></b></b>Le LS est de retour en Super League et commence par une défaite à GC. Que pouvez-vous nous dire sur les différences entre la Challenge League et la Super League? La SL est-elle plus rapide? Plus physique? Paye-t-on les erreurs cash?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Un peu des trois... Même si nous avons joué GC qui est une équipe jeune et peut-être moins physique que le reste des équipes, nous allons avoir fort à faire dans les duels. En plus, on l'a déjà vu aussi lors de ce premier match, la moindre erreur défensive se paie souvent par un but...</div><br />
<b>L'après match:</b> Comment sentez-vous le groupe dans cette nouvelle catégorie?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Le groupe est monté en puissance lors de la préparation. Même si je ne suis arrivé qu'à 10 jours de la reprise, j'ai vu une évolution par rapport à l'année dernière. J'espère que l'on va continuer sur cette voie et que l'on va vite marquer nos premiers points pour acquérir un maximum de confiance et rentrer pleinement dans le championnat.</div><br />
<b>L'après match:</b> Quels sont les objectifs du LS cette saison?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> L'objectif du club est le maintien bien sûr et je pense qu'avec le groupe que l'on a, c'est tout à fait possible!</div><br />
<b>L'après match:</b> Les nouveaux arrivés, qu'apportent-ils?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Les arrivées nous apportent de l'expérience, avec notamment F. Page et F. Coltorti, mais aussi un plus physique avec E. Lyng et M. Muslin ainsi que quelques bons jeunes qui vont mettre le feu sur les côtés!</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>L'après match:</b> La force du LS l'an dernier était sa grande solidarité. Pensez-vous que cela sera à nouveau sa force cette saison? Malgré un léger chamboulement de l'effectif? </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Il est vrai que l'effectif a pas mal changé à l'intersaison mais je pense que les forces que nous avions l'année dernière, comme la solidarité, le jeu au sol et vers l'avant, doivent également être les bases de notre jeu cette année. Il manque peut-être encore un peu de temps à cette équipe pour que la cohésion et les automatismes se mettent en place. Après ce petit temps, j'espère que l'équipe pourra s'exprimer au mieux.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>L'après match:</b> En parlant de chamboulement, pouvez-vous nous dire ce qu'il s'est passé lorsque, dans un 1er temps, vous n'avez pas été retenu dans le groupe cet été?</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Ce fut effectivement un peu compliqué... Les négociations pour le renouvellement de mon contrat ne ce sont pas très bien passées et, au final, le président et le vice-président du LS ont préféré attendre un peu pour voir comment allait évoluer l'effectif avant de voir si je pouvais rentrer dans le projet ou non.</div><br />
<b>L'après match:</b> Comment avez-vous réagit face à ça?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> C'était évidemment une situation difficile pour moi. Je me suis retrouvé sans club et je n'ai pas reçu d'offres d'autres clubs. Je me suis entraîné tout seul dans un premier temps, puis, Etoile-Carouge m'a permis de m'entraîner avec eux. Ce qui m'a permis de garder le rythme.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>L'après match:</b> Dès lors qu'avez-vous fait? Avez-vous cherché un autre club? Des clubs vous ont-ils contacté? Avez-vous failli signer ailleurs?</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> J'ai, malgré tout, essayé de trouver un autre club. Mon objectif était de trouver un club en Super league, mais même avec une bonne saison en Challenge league, je n'ai pas reçu d'offre ferme, même si j'ai eu quelques contacts plus ou moins avancés. Notamment avec Thoune mais surtout le Servette.</div><br />
<b>L'après match:</b> Que s'est-il passé pour que le LS vous veuille à nouveau?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> En fait, le président et le vice-président s'étaient fixés une date limite pour prendre une décision sur mon cas. C'était autour du 4 juillet. Ils m'ont appelé à cette date et m'ont finalement proposé un contrat car il leur fallait un attaquant qui avait mes caractéristiques.</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>L'après match:</b> Vous avez accepté ce nouveau contrat. Pour quelle raison? Une autre personne aurait pu dire non par fierté mais vous ne l'avez pas fait. Pourquoi?</div><br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Oui j'ai accepté ce nouveau contrat. La raison principale est que je voulais à nouveau avoir la possibilité de jouer en Super league. Et après deux bonnes saisons en Challenge league, je me suis dit que ça allait être difficile pour moi de faire mieux que ces deux dernières saisons. Et puis j'ai bientôt 25ans et c'est peut-être ma dernière chance de faire une bonne saison en Super league et d'avoir la chance de pouvoir continuer à évoluer à ce niveau.</div><br />
<b>L'après match:</b> Vous êtes entré en cours de match à GC... Votre objectif personel? Une place de titulaire?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Oui, bien sûr! Je pense que tout joueur espère pouvoir être titulaire, d'autant plus si c'est en Super League. </div><br />
<b>L'après match:</b> Combien de buts va marquer Jocelyn Roux cette saison?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Le plus possible!!! Non, franchement, je ne me fixe pas spécialement d'objectif mais je pense que si je finis la saison à 7 buts ce sera plutôt une bonne saison!!!</div><br />
<b>L'après match:</b> Le LS va-t-il se maintenir?<br />
<br />
<b>Jocelyn Roux:</b> Oui!<br />
<br />
<b>L'après match:</b> Que pensez-vous de Bulat Chagaev?<br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><b>Jocelyn Roux:</b> Il est propriétaire du club donc il fait ce qu'il veut, mais je ne pense pas que ce soit forcément la bonne méthode. Nous, les joueurs, préférons quand il y a une certaine stabilité et quand nous pouvons nous exprimer dans un climat de confiance. On est toujours meilleurs quand on sent que tout le staff, le club et surtout les supporters sont derrière nous. Je pense qu'en ce moment, ça ne doit pas être facile pour les joueurs de Neuchâtel.</div><br />
<b>L'après match:</b> Votre président. Quelqu'un de bien?<br />
<br />
<b>Jocelyn Roux:</b> Il mène sa barque du mieux qu'il peut et essaie d'assurer un bon avenir au LS.Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-69994895083877933312011-07-26T08:00:00.004+02:002011-07-27T23:51:44.865+02:00"On sait qu'au prochain match, ça peut être nous"<div style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff; font-weight: bold;">NEUCHATEL XAMAX </span><span style="font-weight: bold;">Deux jours après le grand ménage de Bulat Chagaev (tout le staff ainsi que les joueurs Binya, Carlao et Galatto ont été licenciés quelques heures après la défaite neuchâteloise face à Bâle, 2-0), </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">l'après match</span><span style="font-weight: bold;"> s'est rendu au cœur du vestiaire xamaxien. Entretien avec le défenseur Mike Gomes.</span><br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-ac8SjGorOGk/Ti1NBCm8API/AAAAAAAAAno/j7M9pesXooo/s1600/HBtB16Ez_Pxgen_r_900x697.jpg" onblur="function onblur()
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<span style="font-weight: bold;"></span> <br />
<a name='more'></a>L'après match: Mike Gomes, vous étiez prêté à Yverdon (Challenge League) l'an dernier. Au retour de votre prêt, les dirigeants neuchâtelois ont décidé de vous garder pour la saison à venir. Une satisfaction?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Les choses se sont faites bizarrement. M. Urfer m'avait dit que Xamax ne voulait pas me garder et casser mon contrat. Après son renvoi, on m'a demandé de débuter la préparation avec l'équipe, puis le staff a décidé de me garder. Donc je suis content... </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Xamax a voulu faire jouer toutes ses recrues d'entrée face à Lucerne, également à Bâle. Que pensez-vous de ce choix?</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Je trouve ça bien, d'un coté, pour trouver des automatismes , pour que ces nouveaux joueurs connaissent le championnat suisse également. Mais ils étaient peut-être un peu courts physiquement pour certains.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> D'abord le gardien Galatto, maintenant Binya et Carlao... Comment, vous les joueurs, réagissez-vous face à ces décisions?</div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;">Mike Gomes: </span>C'est clair que c'est difficile pour nous, on perd des amis, surtout Binya qui était là depuis un certain temps. Les autres, nous les avons côtoyé que peu de temps. Mais on sait qu'aux prochains matchs ça peut être nous. Donc ça nous fait peur quand même.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Craignez-vous pour votre avenir à Xamax?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> J'essaie de pas penser trop loin. Mais oui.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Tout le staff a également été licencié dimanche soir et notamment les entraineurs. Comment étaient-ils au sein du groupe?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Pour moi, c'étaient de très bons entraineurs ! Tout le staff travaillait bien et dans la même direction.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Ils ne sont plus là aujourd'hui. Que pensez-vous de cette décision ?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Surprenant, mais comme partout, c'est celui qui a l'argent qui décide et on doit faire avec !<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Avez-vous déjà eu l'occasion de rencontrer Monsieur Chagaev? Comment se comporte-t-il avec les joueurs en dehors du terrain?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Deux fois, après le match de Lucerne et celui de Bâle. Disons que c'était dans de mauvaises situations... Difficile de juger une personne comme ça. Mais il était poli !<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Après la défait de Lucerne (3-0), comment a-t-il réagi avec vous, les joueurs?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Il est simplement venu au vestiaire nous dire qu'il n'a pas aimé l'attitude de l'équipe et nous encourager pour le match de Bâle.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Et après celle de Bâle?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Il est venu remercier le staff.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Comment vous sentez-vous dans ce club actuellement?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Je me sens bien car je suis à Neuchâtel chez moi. J'espère que les bons résultats vont venir et que tout se calmera.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Le président Rudakov était à son tour destitué hier soir... Ça fait beaucoup de remue ménage... Travailler dans ces conditions, j'imagine que c'est difficile?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Oui c'est difficile, on a besoin de stabilité pour pouvoir trouver des automatismes et améliorer la cohésion de groupe !<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> L'entrainement d'hier a été annulé... Pour quelle raison?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> M. Moulin est venu nous dire que le prochain entrainement était mardi après midi. On ne sait rien de plus...<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Pensez-vous que les choses vont s'améliorer et que Xamax va faire une bonne saison?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Je l'espère.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Les renforts: qu'en pensez-vous? Sanchez, Bikana ou encore Navarro?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> Sanchez et Navarro ont vraiment quelque chose de plus je trouve. Bikana est jeune et a besoin de temps.<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">L'après match:</span> Votre objectif personnel? Une place de titulaire?<br />
<br />
<span style="font-weight: bold;">Mike Gomes:</span> J'espère pouvoir jouer le plus possible et trouver une place de titulaire oui. Je suis en fin de contrat à la fin de l'année donc... </div>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-55747167430582840232011-07-22T08:04:00.001+02:002011-07-24T22:03:35.970+02:00Pour vivre heureux, vivons cachés<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE </span></span><b>Sans faire de bruit, l'OM peaufine sa préparation estivale. Dans près de deux semaines, le 6 août pour être précis, débute le championnat de Ligue 1. Et le vrai faux-départ de l'an dernier devrait cette fois être évité. </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Z4lbfeAQXjU/TiiEudHObnI/AAAAAAAAAUY/Zs0XCKJ139c/s1600/lucho_gonzalez_om.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-Z4lbfeAQXjU/TiiEudHObnI/AAAAAAAAAUY/Zs0XCKJ139c/s1600/lucho_gonzalez_om.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><a name='more'></a><br />
<div style="text-align: justify;">14 août 2010: l'OM se présente sur la pelouse de Nungesser avec Leyti N'Diaye en défense centrale et est contraint de faire entrer Gnabouyou en fin de match, joker miséreux d'une attaque bout de bois bientôt orpheline de Mamadou Niang, son départ vers Fenerbahce étant officialisé le lendemain de cette pauvre défaite 3-2 à Valencienne. Avec deux matches et autant de défaites, l'OM débute sa saison 2010-2011 sur un rythme de bordelais rassis. 7 jours plus tôt, les hommes de DD s'étaient en effet déjà inclinés contre Caen au Vélodrome (1-2). 6 des 8 points de retard que compte l'OM sur Lille au terme des 38 journées de championnat sont tout trouvés, le capitaine Deschamps le sait mieux que personne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Départ raté, transfert d'un Luis Fabiano un peu trop cher avorté, départ de Niang beaucoup trop tardif, suivis des arrivées encore plus tardives de Rémy et Gignac: le dernier mercato estival marseillais avait été l'incarnation de tout ce qu'il faut faire pour mettre le moins de chances de son côté. Sans Dassier, les dirigeants phocéens semblent avoir retenu la leçon. Une leçon sans doute inlassablement rabâchée par Didier Deschamps, prof besogneux, à l'image du joueur travailleur qu'il était. Résultat: quatre recrues annoncées avant même le premier match amical disputé, et un rayon arrivée qui ne devrait plus trop bouger.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Car, à défaut de faire dans le spectaculaire, l'OM a joué judicieux. A gauche, Morel arrive sans faire de bruit et ne coute que des bouchées de pain en comparaison des 8 millions d'euros que demandait Bordeaux pour son latéral gauche surfait dont le rendement semble proportionnel à celui d'un certain Yoann Gourcuff, recherché depuis maintenant près de 18 mois. L'ancien lorientais remplacera Taiwo, probablement avec moins de puissance, mais sans doute sans couper le hors-jeu une fois sur deux. Heinze parti, le comptable de l'OM respire mieux. Les 4,5 millions d'euros brut qu'il coutait annuellement ont été investis dans un jeune homme polyvalent et prometteur: l'ancien monegasque Nicolas N'Koulou, qui sera chargé de mettre la pression à Mbia et Diawara. Devant eux, Diarra est enfin arrivé, après avoir souvent flirté avec la Bonne Mère sans jamais concrétiser. Il sera la sentinelle dont rêvait DD. Enfin, Amalfitano, découverte de la saison passée, arrive sans indemnité de transfert en provenance de Lorient. Un joli coup de José Anigo.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Passons maintenant à la rubrique des départs, car rayon arrivées, tout à été dit, si ce n'est que Bracigliano, l'ancien nancéen de porcelaine débarque pour laisser Mandanda souffler en Coupe de la Ligue. Donc, au chapitre des départs, pas grand chose à signaler. C'est pourtant de cette case que dépend l'arrivée d'un éventuel grand joueur. Au milieu, Abriel, Kaboré ou Cissé sont probablement voués au rôle de spectateur. L'un d'eux, au moins, devrait s'en aller. Ca tombe bien, Saint-Etienne a fait part de son intérêt pour les deux premiers cités. Abonné au siège situé à côté de celui de Guy Stephan, Hilton semble apprécier le confort marseillais, même si certains supporters poussent le zèle jusqu'à le cambrioler et l'agresser pour l'inciter à dégager. Bien essayé, mais pas suffisant! La seule véritable inconnue concerne le cas Lucho. L'Argentin avait jusqu'au 31 juin pour régler son départ, puis jusqu'au 15 juillet, nous sommes le 22 et l'ancien joueur de Porto est toujours là. Mais n'allez surtout pas en déduire qu'il restera. Son avenir marseillais s'inscrit en pointillés. Pas terrible l'an dernier, pour ne pas écrire très décevant, Lucho arrangerait bien les finances olympiennes s'il partait. Un nouveau renfort offensif pourrait alors être envisagé, et pas forcément poste pour poste, Amalfitano ou "petit vélo" pouvant assurer le relai. Mais un statut quo ne serait pas pour déplaire à Deschamps, à qui la masse salariale importe peu en regard du rendement de son équipe. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Que Lucho reste ou s'en aille, l'OM semble prêt. Bien loin du règne de l'incertitude qui prévalait à la même période l'an dernier, le club phocéen prépare la saison à venir en toute sérénité. Sans grands moyens, sans faire de bruit, mais probablement pour son plus grand bien. Bien cachés derrière le remue-ménage parisien, l'OM vit heureux. Peut-être la clé du succès.</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
</script> <script src="http://www.lapresmatch.blogspot.com/feeds/posts/default?max-results=9999&alt=json-in-script&callback=loadtoc">
</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-62104721152343002042011-07-07T14:22:00.009+02:002011-07-21T22:05:03.354+02:00Le dernier des châteaux<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Néo promu l'an passé en Premier League, Newcastle a terminé à la 12ème position de la hiérarchie britannique. Pour faire encore mieux cette saison, le boss Alan Pardew a décidé de faire confiance aux </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">frenchies</span><span style="font-weight: bold;">. Ou quand les mousquetaires sont de retour à St-James' Park.</span></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-oB0iq8Zd_UU/ThWxVDl0ChI/AAAAAAAAAnA/o2Fs44Lpku8/s1600/Premier-League-Newcastle-Ben-Arfa-buteur-197392.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5626598284768578066" src="http://4.bp.blogspot.com/-oB0iq8Zd_UU/ThWxVDl0ChI/AAAAAAAAAnA/o2Fs44Lpku8/s320/Premier-League-Newcastle-Ben-Arfa-buteur-197392.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 298px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><br />
<a name='more'></a>Depuis l'avènement de David Ginola, les travées de Newcastle n'avaient jamais pris autant le faux air d'une France envahissante. Certes, il y eu, quelques saisons plus tard, le chevalier Laurent Robert. Il n'empêche que le "Nouveau Château" est sur le point de devenir la nouvelle résidence de mousquetaires tricolores maniant l'épée avec plus ou moins de facilité. Rappelons-le, David Ginola, le D'Artagnan d'Outre-Manche avait marqué St James' Park de son fer, imité plus tard par le chevalier Robert plus habile au bouclier qu'au sabre. Mais voilà qu'une nouvelle ère est sur le point de voir le jour dans le Nord du Royaume. Une ère où les mousquetaires tricolores s'apprêtent à se battre pour les couleurs noires et blanches de la bannière unifiée par le Duc Alan Pardew.<br />
<br />
Si Hatem Ben Arfa avait déjà rejoint les tranchées entourant le "Nouveau Château" l'hiver dernier, d'autres compatriotes l'ont déjà imité. Le Lillois Yohan Cabaye ainsi que le Rennais Sylvain Marveaux. Ajoutez-y encore le transfert de Demba Ba (West Ham), sénégalais mais né en France, et vous obtenez un trio de mousquetaires prêts à envahir la Premier League. On se croirait presque à l'Emirates... Mais ce n'est pas tout! Si les Magpies n'ont pas réussi à faire venir Kevin Gameiro (qui a préféré le PSG) ou encore Gervinho (en route pour... l'Emirates), ils lorgnent encore sur les dossiers de... six joueurs ayant disputé l'an dernier le championnat de Ligue 1!<br />
<br />
Dans l'ordre du meilleur manieur d'épée à l'assigné aux chiottes, ça donne ça:<br />
<br />
- Moussa Sow (Lille), dit la fine gâchette qui, après Andy Carroll - parti à Liverpool -, pourrait devenir le nouveau destructeur de la première ligne d'attaque des Magpies.<br />
<br />
- Blaise Matuidi (St-Etienne), dit le négociateur des conflits intermédiaires, prêt à ravitailler les troupes de l'avant à tout moment.<br />
<br />
- Youssef El-Arabi (Caen), qui en cas de mort du chevalier Sow causée par la flèche d'un certain De Jong, pourrait passer de la seconde à la première ligne d'attaque.<br />
<br />
- Cheikh M'Bengue (Toulouse), dit l'inconnu, qui ne demande qu'à gagner plus que ses faibles pépites toulousaines.<br />
<br />
- Mevlut Erding (PSG), dit l'escroc ou le calimero, qui ferait un bon agent double situé entre la faiblesse et la paresse.<br />
<br />
- Et enfin Apoula Edel (PSG), dans le rôle du clown - plus historiquement parlant du "bouffon" - prêt à se ridiculiser sur les terrains anglais. A condition qu'il passe la frontière avec l'un de ses nombreux faux passeports.<br />
<br />
Bref, tout ça pour vous dire que Newcastle a, pour le moment, uniquement recruté en Ligue 1 (ou des joueurs nés en France, à l'image de Ba). La suite devrait y ressembler fortement, même si tous les mousquetaires cités ne feront pas le voyage de St-James' Park.</div>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-10090950163890651602011-07-06T08:20:00.007+02:002011-07-21T22:07:25.155+02:00Les Glazer pètent la tirelire<div style="text-align: justify;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Les propriétaires américains de MU veulent que leur équipe soit la meilleure d'Europe. Plus de 100 millions d'euros devraient être dépensés lors de ce mercato afin de construire un Manchester "</span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">meilleur que Barcelone".</span></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-MHftmfZWVKI/ThQGynoXbsI/AAAAAAAAAmw/T8RjA3TNh3A/s1600/young-manu-transfert.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5626129301194108610" src="http://4.bp.blogspot.com/-MHftmfZWVKI/ThQGynoXbsI/AAAAAAAAAmw/T8RjA3TNh3A/s320/young-manu-transfert.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 212px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><br />
<a name='more'></a>Apparemment, un 19ème titre national (record d'Angleterre) et une troisième finale de Champion's League en quatre ans ne suffisent pas. L'été suivant (c'est-à-dire cet été), United, par le biais de ses propriétaires - la famille Glazer -, devrait débourser un sacré pactole afin de se renforcer davantage et retrouver son rang de numéro un mondial. Avec les arrivées de Phil Jones (20 millions - Blackburn), David De Gea (20 millions - A. Madrid) et Ashley Young (18 millions - Aston Villa), les Red Devils ont déjà lâché 58 millions d'euros sur la table. Soit déjà plus que lors des cinq dernières saisons (jamais plus de 37 millions).</div><div style="text-align: justify;"><br />
Mais Fergie ne compte pas en rester là puisqu'un milieu offensif est encore attendu à Old Trafford. Les pistes Modric, Sneijder et Nasri existent, une des trois aboutira. Elle ne devrait pas coûter moins de 40 millions d'euros! La barre des 100 millions devrait donc être atteinte. Un chiffre bien supérieur au dernier record en date de l'exercice 2006-2007 lorsque les Glazer avaient débourser 72 millions d'euros pour recruter Hargreaves, Carrick, Nani et Anderson...<br />
<br />
Mais après un titre national et une troisième finale de Ligue des Champions en quatre ans, pourquoi recruter autant (cher) lors du mercato suivant? Tout simplement pour pouvoir rivaliser avec le Barça, qui a déclassé MU en finale de C1 cette année. La solution? Recruter, mais ne pas recruter n'importe comment. Fergie veut, en effet, faire venir <span style="font-style: italic;">des joueurs talentueux mais encore inexpérimentés, plus susceptibles d'acquérir la culture club, </span>lâchait-il lors d'une interview parue dans le magazine France Football. La Masia a très bien joué ce rôle en terme de formation côté catalan. Et si Manchester ne dispose pas d'autant de ressources dans son centre, il doit aller piocher ailleurs comme il est en train de le faire. United a déjà délogé Liverpool en championnat (19-18), mais il lui reste encore 2 titres majeurs à acquérir pour rejoindre les Reds au palmarès de la Ligue des Champions (5-3 pour les Scousers). Des trophées qui passeraient par des victoires sur le grand Barcelone...<br />
<br />
Autre fait majeur, l'organisation tactique des Red Devils, qui n'ont jamais évolué avec un numéro 10 si l'on excepte l'expérience Veron... Si Rooney aime décrocher pour évoluer à ce poste, ce dernier devrait être cantonné à un pur rôle d'avant-centre dans les mois à venir. En effet, l'arrivée de Modric, Sneijder ou Nasri limiterait l'espace d'action de l'international anglais et ferait voir le jour à un très probable changement d'organisation tactique de l'équipe mancunienne. Affaire à suivre.</div>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-48499675500535671502011-07-04T18:59:00.002+02:002011-07-21T22:06:07.490+02:00Faudra-t-il Conte avec la Juve?<div style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff; font-weight: bold;">PORTRAIT DE LA SEMAINE </span><b>Après une saison 2010-2011 complètement ratée, la Juve s'apprête à faire le grand ménage cet été. Les premiers changements ont déjà été initiés. Il faut dire que les dirigeants bianconeri ne veulent en aucun cas rater l'entrée dans leur nouveau stade, construit sur les ruines du défunt Delle Alpi.</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-5904A2Sm99k/ThHwiSNT87I/AAAAAAAAATg/BgbtOYYZ61E/s1600/sergio-kun-aguero.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="251" src="http://1.bp.blogspot.com/-5904A2Sm99k/ThHwiSNT87I/AAAAAAAAATg/BgbtOYYZ61E/s320/sergio-kun-aguero.jpg" width="320" /></a></div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Selon la <i>Gazzetta dello sport</i>, une délégation de la Juve sera à Madrid demain mardi. Avec un objectif aussi simple que primordial: trouver un accord avec l'Atletico pour le transfert d'Aguero avant que Chelsea ou Manchester City n'entrent dans la danse. L'opération est périlleuse. Le joueur dispose d'une clause de départ estimée à 45 millions d'euros, la Juve, par le biais de Beppe Marotta, administrateur délégué du club, pourrait en offrir 35. L'Argentin de 23 ans se serait lui déjà mis d'accord avec la Vieille Dame pour un contrat de 5 ans assorti de 7,5 millions d'euros par saison et la certitude d'être un pion central de l'échiquier bianconero. Malgré l'absence de coupe d'Europe.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Car la Juventus de Turin reste sur une saison très décevante. Rapidement éliminée en Europa League, pas plus glorieuse en Coupe d'Italie, la vecchia signora a surtout trouvé le moyen de terminer au 7e rang de Serie A. Elle inaugurera donc son nouveau stade de près de 40'000 places (pour aucun couloir d'athlétisme, c'est à relever) sans matches en semaine. Et sans Jean-Claude Blanc, président décrié, qui cèdera rapidement sa place, en début d'été, à du plus conventionnel: Agnelli fils. Celui-ci ne tardera pas à signifier les premiers changements: Exit Del Neri, qui s'accrochait pourtant à son siège comme un Claude Puel des grands jours, place à Antonio Conte, un ancien de la maison entre 1992 et 2004, qui arrive fort d'une promotion en Serie A avec Sienne, malgré son peu d'expérience. Sans doute la jurisprudence Pep Guardiola!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais ce n'est pas tout. Rapidement, la Juve signe ses premiers transferts. Pirlo, Pazienza (une vertu qui ne semble pourtant pas reine à Turin, mais qui arrive en provenance de Naples fort de 30 titularisations en championnat l'an dernier!) et Ziegler arrivent en fin de contrat. Fin juin, les options d'achat de Matri (15,5 millions d'euros), Quagliarella (10,5), Pepe (7,5) et Motta (3,75) sont levées. Les dirigeants bianconeri enchaînent ensuite sur Lichtsteiner (10 millions d'euros) avant... de marquer le pas, faute de fonds peut-être, en attendant Aguero, probablement. Il faut dire que côté départs, le calme est plutôt plat. Giovinco, prêté l'an dernier à Parme, y restera. Le club a racheté la moitié de son contrat pour 3 millions d'euros. Egalement prêté au club parmesan, Amauri est revenu à Turin, qui ne compte plus sur lui. Son cas est en suspens. Comme celui du milieu malien Sissoko, proposé au PSG. Mais ils ne sont probablement pas les seuls. Tiago, prêté l'an dernier à l'Atletico, ne doit pas se sentir beaucoup plus désiré, de même que Iaquinta, régulièrement cité sur le départ.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">De ces paragraphes ressort une certitude majeure: de l'avenir d'Aguero dépend probablement celui de la Juventus. Car si le club turinois a déjà passablement recruté, il a besoin d'une pointure, un signal de choix lancé à ses rivaux et accessoirement aux joueurs qui hésiteraient encore à rejoindre une vieille dame malade. Car le recrutement massif de joueurs moyens effectué jusque là ne fait que rappeler celui de Benitez durant son règne à Liverpool. Il ne saurait de plus remonter à lui seul une équipe de milieu de classement vers les firmaments du championnat italien, tout Pirlo que soit Pirlo. Parce que Buffon n'est plus vraiment Buffon, parce que Lichtsteiner et Ziegler ne sont toujours que suisses, parce que Marchisio, Pepe ou Quagliarella incarnent presque à eux seuls le manque de relève du foot transalpin et parce que Toni ou Matri ne sont pas Ibrahimovic, Eto'o ou Cavani, la Juve se doit de recruter un renfort de choix. Avant, ensuite, de dégraisser puis éventuellement encore acheter...</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-78625562998020226882011-06-28T09:47:00.007+02:002011-07-21T22:06:40.485+02:00Dégraissage en vue<div style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff; font-weight: bold;">PORTRAIT DE LA SEMAINE </span><span style="font-weight: bold;">En pleine période de mercato, l'Olympique Lyonnais a, pour le moment, surtout fait parlé de lui pour son changement d'entraineur. Exit Puel, c'est le local Rémi Garde qui prend les commandes d'un groupe qui devrait subir bien plus de départs que d'arrivées dans les prochains jours. Toulalan a déjà donné le ton.</span></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-ptuJlxtXvMQ/TgmP7OVgqCI/AAAAAAAAAmg/wDMCArcLP8E/s1600/Alexandre-Lacazette.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623183857372145698" src="http://4.bp.blogspot.com/-ptuJlxtXvMQ/TgmP7OVgqCI/AAAAAAAAAmg/wDMCArcLP8E/s320/Alexandre-Lacazette.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 213px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><br />
<a name='more'></a>Entraineur adjoint de la première équipe (2003-2007) mais surtout responsable du recrutement (2007-2010) puis du centre de formation (2010-2011), Rémi Garde a été choisi pour ses principes. Des valeurs d'équilibre et de sobriété visant à redresser les situations économiques et sportives d'un club en perdition. En effet, alors que le club rhodanien devra rendre ses comptes publics d'ici jeudi, un déficit de 50 millions devrait clôturer un exercice raté. Encore un... Lors de la saison 2008/2009, tous les trophées lyonnais avaient été perdus. Durant les deux campagnes suivantes, aucun titre ne sera gagné non plus. "<span style="font-style: italic;">Notre stratégie future aura les moyens que peut avoir une équipe qui n'a pas gagné de titres"</span> annonçait Jean-Michel Aulas au soir du dernier match de la saison à Monaco.<br />
<br />
"<span style="font-style: italic;">Tant qu'on n'a pas vendu, on ne pourra rien faire. On est aussi dans l'obligation d'alléger la masse salariale" </span>ajoutait-il au micro d'un journaliste de <span style="font-style: italic;">France Football</span> il y a de cela quelques semaines. 130 millions dépensés lors des deux dernières saisons (notamment 24 millions pour Lisandro, 22 pour Gourcuff, 18 pour Bastos, 15 pour Gomis), cela fait beaucoup. Surtout si aucun trophée n'est au bout. Et qui dit pas de trophée, dit aucune plus-value sportive, donc peu de bénéfices. Bref, le club rhodanien a décidé d'arrêter les frais. Place au dégraissage et à la priorité absolue: vendre ainsi qu'alléger la masse salariale.<br />
<br />
Dans cet esprit, Rémi Garde a été nommé entraineur de la première équipe. Lui qui connait bien les jeunes, aura pour mission de les intégrer encore plus chez les Dogues. Relancer la machine olympienne passera donc par l'utilisation des Gonalons, Kolodziejczak, Lacazette, Grenier, Gassama ou Tafer. Soit relancer la machine en partant de la base. Et plus tard, lorsque plusieurs ventes auront été réalisées, recruter dans les secteurs les plus démunis. Les Lyonnais ont d'ailleurs déjà fait part de leur désir d'enrôler un milieu de terrain ainsi qu'un défenseur. Sissoko? Martin? Plasil? N'Koulou? Mangane? Qui seront les grands vainqueurs? Réponse dans les prochaines semaines. En attendant, l'objectif vente suit son chemin. Mais pas toujours de la meilleure des façons. Si JMA a reçu un chèque de 10 millions d'euros de Malaga pour le transfert de Jérémy Toulalan, deux autres joueurs sont partis sans la moindre entrée financière. Pape Diakhaté (en prêt) est retourné à Kiev alors que Cesar Delgado, acheté 7.5 millions d'euros il y a trois ans, s'en est allé gratuitement (fin de contrat) à Monterrey (Mexique).<br />
<br />
Des départs sont donc attendus. Des départs qui permettraient à l'OL d'avoir quelques entrées financières nécessaires à l'arrivée de quelques renforts. Comme l'avait annoncé Aulas lors de la présentation officielle de Rémi Garde la semaine dernière, quatre joueurs devraient quitter le navire lyonnais durant cet été. Ils pourraient se nommer Kallström, Bastos, Cissokho et Pjanic ou Ederson.<br />
<br />
Dans un mercato où le recrutement sera revu à la baisse et la vente à la hausse, l'OL 2011-2012 pourrait avoir cette allure-là: Lloris; Kolodziejczak, Lovren (ou recrue: N'Koulou?), Cris, Réveillère (Gassama); Gonalons; Gourcuff (Grenier), Pjanic (Ederson ou recrue: Martin?); Briand (Lacazette), Gomis, Lisandro (Pied).</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-38925708687907328682011-06-23T11:45:00.003+02:002011-07-21T22:03:42.503+02:00"J'ai fait fortune car je suis génial"<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Le Racing Club de Strasbourg (National) est en passe de couler. Pas seulement sportivement mais également financièrement. Son président, Jafar Hilali (34 ans), en est le principal responsable. Portrait d'un homme complètement fou à l'ego surdimensionné!</b></div><div style="text-align: justify;"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5621339095877981826" src="http://3.bp.blogspot.com/-7s-HzqMro-Q/TgMCH-PSloI/AAAAAAAAAlw/cgWIJZ4Jirk/s320/get.jpg" style="cursor: hand; display: block; height: 214px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /> </div><div style="text-align: justify;"></div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;">L'article paraissait en début de semaine dans le <i>France Football</i> du 21 juin. Il présentait l'histoire du RCS, club historique de l'Hexagone en passe de couler jusqu'en CFA. Alerté par les propos du président Hilali lors de cette interview, <i>L'après match</i> a décidé de vous proposer un petit panel de ses sautes d'humeur les plus folles ainsi que de ces réactions les plus insolites. Accrochez-vous!<b> </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>La situation:</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le Racing Club de Strasbourg, double champion de France (1935 et 1979 sous l'ère Gilbert Gress) mais également vainqueur, plus récemment, de la Coupe de France en 2001 puis de la Coupe de la Ligue en 2005, évolue actuellement en National (3ème division française). Depuis quelques années, c'est la chute en Alsace. Après que Ketkeophomphone et Cie aient manqué la promotion en Ligue 2 cette saison, cette chute pourrait être encore pire. Elle pourrait mener jusqu'en CFA dès aujourd'hui où l'avenir du RCS se jouera. En effet, le club étant embarqué dans plusieurs procés pouvant lui coûter jusqu'à 8 millions d'euros, il a rendez-vous cet après-midi à la DNCG (direction nationale de controle de gestion) afin de statuer de son futur. Trois possibilités s'offrent au dirigeant Hilali: soit il garde le club et paie les dettes alsaciennes (solution très peu probable), soit il trouve un repreneur (solution probable pour autant que les deux parties se mettent d'accord sur le prix du club), soit le club dépose le bilan et se retrouve relégué en CFA (solution la plus probable).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour en arriver jusque là, le club de la Meinau a eu la malchance de tomber sur un propriétaire complètement fou dont le rôle de Grand Méchant colle à merveille.<b> </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Jafar Hilali, financier français basé à Londres, est un malade. Son ego est incalculable:</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">"<i>Monsieur, je suis le Mozart de la finance"</i> avait-il répliqué l'an dernier à un membre de la DNCG le questionnant sur son identité. La modestie, Hilali ne mange pas de ce pain là. Et lorsqu'un journaliste lui demande si l'argent qu'il investit en Alsace est vraiment le sien, ce dernier rétorque: "<i>évidemment que c'est mon argent. J'ai fait fortune car je suis génial."</i> Tout à fait normal pour homme qui avoue par la suite ne pas aimer le football et y avoir investit pour faire des affaires. Raté! Hilali possède également la caractéristique de ne jamais avoir vu un match à la Meinau! "<i>Au bout de ma rue, à Londres, il y a Chelsea et Arsenal qui jouent et je n'y vais jamais. Ce n'est pas pour me taper des matches de National. Je ne vais quand même pas prendre un Ryan Air jusqu'à Baden Baden?"</i> Attirance pour le foot? Aucune. Attachement à son club? Aucun. Triste pour une région bercée dans l'amour du Racing. "<i>Pour moi, Starsbourg ce n'est qu'une opération financière. L'idée de départ était de rebâtir le club, redresser les comptes, découper les dépenses inutiles et le revendre" </i>avance Hilali au journaliste de <i>France Football. </i>Résultat? Les trois quarts des salariés ont été congédiés et revendre le club ne sera pas tâche aisée au vu de ses comptes à la couleur particulièrement rouge.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le président, qui signe ses mails par <i>Jafar 1er, </i>reconnaît tout de même son tort. Sa seule qualité. "<i>Des erreurs, j'ai dû en faire mais la principale est d'avoir investit dans un univers de fou. Je ne connaissais pas le football, c'est le seul paramètre que je ne maitrisais pas et ça m'a coûté cher."</i> Investir dans un club de foot sans aimer ni même connaître ce sport? Une marque de fabrique qui lui a permis de se mettre à dos tout son entourage au Racing (entraineurs, actionnaires minoritaires, recruteurs, supporters...). Un entourage qui n'a cessé de demander son départ depuis 2009 (également année de son arrivée en Alsace).</div><div style="text-align: justify;"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5621339158218874178" src="http://1.bp.blogspot.com/-vsaCQ6_RWXs/TgMCLmehHUI/AAAAAAAAAl4/o79qw2YEe7o/s320/Jafar-Hilali-ferme-la-tribune-des-supporters.jpg" style="cursor: hand; display: block; height: 213px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></div><div style="text-align: justify;">Des cadeaux, Hilali n'en a pas fait non plus en évinçant notamment Jean-Claude Plessis, un temps placé à la présidence, qu'il accusait de ne pas suivre ses conseils en matière de recrutement. "<i>J'avais donné des pistes pour le centre de formation en Estonie, au Kazakhstan et en Inde. Il ne m'a pas écouté". </i>Bizarre... "<i>Il a dégagé, c'est normal."</i> Dans son monde du Roi Lion peut-être... Il poursuit: "<i>Tous les présidents rêvent de faire comme moi, mais ils n'osent pas"</i> tout en avouant aimer s'amuser avec ce club et faire mine de le lâcher. Sa volonté? "<i>Je veux partir avec un chèque. Ils n'ont pas d'argent en Alsace, alors je ne leur fait aucun cadeau. Je ne suis pas passionné par le foot, je n'ai aucune retombée financière alors il ne me reste plus qu'à en rire."</i> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'entraineur, Laurent Fournier, n'a pas non plus été gâté par le Roi Jafar. "<i>Pendant six mois, je n'ai pas emmerdé Laurent. Puis, on a cumulé les matches nuls et comme je n'étais pas content, je l'ai massacré." </i>Exit Fournier, suite à la promotion manquée, place à... X. Un X qui pourrait se nommer Didier Ollé Nicolle, récemment remercié par Neuchâtel Xamax, et qui avoue avoir eu des contacts <i>humainement très bons</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le Racing Club de Strasbourg évoluera donc, au mieux, en National la saison prochaine. Malgré quelques coups de poker flambants de Jafar Hilali en fin de saison et notamment une promesse de prime de 200'000 euros aux joueurs de Rouen en cas de victoire face à Guingamp (adversaire direct du RCS pour la montée) lors de la dernière journée. Il n'en sera rien, les Bretons s'étant imposés 1-3. Autre anecdote, à Amiens le 30 avril 2011 lorsque les joueurs ont failli se faire virer de l'hôtel car celui-ci n'était pas payé. C'est Laurent Fournier qui a avancé l'argent. La faute à... qui on sait. "<i>C'est moi qui ai appelé l'hôtel pour dire que le club était en cessation de paiement, juste pour motiver les joueurs, les mettre en danger et les rassembler contre l'adversité. C'est aussi pour ça que j'ai demandé de jouer le dernier match à domicile à huis clos!"</i> Bonne idée lorsqu'on sait qu'il s'agissait d'un match capital. Hilali voulait, en effet, faire jouer le match à huit clos, atterrir sur la pelouse en hélicoptère, s'asseoir seul en tribune et faire déployer une banderole tout autour du stade avec écrit dessus: "<i>Voilà, c'est fini!"</i> Etrange motivation.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais la fin approche et l'avenir du RCS devrait être connu aujourd'hui. <i>" Je vais faire un film de cette histoire, une trilogie. Je pense que ça va mal finir" </i>pouvait conclure le probable futur-ex propriétaire de Strasbourg.</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-47368550040139891312011-05-26T15:44:00.002+02:002011-05-26T18:35:06.982+02:00"La seule règle en finale, c'est qu'il faut oublier les onze autres"<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW</span></b><b> Atypique dans un monde de footballeurs ou d'anciennes gloires plutôt formaté, Christophe Bonvin a opté pour une reconversion loin des terrains, mais toujours proches des ballons "rouge et blanc"! Négociant en vins, l'ancien attaquant sédunois revient sous les feux de l'actualité avant chaque finale de Coupe suisse impliquant le FC Sion. Pour <i>L'après match</i>, il s'est prêté au jeu des questions-réponses. Sans langue de bois et avec une fraîcheur intacte. </b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-3C4cvR8vXb4/Td5U7YCIAzI/AAAAAAAAAR4/d8U738xkmxI/s1600/2147855.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="http://2.bp.blogspot.com/-3C4cvR8vXb4/Td5U7YCIAzI/AAAAAAAAAR4/d8U738xkmxI/s320/2147855.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><b><a name='more'></a>Christophe Bonvin, avant chaque finale de coupe disputée par le FC Sion, les médias vous prennent d'assaut sans beaucoup faire évoluer leurs questions. C'est pas un peu énervant?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
<i>Non, ce n'est pas si souvent que ça, il y a des pauses. Si c'était chaque année, ça le serait peut-être un peu, mais là ça va, ça ne me gêne pas du tout. J'en discutais dernièrement avec Alain Balet, c'est sympa, ça nous fait ressortir des souvenirs.</i><br />
<br />
<b>Au fait, combien de finales avez-vous gagné avec le FC Sion?</b><br />
<br />
<i>Quatre</i> (les seules, puisqu'il n'a soulevé la coupe que sous le maillot sédunois).<br />
<br />
<b>S'il ne fallait en ressortir que deux, quels seraient vos meilleurs souvenirs de ces épopées en coupe?</b><br />
<br />
<i>Le souvenir qui me revient immédiatement, c'est l'entrée dans le stade pour l'échauffement avec Vincent Fournier lors de ma première finale en 1986. 40'000 personnes s'amassaient alors dans le vieux Wankdorf. Quand nous sommes entrés sur la pelouse, le stade était quasi plein déjà et tous les drapeaux valaisans s'agitaient. C'était incroyable. L'autre souvenir que j'ai, c'est quand je marque le 2-1 contre Servette en 1996 alors que nous étions menés 2-0. Sur le coup, je ne pense pas à fêter mon but, mais à marquer les suivants. C'est l'une des fois où j'ai le plus ressenti cet esprit de combattant.</i><br />
<br />
<b>Et la douzième, vous y croyez?</b><br />
<br />
<i>Honnêtement, j'attends encore que l'enthousiasme monte. En 2006 et 2009, j'étais convaincu que Sion allait gagner. Cette année j'ai plus de peine à me mettre dedans. Il faudrait me reposer la question dimanche matin.</i><br />
<br />
<b>Selon vous, quelles sont les forces et les faiblesses des deux équipes?</b><br />
<br />
<i>La seule règle en finale, c'est qu'il faut oublier les onze autres. C'est une lapalissade, mais il y a deux équipes sur le terrain et Neuchâtel a malgré tout montré de belles choses cette année. Après, je n'ai pas assez analysé la saison au niveau technique pour souligner les points forts et faibles des deux équipes.</i><b> </b><br />
<br />
<b>Hormis avant une finale de coupe impliquant le FC Sion ou d'autres grands événements footballistiques, on ne vous entend plus beaucoup parler de foot. Une volonté?</b><i> </i><br />
<br />
<i>C'est vrai que j'ai pris du recul, car j'ai moins le temps. Le week-end, j'aime mieux rester au chalet ou à la maison. Je suis par contre toujours les résultats du FC Sion et de l'équipe suisse. La Nati un peu plus assidument peut-être, car j'ai beaucoup d'affinités avec Michel Pont.</i><br />
<br />
<b>Dans votre emploi du temps hebdomadaire, quelle place prend le ballon rond?</b><br />
<br />
<i>Je regarde la Champions League de temps en temps. Mais je choisis mes affiches et zappe si ce n'est pas bon. En dégustation, on me demande aussi souvent de parler un peu de foot. Je le fais toujours avec plaisir.</i><br />
<br />
<b>Vous avez fait de l'œnologie votre métier. Nous cachez-vous d'autres centres d'intérêts ou passions?</b><br />
<br />
<i>J'adore la lecture. Nous avons d'ailleurs une libraire à Martigny.</i><br />
<br />
<b>Gardez-vous des contacts réguliers avec vos anciens coéquipiers?</b><br />
<br />
<i>Oui, bien sûr. Henchoz vient de m'appeler pour me demander si je venais à Bâle dimanche. Je vois aussi Pif régulièrement... J'en vois beaucoup. Il y a aussi Wicky, Lonfat ou Sylvestre... Non, on reste en contact.</i><br />
<br />
<b>Peut-on parler d'amitiés?</b><br />
<br />
<i>Ce sont de très bons copains. Quoique, oui, avec certains on peut presque parler d'amitié.</i><br />
<br />
<b>Connaissiez-vous déjà <i>L'après match</i>?</b><br />
<br />
<i>Oui, l'ami de ma fille m'en avait parlé, puisque je figurais comme ambassadeur dans un article imaginant une équipe 100% valaisanne</i><i>. Vous ne pouviez pas mieux tomber, la fonction d'ambassadeur me convient parfaitement! J'ai parcouru le blog une fois, c'est sympa. Maintenant je vais y aller plus souvent (rire).</i><br />
<br />
<b>Et vous, après un match, vous faites quoi?</b><br />
<br />
<i>C'est intéressant, dernièrement, un ami m'a appelé pour aller voir la demi-finale de Coupe suisse contre Bienne. Je lui ai dit "d'accord, mais on va manger quelque chose avant". Pour moi, je dirais que maintenant la partie la plus importante est celle qui entoure le match, avant ou après. </i><br />
<br />
<b>Et quand vous étiez pro, quel était le programme?</b><br />
<br />
<i>A Neuch, on allait tous à la Pizzeria. A Servette, c'était un peu plus éclaté, moi j'allais toujours avec Pédat et quelques autres. A Sion, on était aussi un bon noyau à aller manger ensemble après les matches. Pont du Rhône, Motel du Soleil ou d'autres restaurants qui n'existent plus maintenant: on n'avait pas de stamm attitré.</i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-il8RCH5hxQE/Td5YUM_R4VI/AAAAAAAAAR8/xGCXr0vJd_0/s1600/15_FCSion.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="http://2.bp.blogspot.com/-il8RCH5hxQE/Td5YUM_R4VI/AAAAAAAAAR8/xGCXr0vJd_0/s320/15_FCSion.jpg" width="320" /></a></div><b>Quel type de joueur étiez-vous, un bourreau de travail à la Cristiano Ronaldo ou un adepte des petits plaisirs de la vie, comme certains joueurs anglais des années 90?</b><i> </i><br />
<br />
<i>J'étais très sérieux, je faisais tout pour mon métier. Sieste, etc., je faisais vraiment tout pour être le plus performant possible. Après c'est vrai que durant mes quatre dernières années, celles ou je trouve que j'étais le plus performant, j'aimais bien boire un verre de rouge en mangeant. Mais sans excès... Enfin, que très rarement (rire).</i><b> </b><br />
<br />
<b>Plutôt Anfield un soir de défaite 6-3 ou le Wankdorf en finale de Coupe suisse?</b><br />
<br />
<i>Les deux sont magiques. C'est trop beau! J'ai eu la chance de jouer et marquer à Liverpool, en finale de Coupe de Suisse, mais aussi de fouler la pelouse de Wembley pour le match d'ouverture de l'Euro 1996. C'est une chance incroyable dans une carrière.</i><br />
<br />
<b>Et si vous deviez organiser votre jubilé, dans quel stade le joueriez-vous?</b><br />
<br />
<i>A Anfield, sans hésitation. C'est un stade vraiment mythique pour moi, où Keegan a marqué, etc.</i><br />
<br />
<b>Toutes périodes confondues, si vous deviez choisir une équipe qui vous a marqué, laquelle serait-elle?</b><br />
<br />
<i>Je dirais les Russes au Mondial 1986 ou 1990, je ne sais plus. On aurait dit qu'ils pouvaient marquer quand ils voulaient. Mais ils se sont fait éliminer en huitièmes ou en quarts, ils n'avaient pas tout compris.</i><br />
<br />
<b>Faire entraîneur, comme beaucoup d'anciens footballeurs, ça ne vous a jamais tenté?</b><br />
<br />
<i>Non, je ne m'en sens absolument pas capable. Je n'ai pas le don d'expliquer des notions tactiques, etc.</i><br />
<br />
<b>Pure fiction: vous pouvez bâtir une équipe composée des joueurs que vous avez côtoyés. Quel est votre onze de base?</b><i> </i><br />
<br />
<i>Je dois vraiment choisir? C'est difficile. Je ne peux déjà pas choisir de gardien. Je dois en mettre quatre. Lehman, le plus fou, Pittier, un poète, extraordinaire, Pédat, un ami, et Pascolo, le plus fort. Après, derrière, je mettrais Quentin et Hottiger sur les côtés et Geiger et Henchoz dans l'axe. Au milieu: Pif et Lopez en récupérateurs et Beat et Alain Sutter sur les côtés. Enfin, Kubi et Chapi en attaque.</i><br />
<br />
<i>Mais j'ai aussi beaucoup de remplaçants: Patrice Mottier, un bon copain, mais aussi Wicky, Lonfat, Robert Lüthi, Carlos Manuel ou encore Bouderbala.</i><br />
<br />
<b>Qui serait votre entraîneur?</b><br />
<br />
<i>Je dirais Roy Hodgson, c'est celui qui m'a le plus marqué, à un moment où j'étais peut-être plus prêt à l'écouter.</i><br />
<br />
<b>Et devenir journaliste ou consultant, comme Dugarry ou Lizarazu, ça ne vous a pas tenté non plus?</b><br />
<br />
<i>Pas tellement, non. J'aime bien de temps en temps aller sur un plateau. Mais pas en tant que spécialiste ou consultant, plus comme spectateur averti.</i><br />
<br />
<b>Si vous étiez journaliste, quelle question jamais proposée vous poseriez-vous?</b><br />
<br />
<i>Comment avez-vous fait pour rester si longtemps dans le milieu du foot?</i><b> </b><br />
<br />
<b>Et quelle réponse y donneriez-vous?</b><br />
<br />
<i>Je dois vraiment répondre? </i>(rire) <i> Non, mais c'est une question que je me pose maintenant, car je me rends compte que j'ai fait 14 ans de football et que c'était très dur. J'ai énormément douté dans ma carrière et j'ai pourtant toujours joué à un bon niveau, c'est-à-dire en LNA et en Nati. Finalement, je pense que d'avoir douté m'a poussé en avant.</i><br />
<br />
<i>Je ne suis pas aigri, j'ai trouvé cette période extraordinaire. C'est facile de critiquer, mais il faut aller dans l'arène. Je suis admiratif de ce que font les footballeurs.</i></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
</script><br />
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-57566240433748502972011-05-25T13:19:00.005+02:002011-05-25T13:58:30.382+02:00Il a vécu une finale de Coupe suisse de l'intérieur... (2/2)<div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #3366ff;">INTERVIEW</span></b><b> </b><b>Comme Basile Couchepin, Maurice Liand joue aujourd'hui à un niveau amateur, au Martigny-Sports. En 2006, il évoluait pourtant encore sous les couleurs du FC Sion et peut donc se targuer d'avoir participé à la conquête de la 10e Coupe de Suisse sédunoise. Souvenirs...</b><b> </b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-EGGtwWn4GuE/Tdu-cNql4PI/AAAAAAAAAR0/pyj0-7DXXRY/s1600/normal_liand.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-EGGtwWn4GuE/Tdu-cNql4PI/AAAAAAAAAR0/pyj0-7DXXRY/s320/normal_liand.jpg" width="216" /></a></div><div style="text-align: justify;"><b><a name='more'></a>Maurice Liand, en 2006, vous faisiez partie de l’effectif victorieux en Coupe de Suisse contre YB (aux pénalties). Quel était le contexte à ce moment là?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Le club était en Challenge League, à la lutte avec Bellinzone, Lugano et Vaduz pour la promotion. On jouait à fond la montée avec Christophe Moulin qui venait d’arriver. De mon côté, j’avais à ce moment là effectué une dizaine de matches avec les pros. Mais dès l’arrivée de Moulin je n’ai fait que du banc.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Quel avait été le parcours du FC Sion en coupe cette année là? </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Tout avait commencé au Mont. Nous avions eu de la peine à nous qualifier et avions dû attendre les prolongations et un but de Vogt pour l’emporter </i>(3-2)<i>. Nous avions ensuite éliminé Bellinzone, Locarno et Winterthur, chaque fois sur le score de 1-0. Toujours à la raclette. En 1/2 finale, à Winterthur, beaucoup de Valaisans avaient fait le déplacement et on sentait déjà un engouement du canton. La qualification pour la finale était incroyable, mais on n’a pas pu trop la fêter car un match de championnat nous attendait trois jours plus tard et on était toujours en course pour la promotion. Sinon, question souvenirs marquant, Léo Thurre m’a offert son maillot après la demi-finale </i>(rire)<i>!</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Quels souvenirs gardez-vous de cette finale?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>La préparation de la finale était un peu spéciale. Tu sens la ferveur des Valaisans monter au fur et à mesure que la finale approche. On en entendait parler sans arrêt, partout. Trois-quatre jours avant la finale le coach a annoncé la liste des joueurs retenus pour le match. Je n'étais pas sélectionné. C'est une de mes plus grosses déceptions, j’étais au fond du bac. L’équipe est partie préparer la finale sur Berne et j'ai été avec les M21. Le jour J, j’étais derrière le banc avec les joueurs non sélectionnés </i>(Manu Bühler et David Gonzales)<i>. C’était difficile de vivre la finale dans les gradins, mais en même temps incroyable vu le public valaisan. On n’était pas favoris, puisqu’on jouait en Challenge League et YB en Super League. On perdait 1-0 et Obradovic a égalisé d’un coup franc incroyable! J’avais les frissons tellement il y avait d'ambiance dans le stade. Ensuite prolongation et tir au but: la pression était énorme. A ce moment là, on était avec tout le staff, le prési et l’équipe sur le terrain, bras dans les bras en priant! Et Regazzoni a marqué le penalty victorieux. C’était juste incroyable. Le public agitait les drapeaux du Valais! Une ambiance indescriptible. Ensuite, après la remise de la coupe, la communion avec le public était un des plus beaux moments. J’en suis trop fier, même sans avoir joué. Dans le vestiaire on chantait, faisait des photos avec la coupe et on a passé CC sous la douche. Le retour en car a été très festif avant le plus beau moment: la montée de l’avenue de la gare noire de monde et la présentation de la coupe sur la Planta pleine. C’est juste magique de voir tout ce monde aux anges. Grâce au FC Sion, certains pleuraient. Tout le monde nous félicitait même si moi je n’avais pas participé au match. C’est un des plus grands moments de ma vie.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Et un pronostic pour dimanche?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>2-0 pour Sion, normal </i>(rire)<i>!</i></div><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 11pt;"></span><br />
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</script><br />
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</div><div style="text-align: justify;"><i>C’était à la fin du mois de mai 2009. Il restait deux matches de championnat à jouer </i>(à Vaduz puis contre Bellinzone)<i> et on devait être sept ou huitièmes du championnat. Avant d'aborder la finale, l'équipe n'était pas encore sûre de se maintenir en Super League. Je me souviens que c'était une semaine assez chaude car on partait lundi pour Berne avec la finale mercredi et il fallait ensuite aller gagner à Vaduz le dimanche pour être sûrs d'être dehors de la zone rouge.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>L'entraineur était Didier Tholot, ça faisait juste un mois qu'il était à la tête de l'équipe. Il était arrivé mi-avril je crois, après notre fameuse demi-finale remportée à Lucerne avec comme entraineur....CC. L'équipe est partie pour Berne avec 21 joueurs dont 3 gardiens </i>(El-Hadary, Beney et donc Couchepin)<i>. On est partis le lundi matin. A ce moment là, on sentait déjà la tension car il y avait pas mal de journalistes pour nous voir partir avec le car. On est arrivés dans un hôtel vers Thoune.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>L'hôtel n’était pas mal du tout, j'étais en chambre avec Berisha et je me souviens que le club avait mis dans les chambres des joueurs des mails envoyés par les supporters à notre attention. Je les ai lus et il y en a un qui m'avait vraiment marqué: c'était un supporter qui disait qu'il avait trois enfants et que chaque victoire de Sion en finale était aussi importante pour lui que leurs naissances! C'est là que j'ai vraiment réalisé l'importance de la coupe pour ces gens. Je me suis vraiment dit qu'il était interdit de perdre! S'agissant du jour du match, je n'étais pas convoqué, avec Kali et M'futi... On était donc juste derrière le banc de Sion en tribune pendant le match. Je me souviens qu'on était vraiment impliqués dans le match, on ne disait pas un mot... C'est comme si on avait été sur le banc... Je n'avais jamais été aussi concentré en étant simple spectateur d'un match de foot.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Vous souvenez-vous du parcours du FC Sion avant la finale? Quelques souvenirs marquants?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Je crois que durant les premiers tours, l'équipe n’avait rencontré que des équipes de première ligue. Après, elle avait été gagner à Saint-Gall, mais je n'étais pas convoqué. Par contre, le souvenir vraiment marquant, c'est la demi-finale à Lucerne avec... Tintin comme entraineur! C'était le week-end de Pâques... On était partis le samedi et on jouait le lundi. Là, CC m’avait bluffé. Il avait du talent pour nous mobiliser. La veille du match, il nous avait montré un reportage d'un père qui faisait des marathons et des ironmans en poussant son fils tétraplégique en chaise roulante... C'était assez fort je dois dire.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Le jour du match, c'était un peu bizarre de voir CC donner les instructions sur le banc. Mais dès qu'il y avait des coups de pieds arrêtés contre nous, Tintin se rasseyait et disait :" Vas-y Freddy </i>(Chassot)<i>, donnes toi les instructions pour les balles arrêtées " et Chassot était obligé de se lever du banc pour soit disant donner les instructions. Mais il ne disait rien. Il restait comme un con debout devant le banc et une fois le coup-franc ou le corner tiré il allait se rasseoir et Tintin reprenait le relais. Ils ont fait ce cirque pour chaque balle arrêtée... On était morts de rire.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>J'ai moins rigolé quand Beney s'est blessé à la 85ème et que Tintin m'a dis " Vas te chauffer!" Je me souviens que Pascolo me disait "Basile sans pression... Tu imagines que t'es en train de jouer avec les copains le dimanche." La pression que j'avais </i>(rires)<i>. Finalement Beney a continué et il a bien fait car il nous a qualifiés aux pénalties. Il avait été incroyable et il pleurait à la fin du match. J’étais vraiment content pour lui car il en avait bavé avec El-Hadary.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Comment aviez-vous préparé la finale contre YB? Des anecdotes marquantes à nous partager?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Comme je l'ai dit, on a été dans un hôtel à Thoune durant trois jours et on avait reçu ces mails de supporters... Le premier jour, on a passé la journée avec Didier Défago. C'était sympa car lui, c'est vraiment un gagneur. Il nous avait passé les images de ses victoires à Kitzbühel et Wengen et il les commentait en même temps. Il nous a insufflé un esprit conquérant, de vainqueur. Celui qu'il nous fallait pour gagner la finale.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>La veille du match, CC nous avait présenté un supporter de Sion aveugle à la suite d'un accident. Ce devait être à 21h, la veille de la finale et il nous a raconté son parcours debout devant toute l'équipe. Il nous a dit qu'en 2006, il avait pu toucher la coupe avec les joueurs et que ce serait un rêve de pouvoir le faire à nouveau. C'était très émouvant, j'avais même la larme à l'œil et chacun de nous s'est levé pour lui serrer la main. Tintin lui disait le nom du joueur qui lui serrait la main à chaque fois. Je parle de lui car, après la victoire, il était venu au milieu du terrain pour soulever la coupe. Les joueurs criaient: "On l'a fait pour toi." C'était incroyable, le type était en sanglots.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Le jour du match, on avait tous les visages fermés. Moi, je savais que je n'étais pas convoqué mais je crois que je ne me suis jamais autant impliqué pour un match de foot... C'est difficile à expliquer mais, même surnuméraire, je me sentais vraiment dedans alors que, normalement, quand tu n'es pas convoqué, t'as plutôt tendance à dire: "débrouillez-vous les gars, moi je regarde le match tranquille dans les tribunes". Là non, si on avait perdu, même en n'ayant pas joué, j'aurais eu honte d'avoir fait partie de la première équipe de Sion qui perd en finale. Dans le car, il n'y avait pas un mot, tout le monde avait des écouteurs. On était escortés par une seule moto de police. Je le mentionne, car, à l'arrivée au stade, la moto a été bloquée par une sorte de char de carnaval d'YB. Notre bus s'est retrouvé arrêté pendant deux minutes au milieu de 600 fans bernois qui lançaient des bières contre les vitre et nous insultaient. Mais je crois que ça nous a encore plus motivé.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Le jour du match, que vous a dit l'entraineur dans le vestiaire? Et le président?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Le jour du match, je dois avouer que je n'ai plus vraiment de souvenirs de la théorie du coach, il l'avait faite à l'hôtel mais c'était assez tactique. Le coté motivation, c'est Tintin qui s'en était occupé la veille du match... Pour les joueurs qui jouaient, j'avais vraiment l'impression qu'ils étaient assez sereins, même si je sais que Monterrubio racontait à Crettenand en chambre sa hantise de pouvoir être le premier capitaine à perdre la finale.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Comment vit-on la joie du public valaisan depuis le terrain? Et dans le vestiaire entre les joueurs?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>La joie du public valaisan était indescriptible... A la 88ème, Kali, M'futi et moi avons rejoint le banc. On ne pouvait plus attendre... Et quand le coup de sifflet final a retenti, on a couru sur le terrain. C'était extraordinaire de voir tous ces gens agiter les drapeaux valaisans. De voir le bonheur que ça provoquait chez eux. Dans les vestiaires, Serey Die faisait le con avec les bouteilles de champagne. C'était la fête mais personne n'y croyait encore vraiment.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Quelle(s) image(s) gardez-vous en mémoire?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Ce que je garde en souvenir, c'est d'abord la formidable ambiance qu'il y avait après l'égalisation. On sentait vraiment le 12ème homme. Après ce sont ces drapeaux qui s’agitent et la communion avec le public. Le moment avec le supporter aveugle fut aussi extraordinaire. Et bien sûr quand je suis allé embrasser ma famille dans les tribunes juste après le match, c'était magique.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>L'arrivée sur la Planta est aussi un moment que je n'oublierai pas. Sur l'autoroute, à la hauteur de St-Maurice, entre les deux tunnels, quand on passe au-dessus du Rhône, il y a l'écusson du Valais sur le coté de la route qui indique qu'on entre en Valais. Crettenand, 500 mètres avant le panneau, a pris le micro et a dit " les gars on fait le compte à rebours" et tous les joueurs valaisans, français, africains, colombiens, etc., ont commencé par 10..9..8..7..6..5..4..3..2..1.. et 0 à la hauteur du panneau ; "ça y est, la Coupe est en Valais!" C'est là que je me suis dit qu'il y avait quelque chose de magique qui faisait que même El-Hadary était valaisan ce soir là!</i></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-26619104511363171042011-05-19T11:59:00.005+02:002011-05-19T16:41:26.207+02:00Un Ketkeophomphone, c'est quoi? Un instrument?<div align="justify"><b><span style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE </span><i>L'Après match</i> vous l'annonçait hier sur sa page Facebook, le FC Sion s'est attaché les services du joueur strasbourgeois (championnat de National) Billy Ketkeophomphone - dit Ketkeo - pour les cinq prochaines années. Mais qui est ce joueur aux traits asiatiques?</b></div><div></div><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5608359731605792386" src="http://4.bp.blogspot.com/-lyDoIcgcpm0/TdTldib35oI/AAAAAAAAAjk/4BdZaFfEvF8/s320/ketkeo12.jpg" style="display: block; height: 320px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 243px;" /><br />
<div><div align="justify"><a name='more'></a>Originaire du Val de Marne, Ketkeo débute le football à Bussy Saint-George (région parisienne) en poussins avant de rejoindre Clairefontaine à l'âge de 13 ans. Trois ans plus tard, le Francilien est transféré au Racing Strasbourg, ses formateurs ne tarissent pas d'éloges sur lui. Son entraineur des M16 de l'époque, Jean-Marc Kuentz, racontait (en 2006): "<i>Il possède une bonne qualité de déplacement mais aussi une certaine technique individuelle. Il est rapide et a une bonne détente. Sa marge de progression est grande." </i>Son entraineur de CFA (2009) voyait également en lui un grand joueur. "<i>Il est l'attaquant le plus complet que j'ai eu à former. Il peut s'améliorer à tous les niveaux mais n'a pas de faiblesse".</i></div><br />
<div style="text-align: justify;">Le voici aujourd'hui engagé au FC Sion où son salaire (dixit son agent Jean-Gérard Benoit-Czajka) serait multiplié par quatre. Sachant qu'il touchait 2500 euros mensuels à Strasbourg (selon <i>L'Alsace</i> d'hier) le compte est vite fait. Auteur de 10 buts officiels (5 en championnat de National, 5 en Coupe de France) cette saison aux côtés de Jocelyn Ahoueya à Strasboug, le Français de 21 ans, en fin de contrat en Alsace, retrouvera un autre ex-Racingman, le Brésilien Rodrigo. L'agent de Ketkeo explique les circonstances de ce transfert au journal régionale <i>L'Alsace</i>: "<i>L'ancien directeur sportif du RCS, Jean-Luc Witzel, l'a recommandé au président Constantin. Sion a appelé beaucoup de gens pour avoir des renseignements sur Ketkeo. Le projet sportif est intéressant et il a aura beaucoup de temps de jeu, Sion étant engagé sur plusieurs front avec l'Europa League. C'est un club qui fait confiance aux jeunes et la Suisse est un bon championnat </i>(ndlr: l'homme est un connaisseur!!!!).<i>" </i></div><br />
<img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5608359891185300498" src="http://3.bp.blogspot.com/-SGz3FLZ0eYc/TdTlm06l9BI/AAAAAAAAAjs/3O-6ZN0dBeM/s320/billy-ketkeophomphone-%2528felicite-ici-par-jocelin-ahoueya%2529-a-inscrit-cinq-buts-en-29-matches-de-nation.jpg" style="display: block; height: 240px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /> <br />
<div align="justify"></div><div align="justify">Ketkeo, lui, explique son choix personnel. "<i>Le président Constantin me voulait absolument et m'a proposé un beau contrat."</i> Le bail longue durée de l'attaquant est assorti d'une prime à la signature et de revalorisations salariales régulières en fonction du nombre de matches disputés par le joueur, sans parler d'avantages en nature (appartement ou voiture). "<i>En plus, la Suisse est une excellente vitrine observé par les grands championnats européens"</i> conclut-il au micro du journaliste alsacien.</div><br />
<div align="justify"></div><div align="justify">Quant à savoir si les supporters sédunois doivent se réjouir ou non de cette nouvelle arrivée, nous sommes allés prendre la température du côté du forum du Racing Club de Strasbourg. Voici un florilège de réactions aperçues du côté des fans alsaciens au sujet de Ketkeo:</div><br />
<div align="justify"></div><div align="justify"><b>Topic Ketkeo</b></div><br />
<div align="justify"></div><div align="justify">trivial67 (22 juillet 2010), après un match de préparation du Racing face à l'Eintracht Francfort: "<i>Je l'ai bien aimé: une très bonne technique mais par contre il a manqué deux énormes occas' seul face au gardien"</i></div><div align="justify"><i></i></div><br />
<div align="justify">manou54 (31 juillet 2010): "<i>Premier match officiel hier soir et premier match ENORME de Billy. Quels progrès en un an pour ce jeune joueur de 20 ans</i>. <i>Très bon coup de rein lorsqu'il débordait, bon dribble et bonne vision du jeu. Quel match, quelle envie et que de terrain couvert."</i></div><div align="justify"><i></i></div><br />
<div align="justify">Poncho (9 octobre 2010): "<i>Quel but de Ketkeo, tout simplement magnifique. Ce mec est une perle, pourvu qu'on le garde..." </i>Manou54 pouvait poursuivre: "<i>J'espère simplement que Billy restera longtemps, son début de saison est explosif."</i></div><br />
<div align="justify"><i></i></div><div align="justify">Allmen67 MrEnigme (26 novembre 2010), Ketkeo se blesse et sera absent pour trois semaines: "<i>Une catastrophe qui risque de nous empêcher d'espérer une remontée significative au classement avant la trêve."</i></div><br />
<div align="justify"><i></i></div><div align="justify"><b>Topic Départ de Ketkeo</b></div><br />
<div align="justify"><b></b></div><div align="justify">Allmen67 MrEnigme (30 mars 2011), Neuchâtel Xamax (CH) annonce son intérêt pour l'attaquant du Racing. "<i>Vous entendez les vautours qui tournoient autour de leur proie?"</i></div><br />
<div align="justify"><i></i></div><div align="justify">Esteracing (2 avril 2011), Ketkeo n'est plus aussi tranchant qu'en début de saison. "<i>En tout cas, ce n'est pas un Ketkeo qui risque de faire maintenir le Racing si on monte en L2:"</i></div><br />
<div align="justify"><i></i></div><div align="justify">Rémi (8 mai 2011), beaucoup de joueurs - dont Ketkeo - sont en fin de contrat du côté du Racing. "<i>Cela va être rigolo de voir partir un par un les joueurs qui ont failli être nos héros. Les clubs des meilleures divisions vont faire de sacrées bonnes affaires."</i></div><div align="justify"><i></i></div><br />
<div align="justify">Miclis (18 mai 2011), Ketkeo signe pour 5 ans au FC Sion. "<i>Bon vent, de toute façon il ne restera plus un joueur. Pauvre Racing. Dirigeants pourris."</i> Jonathao-Rcs poursuit. "<i>Dommage, j'aurais bien voulu le voir à St-Etienne ou Monaco."</i></div><br />
<div align="justify"></div><div align="justify">Alors futur buteur du FC Sion ou bon renfort pour les M21? A voir dès juillet prochain...</div></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-54202255896457343772011-05-15T18:05:00.002+02:002011-05-16T15:36:06.428+02:00Will Liverpool be back?<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"><span class="Apple-style-span" style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Alors que les Reds retrouvent des couleurs, Manchester United, l'ennemi juré, est en passe de conquérir un 19 titre national, soit un de plus que Liverpool et ses 18 exercices gagnés. Les hommes de Kelly Dalglish ont-ils les moyens d'inverser cette tendance et tutoyer les sommets dès l'année prochaine? Éléments de réponse.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-vNPTyKt1OXU/TcqGH283rAI/AAAAAAAAAQs/eXbjp_Furhs/s1600/Liverpool_Suarez_Carroll.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="http://4.bp.blogspot.com/-vNPTyKt1OXU/TcqGH283rAI/AAAAAAAAAQs/eXbjp_Furhs/s320/Liverpool_Suarez_Carroll.jpg" width="320" /></a></div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><a name='more'></a>3-0 contre Manchester City, 1-1 à Arsenal, 5-0 contre Birmingham, 3-0 contre Newcastle et 5-2 à Fulham lundi: depuis près d'un mois, Liverpool impressionne. Amputé de son génie offensif espagnol devenu aussi inoffensif que Ngog depuis une Coupe du Monde complètement foirée, les Reds empilent les buts. Débarrassés d'un Roy Hodgson qui ne réussit décidément qu'avec les petites équipes (on en déduira donc que Liverpool n'en est pas une), les hommes de Kenny Dalglish se sont forgés un nouveau moral. Paradoxe de cette remontée pleine de promesses: à l'heure ou Anfield revit après 18 mois de disette, l'ennemi juré est plus proche que jamais de s'adjuger un nouveau titre national. Un 19e championnat glané qui ferait de ManU le club le plus titré d'Angleterre, devant... Liverpool et ses 18 exercices victorieux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i class="spip"></i><span class="spip">"<i>Ils nous ont dépassés, pour le moment, mais nous sommes sur le chemin du retour et nous n’abandonnerons pas la lutte pour les rejoindre à nouveau</i>", déclarait cette semaine Steven Gerrard, emblème locale et symbole de la bête blessée qui sommeille dans une antre d'Anfield inassouvie de titre en championnat depuis 1990. Alors, que faire? Liverpool a-t-il les moyens de revenir sur son rival historique dans un futur plus ou moins proche?</span><br />
<br />
<b>Début de saison pourri, remontée</b> <b>prometteuse</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span class="spip">Cette année, le mot titre n'a jamais fait partie du vocabulaire incompréhensible de Jamie Carragher, pas même dans un dialecte irréel prononcé avec l'articulation d'un buveur de bière</span><span class="spip"> de la Merseyside</span><span class="spip">. Miné par une entame d'exercice totalement ratée (8 matches, 6 points), Liverpool n'a jamais connu meilleur classement que son cinquième rang actuel. Mais depuis le 8 janvier dernier et l'arrivée de Dalglish aux commandes du club, tout semble aller un peu mieux. Avec l'ancien joueur puis entraîneur à succès des 80's à sa barre, Liverpool affiche un bilan de 10 victoires, 3 défaites et 3 nuls en 16 rencontres de championnat. Des comptes d'autant plus honorables que Dalglish débutait son mandat par un petit point récolté au terme de deux premiers matches poussifs (1-2 à Blackpool, 2-2 contre Everton). Au final, seules les éliminations en Cup contre Manchester United (0-1 à Old Trafford pour la première rencontre dirigée par King Kenny) et en Europa League contre Braga (1-0 pour les finalistes surprises à l'aller, 0-0 au retour à Anfield) font un peu tâche.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-ux6bxhKJQ4A/Tcqaw4kkigI/AAAAAAAAAQw/GPIKPXN_Wpg/s1600/Kenny-Dalglish-007.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="192" src="http://4.bp.blogspot.com/-ux6bxhKJQ4A/Tcqaw4kkigI/AAAAAAAAAQw/GPIKPXN_Wpg/s320/Kenny-Dalglish-007.jpg" width="320" /></a></div><span class="spip">Respecté dans un vestiaire qui semble l'apprécier, l'Ecossais fait l'unanimité. </span><span class="spip">Le 20 avril dernier, </span><span class="spip">José Reina résumait la pensée de ses équipiers dans les colonnes du <i>Liverpool Echo</i>: </span><span id="divAdnetKeyword">"<i>Nous voulons qu'il reste. S'il reste ici à long terme, je serais très heureux, comme le reste de l'équipe. Nous avons augmenté notre niveau de jeu depuis que Kenny est devenu entraîneur. Nous avons battu toutes les grandes équipes</i></span><span class="spip">". Logiquement, Reina devrait voir son vœu exaucé. Mais Dalglish n'a pas encore officiellement prolongé son bail. Et s'il attendait tout simplement quelques garanties?</span><br />
<br />
<b>Un mercato estival crucial</b><span class="spip"> </span><br />
<br />
<span class="spip">Car depuis la fin de l'année 2010, le club de la Mersey a changé de mains américaines. Exit MM.</span>Tom Hicks et George Gillett, place à M.John Henry et au consortium New England Sports Ventures (NESV). Des nouveaux proprios qui pourraient être tentés de s'immiscer dans un recrutement bling-bling irréfléchi qui en jetterait. Bref, tout ce que ne souhaite pas Kenny Daglish. Depuis bientôt six mois aux commandes des Reds, l'Ecossais a eu le temps de cerner ce dont il a besoin. Responsable du centre de formation de Liverpool durant dix ans avant de remplacer Hodgson, il est également bien placé pour intégrer quelques jeunes tout en évitant le recrutement de joueurs moyens de soutien, entreprise qu'il a déjà débutée avec les titularisations régulières de Spearing (21 ans) pour palier l'absence de Gerrard, ainsi que les entrées de Flanagan (18 ans), Shelvey (19 ans) ou Robinson (17 ans). Bref, l'Ecossais souhaite probablement pouvoir gérer les transferts à sa guise, de concert avec l'actuel directeur sportif, le Français Damien Comolli.</div><div style="text-align: justify;"><br />
Après avoir judicieusement mis à profit les 58 millions d'euros reçus de Chelsea pour Torres en engageant un duo Suarez-Caroll qui commence gentiment à faire ses preuves (c'est plus le cas pour le premier cité qui a eu le double avantage de n'arriver ni blessé, ni avec l'étiquette de transfert surpayé), Liverpool ne devra une nouvelle fois pas se tromper. <br />
<br />
Plusieurs pistes sont aujourd'hui évoquées. Au delà de la signature plus ou moins sûre du Français Sylvain Marveaux, en fin de contrat au Stade Rennais, la presse anglaise fait état d'un intérêt marqué de Dalglish pour le joueur de caractère qu'est Joey Barton (voir <a href="http://tristefootball.centerblog.net/1734438-Incident-BartonDabo-en-Angleterre">ici</a>, <a href="http://www.20minutes.fr/article/203365/Sport-Joey-Barton-ne-s-arretera-donc-jamais.php">ici</a> ou encore <a href="http://www.rds.ca/soccer/chroniques/274170.html">ici</a>). La piste menant à l'ailier anglais Ashley Young (Aston Villa), pour une transaction estimée entre 15 et 20 millions d'euros, semble également privilégiée.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-oRMiMTmdhWA/TcqmGprm_PI/AAAAAAAAAQ4/1r4gu1MZ5rQ/s1600/1_041e34a75a8498f1afdc5aa38761f98d_475.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="248" src="http://3.bp.blogspot.com/-oRMiMTmdhWA/TcqmGprm_PI/AAAAAAAAAQ4/1r4gu1MZ5rQ/s320/1_041e34a75a8498f1afdc5aa38761f98d_475.jpg" width="320" /></a></div>Mais avant d'envisager un recrutement de grande envergure, Liverpool devra également gérer un effectif pléthorique, vestige du passage d'un Rafa Benitez affamé de joueurs moyens. Dans le désordre, les cas d'Aquilani (prêté cette année à la Juventus, il sera sans doute transféré en Italie cet été), de Konchesky (arrivé l'été dernier dans les bagages de Hodgson, le latéral gauche est actuellement prêté à Nottingham Forest, club de 2e division anglaise), de Joe Cole (dont le salaire est trop élevé en regard de ses maigres performances), de Milan Jovanovic (recruté libre par Benitez, le Serbe n'a fait que 10 apparitions en championnat cette saison), d'Emiliano Insua (prêté pour une année à Galatasaray), de Philipp Degen (prêté à Stuttgart) ou encore de Christian Poulsen (12 apparitions en championnat cette saison) et Sotirios Kyrgiakos (remplaçant inélégant au possible).<br />
<br />
Une fois ce grand ménage effectué, il sera alors temps d'engager. Les pistes menant à l'Anglais Gary Cahill, défenseur de Bolton, ou au Français Lassana Diarra, qui souhaite quitter Madrid, sonnent bien. Une chose parait toutefois acquise: Dalglish devrait être sensible à l'aspect mental de ses recrues. Peu de chances donc de voir un Robben ou un Gourcuff débarquer à Liverpool. Après avoir ressuscité Lucas Leiva et Maxi Rodriguez, après avoir intégré plusieurs jeunes du cru, King Kenny semble désireux de donner une identité plus conquérante et anglaise à son effectif. Avec Gerrard comme capitaine, Carragher et Kuyt pour ambassadeurs aux joues roses et Barton à la baguette?</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-3296504470565548522011-04-27T12:42:00.002+02:002011-04-27T12:58:54.625+02:00Manuel Neuer sur les traces d'Oliver Kahn<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"><span class="Apple-style-span" style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Formé à Schalke, titulaire dans les cages de ce même club depuis l'âge de 20 ans et premier choix en équipe d'Allemagne depuis l'été dernier, Manuel Neuer est un précoce. A seulement 25 ans, ses performances en Ligue des Champions devraient accélérer la prochaine étape: un départ lors du prochain mercato. Le Bayern tient la corde, mais depuis hier soir, Manchester United pourrait bien être sur les rangs.</span></div><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-ZIY2GYJ-zzI/Tbfl4QANJVI/AAAAAAAAAP8/OyoUrQbcOFY/s1600/manuel_neuer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="245" src="http://2.bp.blogspot.com/-ZIY2GYJ-zzI/Tbfl4QANJVI/AAAAAAAAAP8/OyoUrQbcOFY/s320/manuel_neuer.jpg" width="320" /></a></div><b><a name='more'></a></b><br />
<div style="text-align: justify;">"<i>Il a été incroyable, c'est peut-être la meilleure prestation d'un gardien de but que j'ai vue dans ma carrière</i>", déclarait Alex Ferguson après le succès des siens hier soir en demi-finale aller de la Ligue des Champions contre Schalke 04 (0-2). "<i>C'est vraiment un gardien de classe mondiale</i>", balançait dans la foulée Edwin van der Sar. Des propos qui font écho à ceux d'un vieil aigri hypocrite et jaloux avant la dernière Coupe du Monde sud-africaine où Neuer se voyait propulsé au poste de titulaire suite au suicide de Robert Enke et à la blessure de René Adler. "<i class="spip">Avec lui dans les cages, ça va être dur de de ramener la coupe</i><span class="spip">", lachait en effet Jens Lehmann, idole déchue de Manuel Neuer et à l'époque tout jeune retraité.</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span class="spip">Si l'Allemagne n'a pas gagné, son jeune <i>Torhüter</i> s'est montré irréprochable, se permettant même le luxe d'une passe décisive pour Klose (avec la collaboration d'un John Terry dépassé) lors d'une victoire historique contre les rivaux britons. Depuis, le jeune gardien allemand (il a eu 25 ans le 27 mars dernier) a confirmé qu'il faisait bel et bien partie des meilleurs chats du monde, devenant l'un des plus sérieux prétendants à l'une des nombreuses cages inoccupées d'Europe. Manchester United, le Bayern Munich et bien sûr Arsenal, qui se cherche toujours un goalkeeper, un vrai, depuis l'arrêt de David "<i>mustach</i>" Seaman, devraient probablement songer à lui cet été.</span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span class="spip">La piste la plus sérieuse mène bien sûr du côté de Munich, où une offre de 20 millions d'euros serait déjà prête sur le bureau d'Ueli Hoeness. Irrésistible lors d'une récente victoire 2-0 de Schalke contre le Bayern, Neuer a un soutien de choix en Bavière: Oliver Kahn. Jamais véritablement remplacé depuis son arrêt en 2008, l'inesthétique lion blondinet ne cesse de promouvoir le dossier du jeune Manuel. Brute de décoffrage (1m90 pour 85 kilos), blondinet, un peu taré et loin d'être mauvais (euphémisme), il faut dire que l'international allemand présente de nombreuses similitudes avec l'ex ange Oliver.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-IkdEHWFpL1E/Tbfl-giezrI/AAAAAAAAAQA/pjzCdbUCY_8/s1600/cl_manuel_neuer_alex_ferguson_pi_rf_042611_20110426181030666_660_320.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="193" src="http://3.bp.blogspot.com/-IkdEHWFpL1E/Tbfl-giezrI/AAAAAAAAAQA/pjzCdbUCY_8/s400/cl_manuel_neuer_alex_ferguson_pi_rf_042611_20110426181030666_660_320.JPG" width="400" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span class="spip">Mais depuis hier, Neuer a sans doute un nouvel admirateur en la personne de Sir Alex qui n'a toujours pas de solution valable pour garder les buts des Red Devils l'an prochain. Ferguson démentait avant la rencontre d'hier tout intérêt pour le portier de Schalke. Sa prestation d'hier soir en fait un candidat naturel au poste laissé vacant par Edwin. Et Alex Ferguson sait probablement mieux que personne (en tout cas mieux que Wenger ou, à une plus petite échelle, Kombouaré!) l'importance de filets bien gardés.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="spip"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="spip">Mais au fait, qu'en pense le principal intéressé? En pleine bourre actuellement, Manuel parle peu, il joue! Tout juste a-t-il laissé filtrer quelques informations concernant son avenir. Premier élément: il ne prolongera pas un contrat à Schalke qui se termine en juin 2012. Autrement dit: Schalke doit le vendre cet été s'il veut empocher sa dizaine de millions d'euros pour son gardien. Neuer partira donc, c'est presque certain. Reste à savoir où. Il y a quelques semaines, Hoeness,</span> président du conseil de surveillance du Bayern, <span class="spip">peinait à cacher son optimisme</span>. "<i>Je connais sa décision</i>", faisait-il savoir le sourire aux lèvres. Autre indice: Neuer semble se plaire en Allemagne, comme il le confiait en mars à un journal allemand: "<i class="spip">Je peux me rendre à l’étranger deux fois par an, pendant la trêve hivernale et l’été. Mais faut-il vraiment jouer à l’étranger en tant que footballeur professionnel ? Certains le pensent. Ce n’est pas mon cas. Je veux à tout prix être une fois champion d’Allemagne dans ma carrière. Je suis international allemand, je joue ici, et je veux donc gagner le titre national le plus importan</i>t". Les jeux semblent faits. Fergie parviendra-t-il à mettre en doute l'avenir bavarois tout tracé de Neuer?</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-Ik5C-dd2Bm8/TaRNt6kAlhI/AAAAAAAAAN4/6t3uCjFeztE/s1600/abdul+4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="207" src="http://3.bp.blogspot.com/-Ik5C-dd2Bm8/TaRNt6kAlhI/AAAAAAAAAN4/6t3uCjFeztE/s320/abdul+4.jpg" width="320" /></a></div></div><b><a name='more'></a></b><br />
<div style="text-align: justify;">Pour Abdul Carrupt, les événements se sont accélérés ces dernières semaines. Souvent relégué sur le banc des remplaçants depuis le début du deuxième tour, le Valaisan a fait un retour fracassant sur le devant de la scène. Un come-back en trois temps orchestré de main de maître: une sélection en équipe nationale et un retour au pays (un premier passage en fait, Abdul n'y était jamais allé auparavant) revigorant, une entrée ponctuée d'un but et un assist pour Roux il y a 10 jours et une titularisation contre Servette le week-end dernier. L'occasion idéale de faire un pointage parfois décalé avec l'attaquant lausannois alors que son contrat arrive a expiration en juin prochain.</div><br />
<b> Abdul Carrupt, que regard portez-vous sur le derby lémanique de samedi? Qu'est-ce qui a manqué au LS (au delà de Silvio!)?</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><i>Il nous a manqué surement de l'agressivité. On a été battu sur ce terrain et dans un derby ça ne pardonne pas. Ensuite c'est vrai que Silvio a peut être manqué, mais on a tout simplement pas été à la hauteur collectivement, on a manqué de spontanéité au milieu et devant et on a eu trop de déchet technique (moi le premier!) pour espérer les mettre en danger. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Cette défaite marque-t-elle la fin des ambitions de promotion du LS?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Sincèrement je pense que non! On sait que l'on est capable de battre n'importe quelle équipe dans ce championnat quand nous jouons à notre niveau. Et il reste 8 matches, ce qui fait beaucoup de points en jeu... Maintenant, il est vrai que c'est une défaite qui fait plus mal que les précédents points perdus parce que la fin approche et que, devant,Vaduz et Lugano sont solides. Mais j'ai du mal à croire qu'ils feront un sans faute jusqu'à la fin et il ne faut pas oublier que l'on doit les accueillir encore... On vendra cher notre peau!</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Départ de Celestini avant Noël, arrivée médiatique puis décevante de l'escroc itinérant Moussilou: la trêve hivernale du LS a été agitée. Y a-t-il un lien de cause à effet entre cette période et les résultats "en dent de scie" du LS ce printemps?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-Gzk-MrfybVo/TaROFEHYx9I/AAAAAAAAAOE/DQ7DROm7abg/s1600/abdul+2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-Gzk-MrfybVo/TaROFEHYx9I/AAAAAAAAAOE/DQ7DROm7abg/s320/abdul+2.jpg" width="204" /></a><i>Ce serait mentir que de dire que l'on a pas été perturbés par ce qui s'est passé dans les premières semaines de l'année. Le départ de Fabio nous a fait du mal, autant dans les têtes que sur le terrain et plus particulièrement dans le jeu. On a perdu un capitaine, un mec super dans le vestiaire et un gagnant sur terrain. Après, on ne peut pas réduire notre premier tour à Fabio Celestini, car il a été le premier surpris du niveau que l'équipe a atteint. Ensuite, on ne peut pas qualifier Matt d'escroc. Il n'avait pas joué depuis plusieurs mois et commençait à nous apporter ses qualités quand il s'est blessé il y a 3 semaines. C'est malheureux, aussi bien pour lui que pour nous. Finalement, il ne faut pas oublier qu'après le premier tour que l'on a accompli, les équipes que nous affrontons ne se comportent plus de la même manière. On est vraiment l'équipe à battre, encore plus peut être que les deux équipes de têtes, surement à cause de notre parcours en coupe d'Europe qui rend une victoire contre le LS encore plus prestigieuse.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>A titre personnel, ce match contre Servette était synonyme de retour à un poste de titulaire, une satisfaction j'imagine? Quel regard portez-vous sur votre performance?</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Une satisfaction oui, mais surtout le fruit de beaucoup de travail à l'entrainement pour retrouver la confiance du coach... Ma performance, je la juge plutôt très moyenne. Je n'ai pas apporté suffisamment de percussion et de danger devant, ce qui est ma qualité. J'ai également connu beaucoup de déchet dans mes prises de balles. Mais je n'aime pas trop parler des analyses que je fais de mes performances, je les garde pour moi en général</i> (rires)!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Une sélection en équipe nationale, un but et une entrée remarquée il y a une dizaine de jours et une titularisation ce week-end: les choses se sont accélérées pour vous ces derniers jours. Comment l'expliquez-vous? Et surtout, comment avez-vous vécu cette "traversée du désert", allusion à un début de deuxième tour sans véritablement jouer?</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Comme je l'ai dit, je travaille énormément toute la semaine pour être prêt quand le coach fait appel à moi. Pour ma "traversée du désert", ça n'a pas été simple tous les jours, mais le club a recruté de nouveau joueurs que le coach a voulu faire jouer à ma place, c'est son choix, je ne le discute pas, c'est lui le boss. La seule chose à faire c'est de continuer à donner le maximum sans se poser 36 mille questions... On fait du foot, finalement il y a des millions de choses plus graves que de ne pas avoir beaucoup de temps de jeu durant une certaine période...</i></div><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;"><b>Le LS vous avait, parait-il, proposé de rejoindre Yverdon cet hiver. Info ou intox?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Demi-Info.... Yverdon cherchait des renforts pour leur deuxième tour et ils se sont renseignés auprès des dirigeants du LS sur ma disponibilité étant donné que j'avais eu un temps de jeu moyen au premier tour. J'en ai parlé avec eux en leur disant que je n'avais aucune intention de quitter le LS. Apparemment, le coach ne comptait pas me laisser partir non plus alors ils l'ont répété au YS et le chapitre s'est clôt à ce moment là.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>A titre personnel, vous serez en fin de contrat en fin de saison. Comment voyez-vous votre avenir? Avez-vous déjà discuté d'une prolongation de contrat avec les dirigeants du LS ou pensez-vous plutôt vous exiler? Si la deuxième option était privilégiée, avez-vous déjà des pistes?</b></div><div style="text-align: justify;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Question délicate.... Je suis en effet en fin de contrat en juin et n'ai eu encore aucune discussion concernant une éventuelle prolongation.... Pour le reste c'est "silenzio stampa"</i> (rires)!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Revenons brièvement sur votre sélection en équipe nationale. Qu'est-ce que cela signifiait pour vous? Quels ont été, à vos yeux, les moments les plus marquants de ce séjour? Quelques anecdotes explicites?</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
<i>Ç'a été le plus grand moment de ma vie de footballeur et parmi les plus grand de ma vie d'homme! Cela signifie énormément, étant donné que mes deux parents viennent de Guinée-Bissau. Je n'y avait jamais mis les pieds comme je suis né au Portugal et que, à cause des différentes guerres qui sévissaient dans le pays, j'hésitais à y aller.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
<i>Les moments les plus marquants ont été, d'abord, l'arrivée à Bissau</i> (capitale) <i>où des milliers de personnes nous attendaient à l'aéroport, ensuite le premier entrainement. Il y avait des gens PARTOUT! De tous âges, ils étaient là pour soutenir leur équipe nationale, c'était énorme. Finalement il y a eu mon entrée en jeu avec le maillot de mon pays d'origine devant le peuple de Guinée, je vous laisse imaginer les sensations...</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Des anecdotes, j'en ai des dizaines! Je peux parler de la visite du premier ministre, en plein entrainement, qui est venu taper quelques ballons, en passant par les dirigeants qui viennent chercher cinq joueurs (dont moi) sur le terrain pendant le 5 contre 2 pour les emmener faire les photos passeport la veille du match - pour le coup, on a quand même attendu la fin de l'entrainement avant d'y aller - ou encore le départ de l'hôtel pour l'aéroport à 10h25 pour prendre l'avion de...11h! Bref, j'en ai d'autres, mais ça me prendrait trop de temps. L'Afrique c'est magique</i> (sourire)...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-xNA7j7vL69M/TaRN7l2atoI/AAAAAAAAAOA/nojJtz8NxDA/s1600/abdul+3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="118" src="http://4.bp.blogspot.com/-xNA7j7vL69M/TaRN7l2atoI/AAAAAAAAAOA/nojJtz8NxDA/s320/abdul+3.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Plus globalement, et pas forcément en lien avec le foot, dans 10 ans, où vous voyez-vous? à faire quoi? et avec qui?</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><i><br />
Question beaucoup trop difficile! Peut être en père de famille avec un job à la BCV de Sion à prendre des apéros à la place du midi avec tout un tas de "fombs"</i> (comprenne qui pourra) <i>que je ne vais pas citer</i> (rires)!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Votre coéquipier Guillaume Katz connait un succès considérable avec la gente féminine. Au-delà d'être la fierté locale du peuple vaudois, serait-il aussi le beau gosse du LS?! Si non, qui sont les "playboys" de la Pontaise?</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>C</i><i>'est vrai que Katz fait peut-être partie des beaux gosses du vestiaire. Mais je pense ne choquer personne en disant que le titre de PLUS beau gosse devrait revenir à... Carrupt</i> (gros rires)<i>! Sinon, il ne faut pas oublier celui que je surnomme "El Guapo", je veux parler d'Anthony Favre dont la réputation à Lausanne n'est plus à faire (je balance pas mal là!)... Il y aussi Méoli et les deux brésiliens Tosi et Silvio qui plaisent aux femmes et le Zurichois Avanzini.... Oh et puis la liste est longue, on est une équipe de beaux gosses en fait!</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Et côté vestiaire, qui sont les leaders, les patrons dont la parole est écoutée? Et les "fouteurs de m****", les Ribery vaudois?</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Naturellement, il y a Méoli qui est capitaine et que l'on écoute. Ensuite Marraz</i> (Nicolas Marazzi) <i>est un vrai leader technique sur le terrain qui ne parle pas beaucoup mais qui est écouté quand il prend la parole. Sinon, on a un baromètre en la personne de Favre qui ne parle pas beaucoup mais qui peut péter les plomb de temps en temps. Quand c'est le cas, on sait que ça va moins bien dans l'équipe... Pour les "Ribéry", il n'y en a pas vraiment, mais il y a des animateurs par contre: Je suis le DJ du vestiaire, Bigambo</i> (Rochat) <i>c'est plutôt le "stand up", il aime bien imiter les membre du staff avec plus ou moins de réussite, Tosi c'est le fantôme parce qu'à peine l'entrainement fini il est déjà douché et parti, au contraire de Sonnerat qui est locataire de la Pontaise: il est toujours au vestiaire</i> (rires)! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>S'il fallait décrire l'ambiance au sein du vestiaire lausannois en trois mots... </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Musicale, Amicale et Internationale. Ca parle pas mal de langues et je suis un peu le traducteur... </i><br />
<br />
<b>Les nouveaux venus ont-ils le droit à un bizutage?</b><br />
<br />
<i>Non, pas de bizutage. Par contre, ils doivent chacun amener une agape après un entrainement pour marquer leur arrivée. On fait pareil pour les anniversaires: celui qui fête fait venir des pizzas au vestiaire dans la semaine.</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>On ne peut l'éviter, un petit mot s'impose sur votre nouvelle coupe de cheveux. Transition j'imagine?! Quel est l'objectif final? Pluôt Drogba décoiffé ou Malouda natté?</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>Non, ce n'est pas une transition, juste l'envie de changer de tête. Tout est parti d'un pari avec moi-même au mois d'octobre où je me suis dis que je ne couperais plus mes cheveux tant que je ne marquais pas... C'était pas gagné à cette époque</i> (rires) <i>! Finalement, je l'ai fait un mois après, à Moscou et, comme il commençait à faire froid, je n'ai pas coupé. Sans m'en rendre compte, je me suis retrouvé avec tous ces cheveux</i> (rires)<i>! Il n'y a pas d'objectif particulier, quand j'en aurai marre je reviendrai à ma bonne vieille coupe courte. </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-qIQn4qO9uK4/TaRN0bOzYwI/AAAAAAAAAN8/2nCtQLsCiKY/s1600/abdul+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="283" src="http://4.bp.blogspot.com/-qIQn4qO9uK4/TaRN0bOzYwI/AAAAAAAAAN8/2nCtQLsCiKY/s320/abdul+1.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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<div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si les derbies milanais ont toujours une saveur particulière, celui de ce week-end s’annonce très spécial pour Leonardo. Après 13 années passées au Milan AC, comme joueur, dirigeant puis entraîneur, le Brésilien abordera pour la première fois ce duel dans la peau de l’adversaire des <i>rossoneri</i>. Depuis le 29 décembre 2010, il est en effet à la tête de l’ennemi juré, l’Inter Milan.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment celui qui pensait «<i>être milaniste pour l’éternité</i>» en est-il arrivé là? La trajectoire de Leonardo Nascimento de Araujo, de son nom complet, a en fait subi un véritable coup d’accélérateur en mai 2009. Jusque là directeur technique, l’ancien champion du monde (c’était en 1994 aux Etats-Unis) se voit propulsé au poste d’entraîneur du Milan AC suite au départ de Carlo Ancelotti pour Chelsea. Une troisième place en Serie A et un an plus tard, «Leo» fait déjà ses bagages. «<i>Que ce soit clair: c'est moi qui ai décidé de m'en aller, j'ai renoncé à une année de contrat pour qu'on se sépare de la meilleure façon. Je suis parti pour des raisons d'incompatibilité d'humeur et de style»,</i> précise-t-il à la presse italienne en septembre 2010, avec quelques mois de recul. Sans oublier de comparer au passage Silvio Berlusconi, président du club lombard, à Narcisse: «<i>Tout ce qui ne lui ressemble pas ne lui plaît pas</i>». La rupture est consommée.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un temps évoqué pour prendre les reines de l’équipe nationale brésilienne ou du club anglais de West Ham, Leonardo remplace finalement Rafael Benitez sur le banc de l’Inter en décembre dernier. Trahison suprême? «<i>Leonardo a beaucoup déçu les supporters</i>», admet Christian Abbiati, le portier du Milan AC, sur la chaîne <i>Sky</i>. Si «Leo» dépite logiquement les tifosi du Milan AC, Massimo Moratti se frotte lui les mains de cet engagement. Depuis le changement d’entraîneur orchestré par leur président, Zanetti et ses coéquipiers campent en effet sur une série de 37 points en 15 matches de championnat (12 victoires, 1 nul, 2 défaites), soit une moyenne de 2,46 points par rencontre. C’est mieux que les 2,15 points par match enregistrés la saison dernière sous les ordres d’un certain José Mourinho (sur toute la durée du championnat, certes). Fort de ces résultats, l’Inter ne pointe plus qu’à deux longueurs de son adversaire de samedi. Et le mythique Dejan Stankovic, interiste depuis 2003, de conclure: «<i>Nous avions une mission: récupérer des points à Milan pour jouer quelque chose d’important dans le derby. Avec «Leo», nous avons fait quelque chose d’extraordinaire</i>». </span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"><b>Une plus ample présentation du derby milanais sera à découvrir dans le <i>Nouvelliste</i> de demain.</b></span> </span></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais Rennes, c’est également un modèle fantastique de jeunesse. Trois coupes Gambardella à son palmarès, un titre honorifique de meilleur centre de formation français ces quatre dernières années et des joueurs tels que Gourcuff, Briand ou M'vila sortis depuis cinq ans ne trompent pas. Pas plus que le fait de pouvoir aligner huit joueurs de 24 ans et moins dans son onze de départ, comme l'a fait Frédéric Antonetti le week-end dernier à Montpellier. Depuis son arrivée sur le banc breton, l’entraineur Corse donne sa chance aux jeunes. Des talents comme Brahimi (21 ans), Théophile-Catherine (21 ans) mais surtout M’Vila (20 ans) sont devenus des titulaires indiscutables dans leurs secteurs respectifs. Pour le dernier cité, ce sont même les portes de la sélection nationale qui se sont ouvertes en août dernier. Titulaire à cinq reprises sur six rencontres sous l’ère Laurent Blanc, le Rennais n’est autre que le joueur qui perd le moins de ballons sous le maillot tricolore.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Après une série de cinq victoires consécutives, les Bretons reçoivent demain un Olympique de Marseille sans Brandao, impliqué dans une sombre affaire de moeurs. Avantage ou gros manque pour l'OM? La réponse reste incertaine. Toujours est-il que la formation phocéenne reste sur un revers à domicile face au LOSC (1-2) dimanche dernier et doit à tout prix éviter une nouvelle défaite qui la relèguerait à sept points de la tête. Mais l’OM respire actuellement tout sauf la sérénité. Sans réel buteur attitré, fébrile en défense et en panne de créativité à mi-terrain, le champion en titre se doit de réagir. Dès demain dans le cadre du choc de la 27e</span> journée de Ligue 1? Éléments de réponse dans le Nouvelliste de demain... </span></div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-20291266008455590802011-02-24T19:15:00.003+01:002011-02-28T12:08:19.571+01:00La folie jaune et noire<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold;"><span class="Apple-style-span" style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Honneur à l'Allemagne et au Borussia Dortmund cette semaine. </span><b>Largement en tête de la Bundesliga, le club de la Ruhr renoue enfin avec son glorieux passé. Sa jeunes pousses motivés et gonflés à bloc s'en vont samedi du côté de Munich défier le champion en titre. Passation de pouvoir?</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-5E6PWDzKf1w/TWaezGoM7aI/AAAAAAAAAKI/jyM02D9malU/s1600/Westfalenstadion-001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="192" src="http://2.bp.blogspot.com/-5E6PWDzKf1w/TWaezGoM7aI/AAAAAAAAAKI/jyM02D9malU/s320/Westfalenstadion-001.jpg" width="320" /></a></div><a name='more'></a><div style="text-align: justify;">Weidenfeller - Pisczek, Santana, Hummels, Schmelzer – Bender, Sahin - Götze, Lewandowski, Grosskreutz - Barrios. Ces noms sonnent mal, sont anti-sexy au possible et ne vous disent probablement rien du tout. Et pourtant: il s’agit pourtant de la formation alignée par le Borussia Dortmund le week-end dernier contre Sankt-Pauli (2-0). Un onze qui caracole de manière insolente en tête de la Bundesliga allemande depuis novembre dernier et dispose même d’une confortable marge de dix points sur le Bayer Leverkusen à onze journées de la fin du championnat. Le Bayern, troisième, pointe lui à treize longueurs.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Le public du défunt Westfalenstadion – le stade s’appelle maintenant Signal Iduna Park en raison du sponsoring de l’entreprise d’assurance du même nom – se prend donc à rêver d’un nouveau sacre, le dernier titre remontant à neuf ans déjà (2002). Depuis, le mythique club allemand a connu une longue traversée du désert. Bien loin de la gloire d’une Ligue des Champions glanée en 1997 (Même Chapi, son gros cul et son crochet magique étaient de la partie, c'est dire si ça date!), le géant de la Ruhr a connu l’agonie financière. Proche de l’implosion entre 2003 et 2005, il s’en est malgré tout tiré et se reconstruit petit à petit. Jürgen Klopp, en entraîneur-batisseur, érige depuis 2008 les fondations de l’équipe actuelle. Et il a semble-t-il trouvé la recette: un cocktail à base de jeunesse et d’insouciance et parfois d'un peu de tarte quand même.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette saison, la moyenne d’âge des formations alignées par Jürgen Klopp dépasse en effet péniblement les 23 ans. En pointe, le Paraguayen Lucas Barrios fait même figure de vété du haut de ses 26 ans! Des jeunes pleins de culot et pétris de talent, à l’image de Sven Bender (21 ans), Kevin Grosskreutz (22 ans), Mats Hummels (22 ans), Marcel Schmelzer (23 ans) et Mario Götze (18 ans) tous convoqués par Joachim Löw dans la Manschaft appelée à défier l’Italie le 9 février dernier. Mathias Sammer, directeur technique national et icône à Dortmund présente même le cadet de ces internationaux, Mario Götze, comme «l’un des plus grands talents de l’histoire du football allemand». Rien que ça! Il est jeune, il est bon, on imagine bien qu'Arsène Wenger lorgne dessus mais que Chelsea l'arrachera finalement à coup de millions!!</div><br />
<div style="text-align: justify;">Mais le Borussia Dortmund ne se résume pas à sa jeune garde germanique. Révélation de cette année, le Japonais Shinji Kagawa incarne également l’insolente réussite des jaunes et noirs. Recruté pour trois fois rien (350'000 euros) l’été dernier en provenance du Cerezo Osaka, le jeune homme de 21 ans a parfaitement su s’adapter pour devenir incontournable. Blessé lors de la demi-finale de la Coupe d’Asie des nations en janvier dernier, il sera toutefois absent pour le reste de la saison et manquera donc le déplacement munichois. Un choc à suivre samedi sur le coup de 18h30! Pour la chaîne, débrouillez vous! Quant à l'article en version intégrale, il est à découvrir dans le Nouvelliste de demain.</div><script src="http://soufiane.leblogger.com/js/souf/archive-label.js">
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</script>Giggs22http://www.blogger.com/profile/03260554533890138377noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1997983694826063003.post-36685300784429500802011-02-09T09:30:00.002+01:002011-02-22T10:11:02.146+01:00Eden Hazard, le joyau de la Ligue 1<div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;"><span class="Apple-style-span" style="color: #3366ff;">PORTRAIT DE LA SEMAINE</span> Elu meilleur espoir du championnat de France lors des deux dernières saisons, « la pépite belge », tout juste 20 ans, fait actuellement les beaux jours du club nordiste de Lille, actuel leader de la Ligue 1. Avant de probablement s’en aller vers d’autres horizons plus prestigieux lors du prochain mercato.</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial,sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 18px;"><b><br />
</b></span></span></div></div><span style="font-size: small;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_RDDrGxiASK0/TVFiqnb7TCI/AAAAAAAAAdk/1B6JVf6Z3js/s1600/hazard-eden.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5571342698314157090" src="http://1.bp.blogspot.com/_RDDrGxiASK0/TVFiqnb7TCI/AAAAAAAAAdk/1B6JVf6Z3js/s320/hazard-eden.jpg" style="cursor: pointer; display: block; height: 203px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a></span><br />
<div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;"><a name='more'></a>Son prénom n’est pas un hasard. Eden, c’est le paradis.</span></b></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"> L’adresse de son domicile natal ? Avenue du stade... Avec un père et une mère tous deux footballeurs professionnels, le jeune Hazard avait un avenir tout tracé, celui d’un Belge pétri de talent. Recruté par le LOSC (Lille Olympique Sporting Club) à l’âge de 14 ans, il est lancé, pour la première fois chez les pros, par Claude Puel, alors entraineur des « Dogues », un 25 novembre 2007 sur la pelouse de Nancy. Une année plus tard et à l’âge de 17 ans, il inscrit son premier but face à Auxerre. Voilà pour l’histoire.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p> </o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;">Aujourd’hui, Lille est en tête de la Ligue 1 et il le doit beaucoup au meilleur joueur actuel de l’Hexagone. Certes, les « Dogues » sont la formation la plus séduisante du championnat par leur collectif bien huilé, il n’empêche que l’influence du jeune belge dans l’équipe ne cesse de croître. Passeur décisif à six reprises cette saison, Hazard aime faire marquer. Sa complicité avec le meilleur buteur du championnat, Moussa Sow (16 buts), et Gervinho (10 buts) fait d’ailleurs de Lille la meilleure attaque du championnat avec 40 buts. Si les Nordistes avaient craqué lors de l’ultime journée la saison dernière, ils paraissent avoir cette année l’expérience pour aller chercher un titre qui fuit le club depuis 56 ans. Invaincus depuis le 24 octobre 2010 et une défaite 1-3 face à l’OM, les Lillois viennent d’enchaîner douze matchs sans défaite en championnat, le dernier sur la pelouse de l’AJ Auxerre de Stéphane Grichting dimanche dernier (1-1). « <i>Leur jeu, basé sur l’attaque, est impressionnant. Ils peuvent à tout moment faire la différence grâce à leur collectif mais également grâce à de très bonnes individualités. Lille est un candidat sérieux pour le titre – </i>les Dogues comptent actuellement cinq points d’avance sur leurs poursuivants Paris et Rennes - <i> et c’est également l’équipe qui présente le meilleur jeu de toutes les formations de tête »</i> souligne le Valaisan.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p> </o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><i><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;">« Un crack du futur »</span></i></b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><i><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></i></b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;">En deux saisons chez les pros, Eden Hazard a déjà remporté deux titres individuels. Elu meilleur espoir du championnat en 2008/2009 et 2009/2010, le Belge impressionne même les plus grands, dont son idole Zidane. « <i>C’est un crack du futur. Je l’engagerais au Real les yeux fermés » </i>avait déclaré Zizou au quotidien <i>Le Monde</i> en avril 2010. En Belgique, on fait de Hazard le nouvel Enzo Scifo et huit ans après la dernière participation de la sélection belge à une coupe internationale, le pays se met aujourd’hui à rêver. Comparé à Iniesta ou encore à Messi, le jeune homme d’1m70 s’identifie plus à Cristiano Ronaldo. « <i>J’aimerais ressembler à Cristiano. Pour moi, c’est le meilleur joueur du monde et je pense que je suis plus comme lui »</i> avait déclaré Eden en janvier dernier sur le plateau de <i>Téléfoot</i>. Tout comme le Portugais, Hazard sait faire la différence et sa qualité de dribble ainsi que sa vitesse font de lui un réel danger pour les défenses adverses. Rudi Garcia, son entraineur à Lille, pouvait le confirmer au micro de <i>Canal Plus</i> en début d’année. « <i>En France, on n’a plus beaucoup de joueurs capables de dribbler et Eden fait partie de ces joueurs qui sont capables de faire la différence individuellement »</i>. Pour Stéphane Grichting, contacté par téléphone en début de semaine, « <i>il est bourré de talent, va très vite joue intelligemment. Hazard est tout le temps en mouvement, il est imprévisible et c’est très difficile de défendre sur lui. »</i></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><i><o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p> </o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;">Eden Hazard aime les beaux gestes et c’est un surdoué. Cependant, comme Cristiano Ronaldo, le Belge a tendance à irriter ses adversaires de dribbles inutiles et de passes du dos alors que le score est pourtant large. Expulsé pour une faute d’énervement sur Hazard le 19 janvier dernier, le défenseur de Nancy André Luiz n’a pas aimé l’attitude du jeune belge. « <i>Alors que le score était de 3-0 pour Lille, il nous chambrait avec le ballon en attendant l’adversaire après l’avoir dribblé pour lui refaire un dribble. C’est un manque de respect, même ses coéquipiers m’ont dit qu’il avait exagéré » </i>avait-il déclaré à la presse française après la rencontre. Grichting, lui, n’a jamais eu affaire à ce côté du belge. « <i>On a peut-être l’impression qu’il en fait trop parce qu’il est trop fort. Il est très aisé et à énormément de qualités. Il peut et sait tout faire, et il veut le montrer sur le terrain. » </i>Les coéquipiers d’Hazard ne manquent, eux non plus, pas de souligner la classe d’un joueur qui rêve un jour de devenir Ballon d’Or. Dans une émission consacrée au portrait du jeune belge, son capitaine à Lille, Rio Mavuba, avait déclaré : « <i>C’est une pépite. C’est pour le moment le joueur le plus talentueux que j’ai croisé. Il a les pieds magiques et un coup d’œil hors norme. »</i> Le prodige belge fait tourner les têtes de ses adversaires en Ligue 1. Mais pour combien de temps encore ?</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: small; line-height: 115%;"><o:p> </o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;">Arsenal et Chelsea intéressés</span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="font-size: small;">Car en effet, les sollicitations des grands clubs ne manquent pas autour d’Eden Hazard. Les dirigeants lillois voudraient le voir évoluer dans le nouveau stade, prévu en 2012, mais il sera difficile de résister aux appels des clubs étrangers. Sous contrat jusqu’en 2014 avec le LOSC, Hazard ne devrait cependant pas rempiler pour une saison supplémentaire dans le Nord de la France. Si le Real avait déjà montré son intérêt, le manager d’Arsenal Arsène Wenger en a fait de même récemment sur la chaîne anglaise <i>Sky Sports</i>. « <i>On le connait bien et on l’a observé à de nombreuses reprises. Je le suis depuis longtemps mais je ne veux pas encore contacter le LOSC. Dès qu’il sera transférable, nous verrons s’il y a possibilité de le faire signer.</i> » Selon le très sérieux quotidien britannique <i>The Independent</i>, le virtuose belge serait également sur les tablettes de Chelsea, qui souhaite le recruter l’été prochain afin de poursuivre sa politique de rajeunissement de l’effectif initiée cet hiver avec les arrivées de Fernando Torres et David Luiz. Eden Hazard en Angleterre ? Une affaire à suivre dès le mercato prochain. « <i>Il a franchit un pallier et a désormais les qualités pour s’imposer dans un grand club » </i>pouvait encore conclure Stéphane Grichting.</span><o:p></o:p></span></div></div>Rennyhttp://www.blogger.com/profile/15246923795437027192noreply@blogger.com3