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L'INFO DU JOUR

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mercredi 6 avril 2011

Frei-Streller: quelle complémentarité!

HUMEUR  Maaaais eeeeuh Ottmaaar, les autres ils se moquent de nous et sont pas gentils. Et pis le public nous siffle! Aller, un supo et au dodo Alex et Marco! 

Fink les aligne à la pointe de son "fzébé". Streller y fait valoir son double mètre, Frei son sens du but. Pour la vitesse, on repassera... par les côtés, avec Stocker et Shaqiri. Voilà le quatuor bâlois qu'Hitzfeld a maintes fois tenté de Ctrl C/Ctrl V à sa Nati. Un quatuor qui, comme par magie, n'agissait alors plus. Après la grande déprime bulgare, Frei avouait savoir "pourquoi" il n'est "pas le même tueur devant le but avec la Suisse qu'avec le FC Bâle". Mais il "ne (nous) le dirai pas". Genre, j'veux foutre la merde, mais pas trop quand même. Quel courage! Nous, on sait pourquoi. Si Alex ne marque plus en Nati, c'est qu'il y a toujours un "mais". A Malte, il prenait les contours d'un portier, Haber (!), bien trop impressionnant pour tirer un pénalty dignement. En Bulgarie, c'est par contre juste à sa mais-forme que Frei pouvait s'en prendre. 

Le capitaine et meilleur buteur de l'histoire de l'équipe nationale (non, ce n'est pas Chapi, ni Kubi!) quitte donc le navire. Un radeau à la dérive, certes, mais une embarcation quand même. Lui qui avait décidé de mettre un terme à sa carrière internationale en juin revient sur sa décision. Sur le fond, on ne s'en émouvra pas trop. Pour la forme, par contre... Ce pain Frei, nous refait le coup de l'enfant pourri gâté! Oooh, ça va pas? Tes coéquipiers ne sont pas gentils avec toi? Ils n'acceptent pas tes remarques et se moquent de toi quand tu rates une montagne? Mais encore heureux. Avec un comportement de diva et des jambes qui divaguent, Frei s'est mis son équipe à dos. Et comme il n'était plus capable d'envoyer un coup-franc supersonic dans la lucarne pour sauver les apparences (Eh oui, Bedenik et König ne sont pas internationaux!), Alex s'est peu à peu marginalisé pour devenir "Frei-ment de trop".

Du coup, après avoir tenté de criser, de se faire mal ou de jeter sa lolette par terre pour attirer l'attention, Alexli a décidé de fuguer. Une fuite orchestrée avec son pote Marcolino, partenaire de promo aussi grand que benêt qui le suivra sans broncher,  juste avant le dernier exa, alors que les deux ados sont en position de redoublants. Préférant fuir qu'assumer (on le leur pardonnera, ils n'ont que 10 ans), les Laurel & Hardy bâlois s'en sont hardis pour prendre la poudre d'escampette. Frei le cerveau, Streller le blaireau. La police a finalement retrouvé les deux ados dans la campagne bâloise, Alex allongé dans les bras de Marco, tous deux en pleurs...

Ce que cette histoire ne dit pas, c'est qu'Alex et Marco ont probablement une idée derrière la tête en annonçant leur retraite maintenant. Justement critiqués pour leurs performances très modestes en équipe nationale ces derniers temps, les deux acolytes s'en vont au moment où le marasme est le plus total derrière eux. Hormis Derdiyok, sur qui reposera d'ailleurs toute la pression à Wembley, personne ne semble en mesure de leur succéder. Gavranovic, qui plus est en béquilles actuellement, n'a encore rien prouvé, Ben Khalifa squatte les bancs d'Allemagne et sera bientôt en mesure d'en proposer un guide du routard, tandis que derrière eux, le calme semble aussi plat que la cuisse de Streller. Les deux bâlois espèrent donc probablement que leur absence montrera leur importance ou, au moins, le rôle ingrat qui leur était confié. Prions pour que Derdiyok leur donne tort!

Enfin, ce billet d'humeur se termine avec une pensée pour un autre international à la retraite. "Pour moi, c'est un bien que Frei arrête. Depuis 18 mois, il faut reconnaître qu'il a apporté plus de problèmes qu'autre chose au sélectionneur. Ce n'était plus le même Frei qu'avant, et il n'avait plus forcément d'influence positive. Quant à Streller, il retourne toujours chez maman dès que cela ne va pas. C'est un joueur qui n'a pas de caractère", a déclaré... Stéphane Henchoz dans Le Matin de ce jour. Oui, Stéphane Henchoz, l'homme de la passe en retrait ratée contre la Slovénie de Zahovic en 2001, oui Henchoz, celui qui n'était plus que remplaçant en équipe nationale lors du championnat d'Europe portugais synonyme de retour suisse aux affaires internationales, Stéphane Henchoz toujours, qui a réussi l'exploit de connaître la relégation à la tête d'un des plus gros budgets de première ligue (Bulle 2009/10) pour sa première expérience en tant qu'entraîneur. Un peu comme si Streller, dans quelques années, se permettait de critiquer le départ à la retraite anticipé de Senderos.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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