GRAND FORMAT Le Barça et Arsenal s'affrontent ce soir pour la cinquième fois ces cinq dernières années. Si les Gunners, Almunia en tête, ont eu passablement de peine contre la jouerie catalane, ils s'approchent du niveau du grand Barça, référence actuelle. Leur victoire du match aller ne doit toutefois pas faire oublier des statistiques qui ne plaident pas en leur faveur. Le Barça semble plus que jamais le favori désigné de ce match retour tant attendu.
Deux défaites, un nul et une victoire. Voilà le bilan des Gunners face au Blaugranas depuis 2006, année ou le onze de Franck Rijkaard s'imposait en finale de la Champions League au Stade de France. Depuis, les jeunes ont pris le relai et les gamins d'Arsène Wenger ont parait-il progressé pour enfin devenir des hommes. Pour beaucoup, ils semblent même de plus en plus proches de venir à bout du grand Barça. 2011 sera-t-elle la bonne année? Retour sur les quatre précédents duels afin de mieux juger si les kilomètres qui séparaient encore un Mes che d'un simple club l'an dernier se sont transformés en mètres ou même centimètres près de douze mois après.
Barcelone - Arsenal 2-1, buts: 36e Campbell 1-0, 75e Eto'o 1-1, 80e Belletti 2-1.
Barcelone: Valdes - Oleguer (72e Belletti), Puyol, Marquez, Van Bronckhorst - Van Bommel (61e Larsson), Edmilson (46e Iniesta), Deco - Giuly, Eto'o, Ronaldinho. Entraineur: Rijkaard.
Arsenal: Lehmann - Eboué, Campbell, Touré, Cole - Gilberto Silva, Fabregas (74e Flamini) - Ljunberg, Pires (21e Almunia), Hleb (85e Reyes) - Henry. Entraineur: Wenger.
Ce soir, seul quatre rescapés de cette finale fouleront la pelouse du Camp Nou (Fabregas, Valdes, Puyol et Iniesta), c'est dire si les choses ont changé en une petite demi-dizaine d'années. Si votre mémoire ne vous trahit pas, vous vous rappelez certainement de la sortie Schumaresque de ce bon vieux Jens qui faisait tomber un Eto'o bien lancé avant que Giuly ne conclue l'action. Un brin prompt, M. Hauge oubliait de laisser l'action se poursuivre et décidait de brandir une biscotte rouge au portier allemand. Après avoir rouspété, les Barcelonais savent maintenant que cette décision leur a probablement permis de sortir vainqueur de ce duel., comme elle les aidera à remporter les deux suivants. Si si, car le bien nommé Almunia, alors remplaçant (rassurez vous, il l'est de nouveau maintenant!) faisait son apparition. En un peu plus d'une heure de jeu, le triste hispanique trouvait le moyen de se prendre un but de Belletti entre les cannes et dans un angle impossible... bref, la totale! Le pire c'est qu'il venait de se faire surprendre par Eto'o dans un angle tout aussi fermé cinq minutes plus tôt! Et Thierry Henry, tout en nonchalance alors que ses jambes lui permettaient encore de briller, de valider par cette défaite son transfert barcelonais qui aboutira une année après ce revers. Robert Pirès pleure encore maintenant son départ raté d'Arsenal.
ACTE II: Mercredi 31 mars 2010, Quarts de finale de Champions League, Emirates Stadium
Arsenal - Barcelone 2-2, buts: 46e, 59e Ibrahimovic 0-2, 69e Walcott 1-2, 85e Fabregas (pén.) 2-2
Arsenal: Almunia - Sagna (66e Walcott), Gallas (44e Denilson), Vermaelen, Clichy - Song, Fabregas, Diaby - Nasri, Bendtner, Arshavin (27e Eboue). Entraineur: Wenger.
Barcelone: Valdes - Alves, Piqué, Puyol, Maxwell - Xavi, Busquets, Keita - Messi (87e Milito), Ibrahimovic (77e Henry), Pedro. Entraineur: Guardiola.
Ce jour-là, Barcelone a frappé 17 fois au but, contre 6 pour Arsenal. Ces chiffres ne sont pas de la pure fiction ayant pour but d'accentuer la nette domination barcelonaise. Ils proviennent simplement de l'UEFA qui tient les stats. Archi-sollicité Almunia a même eu l'occasion d'être bon le temps d'une soirée... non quand même pas! Juste l'espace de 45 minutes avant de se faire lober comme un puceau de 15 ans tout hésitant sur le 1-0 d'un Ibra qui n'en demandait pas tant. Mais si vous vous souvenez bien, Valdes trouvait aussi le moyen d'en prendre une sous le bras apportant sa contribution à la remontée londonienne, un peu comme cette année. Après le match, Arsène Wenger positivait cette parité: "Si vous n'avez pas la force mentale, vous pouvez vous faire corriger 5-0, mais nous sommes revenus à 2-2". C'est un fait! La correction a elle eu lieu au match retour. On y vient...
Barcelone: Valdes - Alves, Piqué, Puyol, Maxwell - Xavi, Busquets, Keita - Messi (87e Milito), Ibrahimovic (77e Henry), Pedro. Entraineur: Guardiola.
Ce jour-là, Barcelone a frappé 17 fois au but, contre 6 pour Arsenal. Ces chiffres ne sont pas de la pure fiction ayant pour but d'accentuer la nette domination barcelonaise. Ils proviennent simplement de l'UEFA qui tient les stats. Archi-sollicité Almunia a même eu l'occasion d'être bon le temps d'une soirée... non quand même pas! Juste l'espace de 45 minutes avant de se faire lober comme un puceau de 15 ans tout hésitant sur le 1-0 d'un Ibra qui n'en demandait pas tant. Mais si vous vous souvenez bien, Valdes trouvait aussi le moyen d'en prendre une sous le bras apportant sa contribution à la remontée londonienne, un peu comme cette année. Après le match, Arsène Wenger positivait cette parité: "Si vous n'avez pas la force mentale, vous pouvez vous faire corriger 5-0, mais nous sommes revenus à 2-2". C'est un fait! La correction a elle eu lieu au match retour. On y vient...
ACTE III, mardi 6 avril 2010, quarts de finale, match retour, Camp Nou
Barcelone - Arsenal 4-1, buts: 17e Bendtner 0-1, 21e,37e, 42e, 88e Messi 4-1
Barcelone: Valdes - Alves, Marquez, Milito, Abidal (53e Maxwell) - Xavi, Busquets, Keita - Messi, Bojan (56e Touré), Pedro (86e Iniesta). Entraineur: Guardiola.
Arsenal: Almunia - Sagna, Silvestre (63e Eboué), Vermaelen, Clichy - Denilson, Diaby - Walcott, Nasri, Rosicky (73e Eduardo) - Bendtner. Entraineur: Wenger.
Ce soir là, Wenger a probablement été satisfait de la deuxième mi-temps de ses hommes, au cours de laquelle ils n'ont pris qu'un but, et encore, en toute fin de match. Almunia a dû sérieusement songer à installer un grillage entre ses cannes et Silvestre a probablement compris que le foot de haut niveau était fini pour lui, malgré un une deux plein d'automatismes avec Messi sur l'égalisation catalane. Les Gunners diront qu'ils étaient trop affaiblis par les blessures pour jouer leur chance à fond. Les Barcelonais n'objecteront pas. Eux ont tout de même osé l'association Marquez-Milito derrière. Mais chuuut.
ACTE IV, mercredi 8 mars 2011, huitième de finale aller de Champions League, Emirates Stadium.
Arsenal - Barcelone 2-1, buts: 26e Villa 0-1, 78 Van Persie 1-1, 83e Arshavin 2-1.
Arsenal: Szczesny - Sagna, Djourou, Koscielny, Clichy - Song (68e Arshavin), Wilshere - Walcott (77e Bendtner), Fabregas, Nasri - Van Persie. Entraîneur: Wenger.
Barcelone: Valdes - Alves, Piqué, Abidal, Maxwell - Xavi, Busquets, Iniesta (89e Adriano) - Pedro, Messi, Villa (68e Keita). Entraineur: Guardiola
Tout a déjà été dit et écrit sur ce match ("deux vainqeurs: Arsenal et le football"). Avec ces atouts là (Van Persie, Walcott, Nasri et Fabregas enfin réunis), Arsène doit se dire que c'est possible, même si le Barça a une nouvelle fois eu la balle 60% du temps (stat UEFA à nouveau, je ne mens pas). Le problème, c'est que Walcott et probablement Van Persie ne seront pas de la partie ce soir. Au delà du doute Van Persie, une autre interrogation de taille pointe avant ce choc au sommet: la paire Djourou - Koscielny fera-t-elle à nouveau l'affaire? Après son erreur fatale en finale de Coupe de la League, l'ancien Lorientais avait parait-il le moral au fond des chaussettes. S'il joue ce soir (ce qui devrait être le cas, l'alternative Squillaci ne semblant pas meilleure!), enfiler deux paires de bas semble vivement conseillé s'il ne veut pas définitivement égarer ce moral déjà affaibli. Quoique, les supporters londoniens ont également leurs raison d'espérer: la charnière central Puyol-Piqué du Barça sera absente. Reconfiguré, le onze de Guardiola pourrait également se montrer plus friable. A voir ce soir... Pour ce qui est des pronostics, cet article pour le moins partisan montre bien que je ne crois pas aux miracles.
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