GRAND FORMAT Le FC Sion a réussi le hold up parfait hier soir à Zurich et se hisse en 1/2 finale de la Coupe de Suisse. Il y affrontera Bâle (ou Bienne, donc Bâle) à... Tourbillon. Après plus de 5 ans d'attente, les supporters valaisans pourront à nouveau encourager les leurs à domicile en coupe. Cap sur une nouvelle finale? Pas si sûr...
Photo: lenouvelliste.ch
Les réalisateurs de "Inside Man" ou de la série des amis de Danny Ocean peuvent aller se cacher. Pour réaliser un casse parfait, c'est vers le scénario du Letzigrund hier soir qu'il faut se tourner. Les ingrédients d'un hold up réussi? Un garde bien rodé (Andris Vanins), un infiltré (le jeune Abrashi auteur d'une perte de balle fatale sur le 0-1), un système défensif défaillant et laxiste (au niveau du marquage sur le 1-2) et une bonne dose de "chatte". Parce qu'il en faut... Et pas besoin d'être des foudres de guerre pour y parvenir, juste des escrocs. La preuve, même Dragan Mrdja peut le faire!
Vous l'aurez compris, le FC Sion a bel et bien volé le match d'hier soir pour se hisser en 1/2 finale de la Coupe de Suisse. Trop rapidement en tête, les Sédunois ont fait preuve d'une suffisance incroyable avant de logiquement se faire reprendre par des sauterelles toutes émoustillées qui multipliaient les missiles balancés des 20 mètres en direction de Vanins. La qualification ne pouvait qu'échapper au FC Sion se disaient alors les spectateurs sédunois les plus sensés. Faux, leur rétorquait Obradovic, meilleur sédunois sur le terrain avec l'ange gardien letton, qui leur prouvait le contraire sur la troisième occasion valaisanne du match. Douze pommes et deux cuistots (Obra et Vanins) pour une tarte incroyable!
Les Valaisans se qualifient donc pour la 3ème fois en six ans pour le dernier carré de cette compétition, justifiant ainsi le statut magique de la coupe en Valais. Pour rappel, les deux dernières fois que les Sédunois s'étaient hissés jusqu'au stade des demi-finales, ils avaient fini par ramener la Coupe sur la Planta! Alors qu'il ne reste qu'une marche, mais de taille, le public valaisan se reprend à rêver d'une nouvelle vague rouge et blanche sur Berne, ville mythique ou le FC Sion ne fait que perdre, sauf en finale de coupe! Mais on n'en est pas encore là....
Les Valaisans se qualifient donc pour la 3ème fois en six ans pour le dernier carré de cette compétition, justifiant ainsi le statut magique de la coupe en Valais. Pour rappel, les deux dernières fois que les Sédunois s'étaient hissés jusqu'au stade des demi-finales, ils avaient fini par ramener la Coupe sur la Planta! Alors qu'il ne reste qu'une marche, mais de taille, le public valaisan se reprend à rêver d'une nouvelle vague rouge et blanche sur Berne, ville mythique ou le FC Sion ne fait que perdre, sauf en finale de coupe! Mais on n'en est pas encore là....
Et pour cause: la finale se déroulera cette année à Bâle! Excuse toute trouvée en cas de première défaite en finale ou bonne raison de s'arrêter au stade des demis? L'Après match tente d'apporter quelques éléments de réponse à cette interrogation.
Première (et peut-être seule) raison de se réjouir de ce tirage? Il vaut mieux rencontrer le FCB en demi chez soi plutôt qu'en finale dans son Sankt-Jakob fétiche. Et la Coupe est de retour en Valais après plus de 5 ans de disette, on va quand même pas s'en plaindre?! La dernière rencontre à domicile remonte en effet au 11 décembre 2005 face à Bellinzone (1-0). Le hasard a en ce sens bien fait les choses!
Mais le hic, car il y en a un, forcément, c'est qu'en cas de qualification Laurent Roussey et ses hommes se farciraient le FC Zurich (oui, d'accord, on anticipe, mais Xamax....). Pas top lorsqu'on sait que les Valaisans n'ont plus battu le FCZ depuis 1944 (à l'époque, on jouait encore avec un ballon en peau de mouton...)! Faut-il dès lors avoir peur d'une nouvelle finale ou y croire plus que jamais? Christophe Moulin, en 2006, l'avait dit à ses proches en rentrant de Winterthur après la 1/2 finale: "Merde, on est en finale contre YB...". Il est vrai qu'à l'époque, Sion végétait encore en Challenge League et que la perspective de rencontrer le YB d'Hakan Yakin en finale n'avait rien de très réjouissant. Il n'empêche: la magie de la Coupe avait à nouveau opéré. En finale de coupe, les joueurs sédunois se trouvent à chaque fois des ressources et une solidarité insoupçonnées. Comme quoi, en finale, tout semble possible...
Mais le hic, car il y en a un, forcément, c'est qu'en cas de qualification Laurent Roussey et ses hommes se farciraient le FC Zurich (oui, d'accord, on anticipe, mais Xamax....). Pas top lorsqu'on sait que les Valaisans n'ont plus battu le FCZ depuis 1944 (à l'époque, on jouait encore avec un ballon en peau de mouton...)! Faut-il dès lors avoir peur d'une nouvelle finale ou y croire plus que jamais? Christophe Moulin, en 2006, l'avait dit à ses proches en rentrant de Winterthur après la 1/2 finale: "Merde, on est en finale contre YB...". Il est vrai qu'à l'époque, Sion végétait encore en Challenge League et que la perspective de rencontrer le YB d'Hakan Yakin en finale n'avait rien de très réjouissant. Il n'empêche: la magie de la Coupe avait à nouveau opéré. En finale de coupe, les joueurs sédunois se trouvent à chaque fois des ressources et une solidarité insoupçonnées. Comme quoi, en finale, tout semble possible...
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