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HUMEUR Depuis qu’il s’est acheté Chelsea en juillet 2003, Roman Abramovich a offert au club londonien non seulement une dimension mondiale, mais également pas mal de titres…nationaux. Seule une compétition européenne, et plus spécialement la coupe aux grandes oreilles, manque encore à sa salle des trophées. Une résistance qui a peut-être ses raisons...

Chelsea, depuis l’arrivée de son tsar russe il y a 8 ans déjà (oui souvenez-vous c’était l’époque des Hasselbaink et autres Geremi), c’est ce qui se fait de plus lourd en Angleterre avec Manchester United : 3 Premier League (2005, 2006 et 2010), 3 FA Cup (2007, 2009 et 2010) et 2 coupes de la League (2005 et 2007) glanées. Les machines de guerres achetées par Abramovich réussissent bien en Angleterre dans un championnat très physique, par contre ils peinent à s’imposer en Europe face à des équipes plus techniques comme Barcelone ou… plus «chatteuses» comme Monaco (élimination face à l’équipe du rocher de Shabani Nonda et Dado Prso en 2004). Pourtant, depuis quelques années, Chelsea semble de plus en plus proche de soulever un trophée européen. En 2008, ce n’est que lors de la séance des tirs aux buts face à Manchester United qu’ils se sont inclinés. La faute à ce bon vieux John Terry qui négligeait les préliminaires et s’écroulait avant de tirer (On l’a connu plus prompt en d’autres circonstances). Un an plus tard, en 2009, ils ne doivent leur élimination qu’à une «fucking disgrace» arbitrale, but d’Iniesta à la 93e alors que l’arbitre avait auparavant omis de siffler sept pénalties pour les Blues (c’est Ballack qui l’a dit). Alors peut-être que ça sera pour cette année? Les fans de football ne le souhaitent pas!

Paolo Urfer, sors de ce corps

Abramovich c’est donc pas mal de titres, mais c’est aussi près de 400 millions d’Euros dépensés en transferts en moins de huit ans. Une somme qui choque ses propres joueurs. Petr Cech déclarait d’ailleurs à un journaliste qui venait de lui annoncer le coût de David Luiz : «c’est vrai que ça casque» (Oui je sais, elle est pas très bien amenée celle là)! Alors bien sûr, il y a des réussites, par exemple l’acquisition de Didier Drogba dont les 140 buts pour les blues rentabilisent à peu près le chèque de 38 millions d’Euros avec lequel l’OM s’est payé des Brandao et des Ben Arfa. Mais quand Abramovich se prend pour Urfer, ça nous donne des Zaki et des Nwaneri, mais… à une toute autre échelle. 20 Millions d’Euros pour un Paulo Ferreira, ça fait tout de même cher pour un gars qui n’évolue qu’en coupe de la League (et encore, à partir des demi-finales on remet le titulaire). Dans le même registre on trouve des Asier Del Horno (12 million d’Euros pour tenter de briser la carrière de Messi), Mateja Kezman (8 millions d’Euros pour 4 buts), Shaun Wright-Phillips (23 millions d’Euros pour se permettre une stat’ d’un but tous les 13 matches). On peut encore citer Hernan Crespo et plus récemment Ramires qui, au vu de ses prestations actuelles (je parle de ses performances pas de ses prestations salariales), sent le fiasco à plein nez.

La revanche d’une blonde?

Je sais, je sais, vous allez me dire que j’ai oublié le plus grand fiasco de l’ère Abramovich. Eh ben non! Même si ses stats sont honorables lors de son passage à Chelsea (22 buts en 76 matchs), on ne peut que qualifier Shevtchenko (et ses 42 millions d’Euros d’indemnités de transfert) de fiasco tant il a été fantomatique en comparaison du Dieu que il était du côté de Milan.  Il y a toutefois une explication des plus plausibles à cet échec:  un blond ne peut pas réussir à Chelsea, tout simplement ! Le phénomène s’est produit avec Robben, il se reproduira avec Torres! Vous allez me dire : «Et Gudjohnsen ? Et Damien Duff ? Et Groenkjaer?» Et ben je vous réponds qu’ils sont chauves ou roux !

Il est dès lors plus simple d’expliquer à la vieille ivrogne de la tribune Est du stade de Tourbillon pourquoi Jonas Elmer n’as jamais disputé un match avec l’équipe première de Chelsea…. A moins que…. Oui, c’est vrai, ça aurait été un sacré scandale!