Quand on va à St-Jacques, nous, ce n'est pas pour apercevoir le tombeau de l'apôtre Saint Jacques, mais pour vénérer la momie de l'apôtre Dragan. Notre centre-avant de pacotille qui bouffe les matchs les uns après les autres jusqu'à envoyer les espoirs de titre sédunois au "compost"! Cette fois, c'est fait. Onze points séparent le leader bâlois du petit FC Sion condamné à terminer sa saison dans le ventre mou du classement. Sion, c'est un peu comme Dominguez qui fait des abdos pendant 7 mois pour tout arrêter d'un coup. Mais bon, le Colombien n'a pas que le ventre qui est mou, son attitude l'est encore plus. Pas de quoi choper la mi-molle en l'observant quoi... Si physiquement, Alvaro n'est en rien transparent, dans le jeu, il a montré au public du parc St-Jacques qu'il excellait particulièrement au jeu du cache-cache. Jusqu'à se faire surnommé, par les plus mauvaises langues, de Fantomas ou de Casper. A en rendre jaloux Dragan le Grand!
Non, à Sion, quand on va à St-Jaques, ce n'est pas pour un pèlerinage catholique. On n'y va pas à pied, à vélo ou à cheval comme le font les croyants. Nous, on n'y croit pas, on va en bus et on tombe dans l'en-bus-cade. Certes, les joueurs trottinent comme des poneys sur la pelouse, mais pas question de parler de sabot-tage. Non l'arbitre n'a pas bouffé le match, Sion se l'est croqué tout seul. Pas question non plus d'augmenter la cadence et de passer au braquet supérieur dans la remontée au score une fois mené 1-0. Dans l'ascension au sommet du col de la Super League, les Sédunois termineront dans le grupetto. En compagnie de Thoune et Xamax. Un peu à la manière d'un Cadel Evans, éternel favori du Tour de France, incapable de suivre les meilleurs quand les pentes augmentent.
Non, Sion ne sera jamais maillot jaune. Une couleur qui, ces temps-ci, caractérise plutôt leur rire. Si tentés ils étaient de le faire. Depuis 1997, les Valaisans ne se sont jamais imposés au parc St-Jacques. Si l'on songe que ce fut lors de l'année du titre, le présage de cette année n'est pas bon. Et de toute manière, qui y croyait encore? A part les quelques pelés du gradin Nord. A Sion, on est des condamnés et il ne servira à rien de prier. Non, le club de la capitale n'a pas la carrure du FCB, il n'a pas l'effectif du leader bâlois. Il ne rivalisera donc pas avec Frei et compagnie dans la course au titre. A Sion, cet espoir est à jeter, au "compost". Lieu sacré et habituel de Tourbillon dans lequel on pourrait être tenté de jeter Dragan et Alvaro, si Christian nous laisse un peu de place... Il est pas tout fin Bernard!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire