l'info du jour

________________________________________________________________________________________________

L'INFO DU JOUR

Le blog "L'après match" se met momentanément en veille. Merci de votre compréhension...

________________________________________________________________________________________________

mercredi 12 janvier 2011

Le peu glorieux panthéon des Ballons d'or déchus

HUMEUR Lionel Messi peut commencer à se méfier. A y regarder de plus près, obtenir le précieux et convoité Ballon d'or France Football (enfin, non, plus maintenant, puisque la FIFA s'en est mêlée) peut faire tourner bien des têtes! Des carrières de star ont viré au fiasco après l'obtention de ce prestigieux prix. Après s'être mis à cirer les bancs du Camp Nou, de Bernabeu ou de San Siro, des types comme Owen, Rivaldo ou Schevchenko se sont même retrouvés dans des clubs aussi prestigieux que Newcastle, l'Olympiakos ou le Dynamo Kiev. En exclusivité, voici le top 5 de ces héros déchus. 

Plusieurs concurrents auraient pu postuler au cinquième rang de ce classement. Premier candidat en lice, Matthias Sammer échoue de peu. Ballon d'or en 1996, l'Allemand sera contraint de mettre un terme à sa carrière en 1998. Blessé au genou au début de la saison 1997/98, l'emblématique libéro du Borussia Dortumund (passé auparavant par Stuttgart et l'Inter, ça je suis sûr que vous ne le saviez pas!) aura tenté de nombreux come-back avant de définitivement mettre un terme à sa carrière à l'âge de 30 ans. Un manque de réussite flagrant qui place le pauvre Matthias dans la liste des joueurs ayant sombré peu après l'obtention du Ballon d'or. Manque de bol, sa fragilité lui épargne un classement dans notre  peu glorieuse hiérarchie.

Un autre candidat s'est lui battu plus ardemment pour cette cinquième place avant d'être recalé faute d'être suffisamment connu des jeunes générations. Savez vous qui est Igor Belanov? Non?! Rassurez vous, à première vue, moi non plus! J'ai d'abord pensé à un physicien russe, puis à un membre de la FKA, l'agence spatiale russe. Je me suis finalement rendu compte que ce monsieur, aujourd'hui âgé de 50 ans, n'est autre que le ballon d'or 1986 (devant Gary Lineker et Emilio Butragueno). Bloqué dans son URSS natale, l'attaquant soviétique a connu son heure de gloire sous les couleurs du Dynamo Kiev. Profitant de l'effondrement de l'Union soviétique, il sera transféré en 1989 au Borussia... Mönchengladbach. Pas vraiment une réussite. Le buteur passera ensuite par l'Eintracht Brunschwig, en deuxième division allemande (!), avant de retourner dans son Ukraine natale la queue entre les jambes. Clap de fin! Voilà un joueur que l'on est pas prêt d'oublier!


La cinquième place revient donc àààààà.... Faaaabiooo CAN-NA-VARO! Mais lui, il n'y est pour rien.  Un peu comme pour Richard Virenque, tout ça s'est tramé à l'insu de son plein gré. Elu par un jury de tarés qui avait du fumer quelques substances bien plus nocives que ce que s'enfilait le jeune Cannavaro à Parme en 1999 (voir vidéo ci-dessous), le défenseur transalpin s'est vu récompensé pour... une bonne Coupe du Monde 2006! Mais bon, le puissant défenseur d'1m76 est rapidement retombé de son petit nuage. Un retour à son vrai niveau logique et une fin de carrière chaotique: amplement suffisant pour se hisser au cinquième rang de ce classement. Mais guère plus haut! C'est bien au palmarès du Ballon d'or que ce footballeur surfait n'aurait jamais dû figurer!



La quatrième place revient elle à un joueur surdoué qui, pour avoir fait trop de mauvais choix, a bel et bien fini par s'égarer durablement. Première mauvaise orientation, ce jeune homme capable de faire la samba à son défenseurs en quelques passements de jambe s'en va dans le très ouvert et relevé championnat français. Comme si cela ne suffisait pas, il signe même au PSG! Heureusement, son talent lui évite de s'enliser trop profondément dans le bourbier parisien. Barcelone l'accueil, pour le meilleur d'abord, pour le pire ensuite. Chassé du club Catalan en 2008, la Ballon d'or 2005 (comprenez par là Ronaldinho) s'en va au Milan AC chasser un dernier contrat lucratif, à l'instar d'un autre ancien barcelonais d'origine Auriverde avant lui (vous ne voyez pas encore qui? Continuez votre lecture). Devenu intermittent du spectacle (sauf en boîte de nuit), Ronaldinho est bon pour la casse! Ah non, la démesure brésilienne l'attend maintenant. Lui espère retrouver la Seleçao, "l'Après match" lui souhaite uniquement de ne pas finir aussi gros que Ronaldo!

Nous en arrivons maintenant à notre podium. Sur la troisième marche échoue le Brésilien dont nous faisions mention précédemment. Milan AC, Cruzeiro, AEK Athènes ou encore Mogi Mirim au Brésil: Rivaldo nous a tout fait depuis l'obtention de son Ballon d'or en 1999. Et le Pirée à venir puisque l'ancien génial gaucher est même passé par l'Olympiakos (!) ou encore le FC Bunyodkor (Normalement vous ne savez pas grand chose sur le FC Bunyodkor et vous cliquez ici ne serait-ce que pour savoir dans quel pays ça se trouve!). Voilà, je crois que la liste de ses derniers clubs parle d'elle même. Merci de respecter une minute de silence pour le défunt Rivaldo qui, à force de descendre petit à petit les échelons, doit maintenant se trouver six pieds sous terre!


La deuxième place revient elle à un clubiste et c'est assez rare pour être signalé. Mais lui ne se caractérise pas par son amour du maillot. Non, lui se classe dans la catégorie des clubistes car il n'a brillé que sous les couleurs d'une seule équipe: le Milan AC. Après avoir planté 173 pions en 296 matches dans le club du Cavaliere, Andreï Schevchenko à choisi de partir s'enliser chez son pote Abramovitch en échange d'un juteux contrat. Nous sommes en 2006, Scheva est ballon d'or depuis presque 2 ans (2004). 47 apparitions et 4 buts plus tard, le voilà de retour à San Siro pour tenter de retrouver son lustre d'antan! Mais la mayonnaise ne reprend pas. En 2009, Andreï retourne au Dynamo Kiev, le club de ses débuts. Kiev-Milan-Chelsea-Milan-Kiev: la boucle est bouclée. La régression de l'Ukrainien aura été similaire à sa progression: fulgurante! Et le pire c'est que Scheva n'est pas encore à la retraite... Scheva décidément pas bien!


Au premier rang de ce peu glorieux classement se trouve une ancienne gloire d'Anfield. Arrivé en décembre 1996 à Liverpool en provenance du voisin et ennemi juré Everton, Michael Owen est élu Ballon d'or en 2001 après avoir raflé la bagatelle de 5 titres en une saison avec les Reds (Houiller, alors sur le banc, savait encore à quoi ressemble la saveur d'une victoire!). Le jeune homme a alors à peine 22 ans. Trois ans plus tard, il cède aux sirènes galactiques d'un Real Madrid avide de Ballons d'or! Le lutin anglais s'y casse les dents sur Raul et Ronaldo. Après une année, il se mort déjà les doigts  (quand bien même il s'est déjà cassé les dents!!!) et regagne l'Angleterre sur la pointe des pieds. Dans son United Kingdom natal, son palmarès s'enrichit de nombreux (mas)sacres: métatarse en 2005, ligament du genou en 2006, puis blessures aux ischio-jambiers, blessures musculaires et j'en passe, le joueur au squelette de cristal détient un palmarès inégalable. Un palmarès bien trop conséquent pour ne pas s'installer sur la plus haute place de ce déprimant podium. En espérant qu'il ne se blesse pas en montant la marche!

Aucun commentaire: