HUMEUR José Mourinho lâché par ses joueurs, José Mourinho en partance de Madrid dès la fin de la saison, José Mourinho en froid total avec Ramos et Casillas: ces derniers jours, la presse sportive a fait ses gros titres des remous qui agitent actuellement la maison madrilène. Mal profond? Pas sûr...
Alors qu'un nouveau Clasico se profile, demain mercredi en Coupe du Rey (roi, en espagnol!), le match aller de mercredi dernier, remporté 2-1 par le Barça à Santiago Bernabeu, a semble-t-il laissé des traces côté madrilène. Un Real qui perd contre le Barça, jusqu'ici pas grand changement. Un Mourinho qui bétonne son milieu avec un Pepe passé maître dans l'art de la destruction massive, ça aussi on connait... Mais cette fois le public en a eu marre et a sifflé son entraîneur portugais. Malaise... et mécontentement profond contre un Real qui s'interdit de jouer pour tenter de contrer son ennemi Blaugrana.
Dans la foulée, les journaux de la capitale espagnole prennent un malin plaisir à relayer les tensions qui habite(raie)nt le vestiaire Merengue. Pas de fumée sans feu me direz vous. Oui, sauf que le Real caracole actuellement en tête de la Liga, avec 5 points d'avance sur Messie & Cie, et semble bien parti pour remporter le championnat d'Espagne. Sauf aussi que le Real est encore en course en Champions League, où seul... le Barça semble en mesure de se dresser sur sa route! Sauf aussi que Benzema s'éclate, que Ronaldo, même ronchon, reste Ronaldo et qu'Oezil ou Di Maria n'ont pas besoin de 3 accélérations pour prouver qu'ils ne vendent pas des cravates.
En gros et pour faire bref: le Real n'est pas en crise, loin de là! Et même une élimination en Coupe du Roi ne serait qu'anecdotique. Si la Casa Bianca l'a fêté comme une coupe aux grandes oreilles l'an dernier, ce titre reste un trophée de seconde zone. Le Mou l'a prouvé en alignant Haltintop arrière droit à l'aller!
José seul contre les médias, José qui s'en prend à ses joueurs: ces différentes étapes sont connues. Balotelli peut en témoigner! Le coach portugais semble se nourrir de conflit, chercher l'adversité pour mieux se surpasser et souder derrière lui les joueurs qui le désirent. A la clé, des succès de prestige, partout où il est passé, et surtout des joueurs qui pleurent son départ, à l'image d'un Materazzi en larmes après la victoire de l'Inter en Champions League 2009-2010.
S'il fallait jouer les "Madame Irma", à l'heure du bilan de fin de saison, ma boule me laisse plutôt entrevoir une année réussie pour le Real. Avec, au pire, un titre national qui mettrait fin à l'insupportable hégémonie catalane, au mieux, un doublé Champion's-Liga et un Mourinho qui s'en irait, col relevé, après avoir une nouvelle fois été sacré lors de sa 2e saison à la tête d'un club mythique. Un scénario qui n'est bien sûr que pure spéculation, mais qui a, qu'on le veuille ou non, de bonnes chances d'arriver... A moins que le vestiaire madrilène ne soit vraiment ingérable, même sans Raul, même sans Guti, sacrifiés par le Mou dès son arrivée.
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