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jeudi 5 janvier 2012

Les dossiers chauds du mercato hivernal

BUZZ En même temps que 2012 a débuté le traditionnel mercato hivernal. L'occasion idéale de trouver la perle rare à moindre frais, de procéder à quelques ajustements. Oui, mais voilà... encore faut-il avoir des moyens. Et là, bien souvent, ça coince! Tour d'horizon des principales attractions...
Pour parler de cette période un peu spéciale, commençons par quelques exemples: le mercato, c'est... Brandao à l'OM et provenance de Donetsk, c'est aussi... André, le Brésilien iroquoi en provenance de Kiev à Bordeaux, l'an passé, ou c'est encore... un superbe valaisan d'Argentine au FC Sion, déniché en Bolivie par Christian Zermatten! En gros, vous l'aurez compris, une période de paris pas forcément gagnants, de coup de poker parfois trop au rabais pour pouvoir marcher.

Cette année, dans la série, je vais relancer un espoir déchu, un talent gâché qui ne demande qu'a briller à nouveau, c'est Séville qui décroche la palme. Le club espagnol, 6e en championnat, a rapatrié José Antonio Reyes, joueur qu'il avait formé avant de laisser filer à Arsenal. C'était en 2004 et Wenger déboursait alors près de 30 millions d'euros pour s'offrir la pépite espagnole. A 28 ans et 7 ans plus tard, Reyes revient à Séville pour... 3,5 millions d'euros.
Un peu dans le même style, Jean-Michel Aulas doit se demander que faire de son Gourcuff isolé. Le beau gosse ne met plus un pied devant l'autre sur le terrain, coute un bras chaque mois à son président et a perdu toute valeur marchande. Autrement dit, comment économiser près d'un demi million par mois tout en revendant à un prix honorable un joueur acheté 22 millions d'euros? Une équation quasi insoluble, d'autant que personne ne se presse au portillon.

En fait, seul un club où circulent les pétrodollars semble en mesure de ne pas être trop regardant sur le prix. Ce ne sera pas Manchester City, qui a déjà un effectif béton cette année. Ce pourrait être Malaga, qui a déjà donné dans le social l'été dernier en sortant Toulalan de sa torpeur, ou, plus surprenant, le PSG. Mais Léonardo n'est pas complètement fou et Ancelotti n'a pas gardé un souvenir lumineux de petit breton. Non, le PSG se met sur du bling-bling cet hiver et veux recruter du lourd, quitte à y mettre le prix.

Après le feuilleton Beckham, qui a même fait la une des journaux people, Paris s'attaque à Pato. Si le jeu des chaises musicale fonctionne, la transaction semble possible. A deux conditions donc: que Tevez aille à Milan et que les Qataris envoient un gros cheikh à Berlusconi. Pas impossible. En attendant, 13 millions ont été proposés pour Honda. Non, pas Shabani. Keisuke, le Japonais. Joli clin d'oeil des dirigeants du PSG en cette période de Paris-Dakar! Manquerait plus que Toyota comme sponsor maillot et le cocktail serait parfait.

En fait, l'arbre Paris est bien le seul à cacher la forêt misère. En France, Paname semble être le seul à pouvoir recruter. Lyon et Marseille doivent d'abord dégraisser: Gourcuff, Lucho: même combat. Gignac, Cissokho: pizza, coca, playstation! Avec peut-être plus de pizza pour APG (assurance perte de gain en Suisse, comme un symbole!). Même au niveau européen, la crise semble frapper à la porte des clubs de football. Rien ne bouge et s'il n'y avait pas eu la CAN, Wenger ne nous aurait même pas sorti un bon vieux Henry en prêt de son chapeau.

Pour résumer, ce "je veux renforcer, mais j'ai pas de moyen" nous promet un mercato petite cuvée. Hormis Paris et Tevez, peu de choses devraient bouger. Et il faudra probablement attendre les dernières heures du marché pour obtenir quelques joueurs moisis en prêt. Il est loin le temps de Torres et Luiz à Chelsea, Carroll et Suarez à Liverpool!

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