Le retour des vieux briscards

FOOT PRO  Ce week-end en Angleterre, deux hommes ont réalisé un come-back pourtant insoupçonnable il y a de cela quelques mois. Avec des réussites différentes, Paul Scholes et Thierry Henry ont participé aux matches de ManU et Arsenal en Cup.

Il y a d'abord eu Paul Scholes, cet ancien international anglais de 37 ans, entré en seconde mi-temps lors du 1/32 de finale de Manchester United face à son plus grand rival citizen. Lui qui pensait avoir tiré un trait sur sa carrière de footballeur, mais qui s'entraînait encore avec la réserve mancunienne ces derniers temps, a été appelé par Sir Alex Ferguson et son milieu de terrain décimé par les blessures dans le cadre d'un derby qui, au contraire de ce que les journaux disaient hier matin, a surtout prouvé la fébrilité d'un United décadent.

Lorsque l'on mène 3-0 à la mi-temps, à 11 contre 10 (grâce à une expulsion scandaleuse de Kompany, merci Monsieur l'arbitre, voir photo ci-dessous) et que l'on se fait remonter de la sorte (3-2) en allant jusqu'à trembler dans les derniers instants, il y a du soucis à se faire. La rencontre de dimanche n'a donc fait que confirmer le début de saison des Red Devils qui, il faut l'admettre, ne sont plus ce qu'ils étaient! 

Bref, le sujet n'est pas là. Paul Scholes, c'est surtout une entrée en demi-teinte (pour être sympa) marquée par de nombreux ballons perdus et aucun apport offensif sur un jeu mancunien inexistant en seconde période. L'Anglais devra donc mieux faire, mais ce n'est pas forcément ce qu'on lui demande. Il est déjà bien gentil de venir aider son ancien coach alors qu'il se dorait tranquillement sur son canap'.

Henry comme à l'époque...

De son côté, Thierry Henry a brillé, c'est une certitude. Il a également eu droit à une standing ovation lors de son entrée, lui qui a tout de même sa statue devant l'Emirates.
Face à Leeds, Arsenal a sombré dans la facilité et Andreï Arshavin a une nouvelle fois démontré toutes ses limites collectives. Chamakh en pointe? Un fantôme... C'est donc l'entrée de Thierry Henry (conjuguée avec celle de Walcott) qui a fait pencher la balance. En pige pour deux mois durant la pause aux Etats-Unis, le Français de 34 ans a libéré l'Emirates grâce à un but... à la Henry (voir vidéo ci-dessous). Décalage, contrôle et frappe du plat du pied croisée: 1-0 et qualification de Gunners. Inespéré au vu du jeu brouillon présenté par les hommes d'Arsène Wenger jusque-là.
Mais Titi, c'est Titi et c'est comme ça! Il remerciera Szczesny d'avoir empêché l'égalisation. Histoire de ne pas gâcher la fête. Chapeau l'artiste!