FOOT REGIO Un petit article régio... qui ne parle même pas du dossier Xamax: par les temps qui courent c'est à souligner!
Dans un peu plus d'un mois, le 10 mars en première ligue, une semaine plus tard dans les vraies ligues inférieures, le football régional reprendra ses droits. Terrains bosselés à souhaits, quand il ne reste pas une bande de neige sur la partie la plus ombragée, froid encore presque glacial et jambes bien lourdes seront le lot de tout ces passionnés...
Ce que vous ne savez pas, vous qui ne faites que boire une bière ou un vin chaud en vous moquant chaleureusement d'un contrôle manqué ou d'un but tout fait raté -"saleté de taupe mal placée"-, c'est que les footeux de l'ombre se préparent déjà, depuis janvier, pour faire moins mauvaise figure possible le jour J.
Et le grand drame de la préparation hivernale, c'est qu'un manque flagrant de surfaces praticables semble apporter aux entraîneurs la légitimité de faire trotter leurs joueurs. Tout commence par des tours de près d'une heure (2x 30 minutes en général, pour être précis) sur les routes du villages, à humer les gaz d'échappement, ou sur une piste finlandaise, pour les plus citadins. Premiers tours de pistes, premières courbatures et premiers lendemains galères... Tous les petits gestes de la vie semblent soudain si compliqués. Descendre 3 étages d'escaliers: un calvaire, ça tire derrière les genoux. Ouvrir le garage: merde, faut s'baisser pour tirer la poignée! Monter dans sa voiture: ne m'en parle pas. Et n'essaie même pas de me faire marrer, mes abdos ne supportent même plus un sourire!
Tout ça parce que j'ai un peu profité entre Noël et Nouvel an et que j'ai maintenant 5 kilos de trop par rapport à mon poids de forme... enfin, le poids que j'avais en novembre, pour être complètement honnête! Bref, la préparation se poursuit. Toujours pas de terrain. Au mieux un synthétique, mais faut souvent se déplacer à Riddes pour ça, au pire une salle de gym trop petite, avec espaliers de tous les côtés et matelas en guise de but! "Donc autant courir", se dit l'entraîneur. On passe aux intermittents et j'ai presque envie de lui faire avaler son sifflet à chaque changement de direction! La sur-compensation opère heureusement (pour les initiés!), je me sens de mieux en mieux, ou de moins en moins mal, et souffre du coup un peu moins.
Je n'en reste pas moins lourd comme un camion et menace d'arrêter le foot après chaque match amical, tant mes sensations sont en carton. "T'avais oublié d'enlever les souliers de ski?!", sort subtilement mon entraîneur entre deux coups de sifflet le lundi à l'entraînement, avant de se marrer d'un rire bien lourd qui, espère-t-il, fera rire le reste de l'équipe. Et le pire c'est que ça marche!
La préparation touche enfin à sa fin, avec le premier match du deuxième tour comme récompense qui se profile à l'horizon. Le jour J est arrivé, je suis fin prêt, mais en truc est sûr: l'année prochaine j'arrête!
1 commentaire:
Ca se voit qu'on est tous dans la même galère...
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