HUMEUR A force de s'acharner sur l'Arsenal "low cost" d'Arsène Wenger lors de nos retours hebdomadaires sur les championnats étrangers, il était temps de lui consacrer un article, un vrai. C'est désormais chose faite.
Legia Varsovie via Brentford en prêt; Auxerre, Werder Brême (ou Lorient, ou... Etoile Carouge), Ajax Amsterdam, Arsenal (ou Fenerbahce); Bastia (via Charlton en prêt), Arsenal, Everton (ou Auxerre); Southampton, Feyenoord, Lille.
Si l'on part du principe que le onze de base des Gunners s'articule sous la forme d'un Szcsezny; Sagna, Mertesacker (ou Koscielny, ou Djourou), Vermaelen, Gibbs (ou André Santos); Song, Wilshere, Arteta (ou Diaby); Walcott, Van Persie, Gervinho, voici leurs clubs d'origine. Pas idéal pour se forger une expérience européenne.
Certes Van Persie n'aurait couté que 3,5 millions d'euros ou Walcott 5,5 millions de livres (plus bonus pouvant amener la cout total de la transaction à 12,5 millions), mais cette politique pro-jeunes "low-cost" (quoi que, les 17 millions d'euros investis pour Alex Oxlade-Chamberlain, surnommé AOC, et ses 17 ans permettent de douter de ce point) a ses limites. Des limites qui semblent en passe d'être pleinement dépassées actuellement.
Difficile en effet de justifier une disette sportive d'une bonne demi-dizaine d'années. Wenger s'en est expliqué par la nécessité économique provisoire de ne pas trop s'endetter tout en construisant l'Emirates, et donc de faire avec les moyens du bord.
Difficile en effet de rester à la tête d'un prétendu grand club avec de tels résultats. Wenger demande de la patience et rétorque que son équipe de bambins a bien grandi et que cette maturité se traduira tout prochainement en titre(s). Une mésentente entre Koscielny et Szczesny plus loin, ce ne sont plus uniquement les supporters des Canonniers qui arrivent à bout de patience...
Insupportable en effet de passer une 6e saison sans titre et de se faire avoir en finale de League Cup par une équipe qui plus est reléguée en fin de saison. Fabregas, Nasri et Clichy ne l'ont pas digéré. Ces trois produits de la formation d'Arsenal partis, voilà Wenger et son incubateur de talents condamnés à recommencer cet ingrat labeur.
C'est à ce moment là que le bât blesse. Car la politique de Wenger n'avait un sens qu'à condition de garder ses meilleurs éléments pour enfin profiter pleinement des automatismes et de la maturité d'une équipe affutée. Aujourd'hui, parmi les pions soit disant essentiels des Gunners, seul Van Persie et son ingérable caractère n'est pas encore parti.
Comme pour Clichy avant lui, il conviendra donc maintenant de laisser un ou deux ans à Gibbs pour mettre les deux pieds dans un duel engagé, pour s'aligner 90 minutes durant avec le reste de sa défense et s'acheter un jeu de tête. Comme pour Fabregas après Vieira, il faudra laisser le temps à Wilshere et ses 19 printemps de se construire l'étoffe d'un vrai patron. Comme pour Nasri, il faudra peut-être laisser à Ramsey trois ans avant de réellement s'affirmer et faire enfin une bonne saison! Et il faudra également espérer que Chamberlain et sa vitesse accouchent sur autre chose que le bon match chaque trois semaines que propose actuellement un Walcott branché sur courant alternatif.
Ce n'est donc a priori pas cette saison qu'Arsenal inscrira une nouvelle ligne à son palmarès. D'autant que malgré la confortable manne apportée par la vente de ses meilleurs éléments, Arsène a investi à la Benitez: dans des seconds couteaux. Et nous ne parlerons pas des 12 millions d'euros investis sur Park alors que l'ancien monegasque se dirigeait vers Lille pour 3 millions plus 2 de bonus. Ca, c'est une autre histoire...
Si l'on part du principe que le onze de base des Gunners s'articule sous la forme d'un Szcsezny; Sagna, Mertesacker (ou Koscielny, ou Djourou), Vermaelen, Gibbs (ou André Santos); Song, Wilshere, Arteta (ou Diaby); Walcott, Van Persie, Gervinho, voici leurs clubs d'origine. Pas idéal pour se forger une expérience européenne.
Certes Van Persie n'aurait couté que 3,5 millions d'euros ou Walcott 5,5 millions de livres (plus bonus pouvant amener la cout total de la transaction à 12,5 millions), mais cette politique pro-jeunes "low-cost" (quoi que, les 17 millions d'euros investis pour Alex Oxlade-Chamberlain, surnommé AOC, et ses 17 ans permettent de douter de ce point) a ses limites. Des limites qui semblent en passe d'être pleinement dépassées actuellement.
Difficile en effet de justifier une disette sportive d'une bonne demi-dizaine d'années. Wenger s'en est expliqué par la nécessité économique provisoire de ne pas trop s'endetter tout en construisant l'Emirates, et donc de faire avec les moyens du bord.
Difficile en effet de rester à la tête d'un prétendu grand club avec de tels résultats. Wenger demande de la patience et rétorque que son équipe de bambins a bien grandi et que cette maturité se traduira tout prochainement en titre(s). Une mésentente entre Koscielny et Szczesny plus loin, ce ne sont plus uniquement les supporters des Canonniers qui arrivent à bout de patience...
Insupportable en effet de passer une 6e saison sans titre et de se faire avoir en finale de League Cup par une équipe qui plus est reléguée en fin de saison. Fabregas, Nasri et Clichy ne l'ont pas digéré. Ces trois produits de la formation d'Arsenal partis, voilà Wenger et son incubateur de talents condamnés à recommencer cet ingrat labeur.
C'est à ce moment là que le bât blesse. Car la politique de Wenger n'avait un sens qu'à condition de garder ses meilleurs éléments pour enfin profiter pleinement des automatismes et de la maturité d'une équipe affutée. Aujourd'hui, parmi les pions soit disant essentiels des Gunners, seul Van Persie et son ingérable caractère n'est pas encore parti.
Comme pour Clichy avant lui, il conviendra donc maintenant de laisser un ou deux ans à Gibbs pour mettre les deux pieds dans un duel engagé, pour s'aligner 90 minutes durant avec le reste de sa défense et s'acheter un jeu de tête. Comme pour Fabregas après Vieira, il faudra laisser le temps à Wilshere et ses 19 printemps de se construire l'étoffe d'un vrai patron. Comme pour Nasri, il faudra peut-être laisser à Ramsey trois ans avant de réellement s'affirmer et faire enfin une bonne saison! Et il faudra également espérer que Chamberlain et sa vitesse accouchent sur autre chose que le bon match chaque trois semaines que propose actuellement un Walcott branché sur courant alternatif.
Ce n'est donc a priori pas cette saison qu'Arsenal inscrira une nouvelle ligne à son palmarès. D'autant que malgré la confortable manne apportée par la vente de ses meilleurs éléments, Arsène a investi à la Benitez: dans des seconds couteaux. Et nous ne parlerons pas des 12 millions d'euros investis sur Park alors que l'ancien monegasque se dirigeait vers Lille pour 3 millions plus 2 de bonus. Ca, c'est une autre histoire...
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