l'info du jour

________________________________________________________________________________________________

L'INFO DU JOUR

Le blog "L'après match" se met momentanément en veille. Merci de votre compréhension...

________________________________________________________________________________________________

lundi 19 septembre 2011

Hooliganisme: Le moment est venu de taper. Fort !


HUMEUR Patrick Hooligan. Tout est la faute de Patrick Hooligan. Qui ça? Et bien Patrick Hooligan a vécu au 19e siècle. Patrick Hooligan était célèbre à Londres. Célèbre pour ses colères, ses excès de boisson, et surtout sa propension à la bagarre. Le genre de type qui vous démonterait un bistrot parce qu’on ne l’a pas servi assez vite. Le genre de type qui fait peur. A un point tel que Patrick Hooligan a donné naissance à un sport à côté du sport : le hooliganisme.
Les fils et filles spirituels de Patrick Hooligan sont toujours présents aujourd’hui: Virage Ouest, Section Grenat et autre Ultras: ça suffit ! Il y en a assez !

La 10e table ronde nationale contre la violence liée aux événements sportifs a vécu. 10 réunions. Pour en arriver où ? Et bien nulle part…

Ueli Maurer est chef du département de la Défense, de la Protection de la population et des Sports. Un nom tout indiqué, puisqu’ici il s’agit bien dans le cas présent de défendre la population contre ces «fanatiques fous furieux, abreuvés de haine et de bière», comme disait l’autre.

Et bien non. La sécurité du peuple ne semble pas être du ressort de la Confédération.  Ueli se montre à l’image de nos politiciens : peureux, consensuels, trop frileux. Ueli aurait pu décider, trancher, agir, avec force. Et bien non. Aux cantons et aux clubs de se débrouiller. Ça mérite une Ola ! C’est vrai que finalement, ces histoires ne concernent pas Berne. Si des Genevois viennent saccager le stade de la Pontaise, c’est le problème de Lausanne. Si Valaisans et Neûchatelois s’affrontent au Parc St-Jacques, c’est le problème de Bâle. Enjeux locaux. Pas fédéraux. Vraiment ?

L’Angleterre a gagné son match contre la violence. A coup de vidéosurveillance, de fichages et j’en passe. La violence n’est pas éradiquée mais elle a au moins quitté les stades et leur périmètre. Et là, c’est un pays qui s’est mobilisé comme un seul homme, pas une conférence des directeurs cantonaux de justice et police.

Pensez-y, Messieurs les politiques… Laissez les footballeurs se renvoyer la balle. Laissez les discours au vestiaire. Les hooligans, eux, ils agissent. On n’éteint pas un incendie en regardant les flammes. On éteint un incendie avec de l’eau. C’est un combat, une guerre, qu’il faut gagner à tout prix. Et pour gagner une guerre, il faut agir ensemble, de manière coordonnée, derrière un chef, pas 26...

Sinon, Patrick Hooligan continuera de terroriser les bistrots pour de longes années encore…

Aucun commentaire: