FOOT PRO Titulaire indiscutable dans la charnière centrale du LS, Guillaume Katz fait partie des grands artisans de la promotion en Super League du club vaudois. Enfant du pays de Vaud, idole de la Confrérie, buteur décisif contre Vaduz et... people romand depuis que l'Illustré s'est emparé de photos pas très pros (comprenne qui pourra!), le jeune homme de 22 ans, il les a eu en février dernier, connait une ascension fulgurante. Avant des vacances bien méritées, il est revenu, en (presque) exclusivité pour L'après match, sur la folle saison lausannoise.
Guillaume Katz, comment expliquer le début de saison tonitruant du LS?
Selon moi, notre début de championnat tonitruant est dû au qualif' de l'Europa League, car avant même de commencer le championnat nous avions déjà joué deux matches de haut niveau contre Banja Luka, ensuite nous avons su rester au niveau "européen" et, petit à petit, nous avons pris encore plus de confiance.
L'Europa League, une expérience extraordinaire? Point de vue collectif et personnel...
Expérience de fou! On vivait dans un autre monde pendant six mois: des déplacements en avion toutes les deux semaines, des stades magnifiques, des adversaires qui avaient joué la Coupe du Monde et.... une ou deux soirées intéressantes!
Personnellement, c'est une expérience que je n'oublierai jamais, on progresse beaucoup plus vite en jouant contre des équipes de haut niveau. J'ai su apprendre de mes erreurs et surtout j'ai pris un plaisir de fou...
Comment le départ de Celestini a-t-il été digéré par le groupe?
Nous étions deuxièmes à Noël et ..... premiers en juin! Tout est dit.
A quoi était due la mauvaise période qu'a connu du LS en début de deuxième tour?
Je pense que notre mauvais départ est en grande partie dû à la jeunesse et au manque d'expérience de l'équipe. Beaucoup de gens nous critiquaient et disaient qu'on était nul sans Fabio. On avait juste besoin d'un temps d'adaptation.
Tout le monde vous enterrait lorsque Lugano et Vaduz étaient loin devant. Comment le viviez-vous? Y avez-vous toujours cru?
J'avoue qu'on n'y croyait plus vraiment, même si on était obligés de le faire quand même. Le seul homme qui y a toujours cru c'est le coach. Il était sûr que on était pas mort... il n'a pas eu tort!
Bien lui en a pris, puisque vous avez ensuite connu une fin de saison extraordinaire. Qu'est ce qui a métamorphosé le groupe? Que s'est-il passé pour que vous releviez pareillement la tête?
On était dos au mur, une défaite et c'était fini. C'était assez spécial, car au lieu de nous crisper, cette situation nous a relâchés. Vous connaissez la suite...
A titre personnel, comment avez-vous vécu cette promotion?
Complètement fou, c'est une immense fierté. Encore plus pour des gars comme Favre, Pasche et moi, qui venons de la région. Le stade de la Gruzelen complètement "bleu et blanc", l'arrivée à la Pontaise et les deux jours qui ont suivi: c'était juste la folie. Un souvenir qui restera pour toujours... un de plus cette saison !
Qu'est-ce qui a fait la force du LS cette saison?
Je pense que le groupe a fait la différence, je ne vois pas autre chose. Nous n'avions pas le plus gros budget, pas le plus gros contingent, pas les plus fidèles supporters, et pourtant...
Decrivez-nous l'ambiance lors de la remise du trophée.
Nous avons été surpris du monde qui était la pour faire la fête avec nous à la place de la Navigation. Nous nous sommes rendu compte que le Lausanne-Sport avait des supporters et énormément de gens passionnés par ce club.
La saison prochaine, où jouerez-vous?
Au LS !
Que va-t-il se passer durant les prochains jours ou semaines au LS?
Aucune idée, je pense que les présidents sont plus stress que nous les joueurs. Moi, je pars en vacance. La reprise est fixée au 13 juin ! On verra bien...
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