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L'INFO DU JOUR

Le blog "L'après match" se met momentanément en veille. Merci de votre compréhension...

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lundi 23 mai 2011

Une équation à plusieurs inconnues

HUMEUR Depuis son arrivée à la tête du FC Sion en février dernier, Laurent Roussey n'a jamais aligné la même formation deux matches de suite. Résultat de ce turn-over intense? Aucune équipe-type de semble se dégager au moment d'aborder le finale de dimanche. Quel onze de base alignera le technicien français? C'est la question en vogue du moment.

Vanins - Sauthier, Vanczak, Dingsdag, Bühler - Yoda, Adailton, Obradovic, Dominguez - Mrdja, Chatton pour le premier match de Roussey le 26 février dernier contre GC, Vanins - Sauthier, Adailton, Dingsdag, Bühler - Rodrigo - Yoda, Obradovic, Chatton, Dominguez - Mrdja quatre jours plus tard en coupe, toujours contre GC, et enfin Vanins - Ogararu, Vanczak, Dingsdag, Bühler - Marin, Rodrigo, Obradovic, Sio - Mrdja, Prijovic le week-end suivant contre Saint-Gall... La première semaine de Laurent Roussey à la barre du FC Sion donnait le ton: le coach français semble un adepte des variations. Dans les faits, l'entraîneur sédunois n'a jamais aligné deux fois de suite la même équipe depuis son arrivée. Difficile donc de dégager un onze type au moment d'aborder une semaine capitale dans l'histoire du club.

Changements d'hommes, variations de systèmes

Hormis Marin et Mrdja, blessés, le turn-over de Roussey a le mérite de maintenir tout le monde concerné. De retour après de longs mois d'absence, Serey Dié a été relancé par la technicien français. Idem pour Sio. En méforme totale au début du printemps, l'Ivoirien est devenu l'arme fatale de cette fin de saison. Le meilleur moment. Et que dire de Jonas Elmer? Le Natascha Kampusch sédunois revit après plusieurs mois passés à la cave! Expédiés comme de vulgaires ados prépubères en M21, Zambrella et Dominguez semblent également revenir en forme. Bref, tout le monde est sur le pont et aucun passe-droit ne sera accordé. A la rue contre Thoune et en instance de départ pour Bâle (?), Dingsdag peut en témoigner, puisque c'est du banc qu'il regardait ses partenaires la semaine suivante contre Lucerne. Même Vanins, certes un peu blessé, s'est fait sortir à la mi-temps ce week-end. C'est dire.

Histoire de brouiller encore un peu plus les cartes, Laurent Roussey s'amuse à varier les système depuis le victoire contre Bâle (3-0). Contre deux attaquants, le 3-5-2 évite de se faire bouger bouger et peut faire office de magic system. Et à deux devant, aussi bien Prijovic que Sio semblent nettement plus à l'aise. Reste donc à savoir ce que nous réserve Roussey pour dimanche contre Xamax. C'est la question que doit se poser Bernard Challandes (enfin, peut-être pas encore!). C'est également la question que nous nous sommes posés. Et c'est probablement la question que se pose encore Laurent Roussey!

A quatre derrière, c'est presque sûr

Almerares suspendu dimanche, Gohou jouera seul en pointe côté neuchâtelois, c'est une quasi certitude. Inutile donc de s'emmerder à trois derrière. Bühler, Dingsdag et Vanczak partent avec une longueur d'avance. Reste à savoir qui les accompagnera. Sauthier semble bien parti, d'autant qu'aligner un Valaisan en finale de Coupe ne serait pas si mal vu. Mais Ogararu ou Adailton (Vanczak passerait alors à droite) peuvent également tenir la corde. Aux avant-postes, Prijovic semble incontournable (faute de concurrence, vous aurez compris de vous même). Mais le Afonso de 2011 est meilleur épaulé. Page, Besle ou Keller ayant la rare particularité de lier temps de réaction à la Jean-Alain Boumsong et vitesse de pointe d'un caniche amputé de ses pattes avant, on se dit que l'explosivité de Sio pourrait faire mal. Le 4-4-2 prend forme. Au mileu, Serey Dié, pour sa grinta et son état d'esprit, et Obradovic, le Monsieur plus de la Coupe, semblent incontournables. Et les côtés? Elmer et Dominguez seraient en concurrence à gauche. Mais personne ne se profile sur la droite (on peut quand même pas mettre Ogararu?!). Aïe, on risque bien de devoir se farcir Prijovic seul en pointe!

Sio prend donc le flanc droit et Obra monte d'un cran. Mais il manque maintenant un milieu axial qui épaulera Serey Dié. Rodrigo? Non! Sauthier? Mouais, pourquoi pas. Mais la meilleur option prend peut-être les contours d'un petit noiraud un peu fluet et pas souvent rasé. Une fois n'est pas coutume, et quoi qu'en dise son président, Sion est bel et bien le favori de cette finale. Il aura donc la balle. C'est là que le sens de la passe de Zambrella peut faire mal.

CQFD? Pas vraiment

Vanins - Sauthier, Vanczak, Dingsdag, Bühler - Serey Dié - Sio, Obradovic, Zambrella, Elmer - Prijovic? Pourquoi pas. Mais nous n'en sommes pas encore là. D'autant que mercredi, Roussey redistribuera une nouvelle fois les cartes. Les joueurs préservés lors de cette dernière rencontre de championnat seront-ils alignés dimanche à Bâle? Difficile à dire. De cette équation à plusieurs inconnues, une seule certitude semble se dégager: à l'heure actuelle, Roussey n'est probablement pas plus avancé que nous, d'autant qu'il n'a que très peu goûté au non-match de dimanche à Zurich.

Et vous, quel onze de base lui suggéreriez-vous?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas si maaaaaaaaaallllllllllllll

Anonyme a dit…

Vanins-Sauthier,Vanczak,Dingsdag,Bühler-Crettenand,Serey,Obradovic,Elmer-Sio,Prijovic.