FOOT REGIO Un match où le visiteur est assuré de finir 2ème et où l'équipe locale est certaine d'être reléguée, ça ne déchaine pas les passions. Pourtant, j'y étais! Les plus et les moins d'un Lens-Conthey (3-2) sans enjeu.
J'ai aimé:
- la victoire de Lens bien sûr, sa cinquième de la saison seulement. Et face au second du classement, cela vaut encore plus. Même si elle ne sert à rien...
- la pelouse du stade du Christ-Roi, en magnifique état, comme à son habitude depuis qu'elle a été refaite.
- la prestation d'Arthur Gouveia, présent dans tous les bons coups lensards. Une aisance technique, une disponibilité exemplaire, des déplacements intelligents et une grosse volonté. En bonus, un superbe but du droit.
- la réaction du FC Lens. Rejoint à 2-2 après un énorme manqué de Gouveia en fin de rencontre, la formation de Laurent Emery a encore trouvé les ressources nécessaires pour s'imposer dans les arrêts de jeu.
- la tranche de porc servie avec deux salades différentes (haricots et pommes de terre) durant la mi-temps. Chapeau au grilleur!
- le doublé de Robin Zambaz (et notamment sa deuxième réussite d'une mine dans la lucarne). "Dans ta gueule" a-t-il dû se dire en pensant au père d'Hugo Bico qui lui a craché dessus durant toute la partie!
Je n'ai pas aimé:
- la capacité des défenseurs contheysans à ne pas pouvoir s'occuper des deux seuls joueurs de Lens dangereux, Denis Rey et Arthur Gouveia.
- l'insupportable père du contheysan Bico (désolé Hugo ;-)) avec sa grande ouverte durant toute la rencontre. "Faudès Caraï, passe à Hugo. Passe à Marco, allez joue..." Avec German Prats, le FC Conthey dispose déjà d'un entraineur alors son abstention ferait du bien. Robin Zambaz ne dira pas le contraire.
- la prestation de l'arrière-garde contheysanne et son Papy Diego pas franchement motivé hier soir. Prendre trois buts face à Lens, cela parait un peu beaucoup...
- les 14.5 spectateurs présents pour cette rencontre sans enjeu. Le 0.5 venant pour le chien d'un supporter lensard haut comme une pomme... et demi.
- la coupe de cheveu du défenseur de la lanterne rouge portant le numéro 4. Une coupe à la Oscar Freysinger démodée et pas franchement adaptée à un joueur de foot. Les mauvaises langues diront que, du coup, il peut garder cette coupe-là!
- les places de parc devant le terrain. Ah non, c'est juste, il n'y en a pas. A moins que le pré à vaches disposé sur la droite de l'entrée du stade soit prévu à cet effet. A Lens, on ne fait pas de frais inutiles. D'ailleurs, vous noterez - la prochaine fois que vous montez sur Crans - qu'en arrivant à proximité du village, il n'y a pas de ligne blanche pour séparer la route en deux depuis que les travaux ont été terminés en 1948...
Je n'ai pas vu:
- la première demi-heure. Arrivé au stade, je m'adresse au contheysan Jakob Prats, blessé pour l'occasion, pour lui demander un compte-rendu: "Rien. Il y a 0-0 et le match est comme le score..." Un tour à la cantine, une petite binouze et c'est parti pour le spectacle...
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