Le président malade, c'est tout l'EMS qui pourrait payer

LA CHRONIQUE DE CC

Bonjour tout le monde.

L'heure est grave... Non pas que Sion ait encore perdu à Berne, ça on en a l'habitude, il ne gagne qu'en finale de coupe au stade de Suisse. Non, si l'heure est grave, c'est parce que mon homonyme CC, le président, peut à tout moment nous lâcher. 

 

Les symptômes sont connus, CC nous les ressort chaque année. Le pire, c'est que, comme la grippe saisonnière dans un EMS, ce virus qui pique si souvent le président sédunois fait des ravages. L'an dernier, nous pensions avoir trouvé l'antidote. Tholot a même pu résister une année! Une éternité...

Et bien figurez vous que les symptômes tant redoutés dont je parle sont en train de réapparaître. Les étapes suivent à chaque fois une succession similaire. Tout commence par un rapprochement du banc. Le cap a déjà été franchit à Lugano, il y a deux semaines.

Les étapes suivantes sont en train de prendre forme sous nos yeux. Car l'émergence de ce mal est aussi rapide que sournoise. Elle commence par imprimer au boss de la Porte un regard d'une couleur aussi noire que sa teinture. CC se met ensuite à s'en prendre ouvertement à son entraîneur. Cette phase avait  d'ailleurs déjà débuté après le fiasco de Tourbillon contre Saint-Gall. Rappelez vous: "Je ne dis pas que je toucherai mon entraîneur, mais il faut voir les choses en face. J'ai complètement laissé faire cette saison. Ce qui arrive prouve une nouvelle fois que si je ne m'implique pas pour obtenir des résultats, ça ne marche pas".

Cette semaine les attaques se sont faites plus frontales. Et le pauvre Bernard en pris pour son grade. Dans le désordre, ça donne ça: "Sur le «Titanic» aussi, tout le monde s’entendait bien, cela ne l’a pas empêché de couler". Ou encore ça:"Dans une descente de Coupe du monde de ski, on serait l’ouvreur! Gentil". Mais le meilleur reste à venir, car la dernière vanne gratuite en date ne manque pas de piquant! S'il apprécie les métaphores, Challandes doit trouver celle du citron passablement... acide: "Moi, quand je veux me faire un jus de citron, je presse le citron. Lui (ndlr: comprenez Challandes), il caresse la pelure. Ce n’est pas comme ça qu’on fait du jus." D'autant plus que la remarque est assortie d'une sorte d'ultimatum: "Prendre six points contre GC et Neuchâtel doit être possible, non?"

Vous l'aurez compris, le virus est donc en train de se propager très rapidement chez un patient bien... impatient! Le problème, car il y en a un, c'est que Challandes n'est pas Gabet, Roessly, Schaellibaum ou Barberis. Lui a eu des résultats avec les équipes de Suisse junior et le FC Zurich, ses derniers employeurs. Lui a... une philosophie de jeu, des idées qu'il faut peut-être un peu de temps pour totalement assimiler. Le jeter maintenant rimerait avec s'automutiler. Un autogoal parfait...

Le Neuchâtelois n'y est quand même pour rien si, samedi à Berne, la touche de Vanczak pour Sauthier était pire que celle d'un junior D, si ce même Sauthier a tenté 82 crochets avant de tomber et laisser YB partir en contre, si Adailton, ne sachant pas compter, n'a pas remarqué que Sion défendait en inferiorité numérique et est sorti comme un camion sur l'attaquant alors que le ballon était parti depuis au moins dix secondes et si Buehler, à côté de ses pompes (ou de retour à son vrai niveau après une période en surrégime!), n'est pas foutu de tenir un marquage sur le maladroit Schneuwly qui en profitait, d'un contre favorable qui ne risquerait pas d'arriver à Mrdja, pour offrir la victoire à YB? Ou bien?! 

Toujours est-il que Challandes est bel et bien sur un siège éjectable. En parlant de siège, le joueurs sédunois feraient bien de sortir de leur chaise roulante. Sinon, c'est tout l'EMS de Tourbillon qui pourrait subir les conséquences du sombre mal qui touche son président.