l'info du jour

________________________________________________________________________________________________

L'INFO DU JOUR

Le blog "L'après match" se met momentanément en veille. Merci de votre compréhension...

________________________________________________________________________________________________

lundi 6 décembre 2010

Dortmund champion d'automne, Villareal comme Djoko et l'Inter patine

FOOT PRO

PAAAS MAAAL En enregistrant un sixième succès consécutif, le Borussia Dortmund s'envole en Bundesliga. Une victoire 0-2 sur le terrain de Nuremberg lui permet désormais de compter dix points d'avance sur son premier poursuivant Mayence(!) et de remporter le titre honorifique de champion d'automne.



14 matches sans défaite - Dortmund (photo: Hummels et Piszczek) ayant concédé son seul revers de la saison lors de la 1ère journée face à Leverkusen - 6 victoires de rang. Le roi de l'Europe, ce n'est pas le Barça mais bel et bien le Borussia Dortmund, club à comptabiliser le plus de points tous championnats confondus. Les pensionnaires du Signal Iduna Park ont joué, il est vrai, une rencontre de plus que les catalans, mais leur bilan reste pour le moins impressionnant: 13 victoires, 1 nul, 1 défaite. Composé, il faut le rappeler, de joueurs tous moins connus les uns que les autres, Dortmund mène le bal devant un certain FC Mayence... Que de surprises, et de joueurs qui ne demandent, eux aussi, qu'à être connus en fin de saison. Aucun doute, ils le seront!

Les favoris, eux, pointent le bout de leur nez au 3ème rang (Leverkusen), 7ème rang (Bayern Munich) ou encore au 10ème rang (Werder Brême). Preuve qu'il faut prendre au sérieux le leader "jaune et noir"? Un écart de 17 points avec les stars du Bayern de Munich. Ribery, Schweinsteiger, Lahm, Muller ou encore Klose peuvent aller se cacher, en Allemagne c'est Kagawa, Hummels et Barrios qui font la loi. Les voici champions d'automne pour la troisième fois dans l'histoire du club. Les deux premières fois (1994/95, 1995/96), le Borussia avait remporté le titre en fin de saison. Jamais deux sans trois?

A LA "PARATTE" Il y a des championnats, comme celui d'Espagne, où l'on ne peut rien faire si l'on ne se nomme pas Barça ou Real Madrid. C'est la dure réalité que vit Villareal, 3ème du championnat espagnol, derrière les deux "intouchables"que sont Messi, Ronaldo et leurs coéquipiers respectifs.


Villareal (photo: Ruben Garcia), c'est un peu le Novak Djokovic du football. En tennis, il y a Nadal, Federer et les autres dont fait partie "Nole", matricule numéro 3 au classement ATP. Dans la Liga, il y a le Barça, le Real et les autres dont fait Villareal qui complète le podium du football espagnol. Grimper sur une des deux premières marches parait impossible pour Rossi, Nilmar et leurs coéquipiers qui seront, cette saison encore, cantonnés au rôle de troisième couteau au mieux. Avec 30 unités en 14 rencontres, Villareal serait leader en Angleterre, en Italie ou encore en France. Mais leur réalité est tout autre; celle d'un "vient ensuite" après le Barça et le Real.

En ne pouvant rivaliser avec Nadal et Federer durant la saison, "Djoko" en a profité pour être sacré dans une autre compétition, la Coupe Davies au dépend de la France (3-2) et en remportant ses deux simples. La marche à suivre pour Villareal? S'accrocher à sa troisième place et aller chercher la victoire en coupe, ce qui pousserait la comparaison avec le tennisman serbe encore plus loin...

LE C.S.C. L'autogoal du week-end est pour l'Inter de Milan de Benitez. Battus 3-1 vendredi à Rome face à la Lazio (photo: Zarate), les "Nerazzurri" patinent à 23 points, soit dix de moins que le Milan AC (1er).


A ce rythme là, l'Inter de Milan aura beaucoup de peine à se qualifier pour... l'Europa League. En s'inclinant à trois reprises lors des quatre dernières journées, l'Inter s'enfonce dans le milieu de classement. Certes, il est encore 6ème, mais le ventre mou du Calcio lui tend les bras. A Benitez et les siens de l'esquiver et de redresser la tête. Mais franchement, en a-t-on vraiment envie? Pas sûr... Lucio, Cordoba, Cambiasso, Stankovic, Materazzi ou encore Pandev, que c'est dégueulasse et rien ne nous retient de le dire.

Si Mourinho avait fait des miracles avec cette équipe, ce n'est pas le cas de Benitez qui, il est vrai, doit composer sans son buteur Samuel Eto'o, blessé. L'Inter, l'an dernier, c'était surtout fort tactiquement et défensivement grâce à la science de José. Mais cette saison, la misère semble s'emparer de San Siro lorsque les "Nerazzurri" évoluent. En panne de jeu, l'Inter se retrouve également en panne de points. Mais peu importe, on préfère bien mieux voir évoluer la Lazio, Naples ou encore Palerme - en plus de la Juve et du Milan AC - que ces vieux briscards qui n'ont plus de jambes et plus de jeu.

Aucun commentaire: