Exclusivité L'après match: Carlos Tevez se livre

DANS LA PEAU DE... Mercredi 28 septembre dernier, Carlos Tevez est mis à pied par son entraîneur, Roberto Mancini, après son refus de rentrer en jeu contre le Bayern Munich en Champion’s League. Deux jours plus tard, Carlos est revenu en compagnie de L'après match sur son éviction injuste de l’équipe des Citizens. 

Carlos finit d’engloutir son premier asados de bœuf, importé spécialement des longues plaines de la Pampa argentine par un Jet affrété, il est 11h. Un footballeur ne se lève jamais avant 10h, bel exploit car il s’est trogné la gueule jusqu’à pas d’heure la veille. Carlos entame une journée spéciale, puisque comme tout autre amateur de football, c’est avec FIFA12 qu’il va désormais s’entraîner à s’égosiller sur ses camarades et se mettre en valeurs :

(Ndlr. : le texte qui suit est traduit de l’Espagnol par notre correspondant Pablo Zabaletta, remplaçant et traducteur pour se faire de l’argent de poche, car Carlos ne parle pas l’anglais et encore moins le français)

« Moi, j’adore le foot, je veux jouer, on me dit non, puis après on me laisse plus jouer pendant deux semaines. Du coup, tu crois que j’ai fait quoi hier ? Je suis passé chez Tesco, acheter FIFA 12, mais bon, c’était un magasin pour acheter de la viande de porc et du whisky, une saloperie british, alors je suis allé chez D&G, car ma femme m’a toujours dit : ‘Tu trouves toujours ce que tu veux là-bas ». Mais alors, rien si ce n’est des sacs et des chaussures qui me coûtent au moins deux heures de salaires. Alors j’ai appelé mon manager Pinhas Zahavi, il s’est chargé de trouver le jeu pour moi. Zahavi c’est quand même le type qui a réussi à refiler Mascherano à Barcelone, donc j’ai bon espoir de retourner une fois en Argentine. Si ce trou du cul m’envoie en Russie, il va m’entendre parler… 

(Ndlr. : Tevez, continue son mode ‘carrière’ débuté la veille avec son équipe de cœur du Boca Junior, qu’il a subtilement replacé dans le championnat anglais en lieu et place de Man City. Il paraitrait qu’il joue en mode ‘Légende’, car son statut de stars lui est directement associé).

J’ai bien sûr demandé à Zahavi s’il avait acheté la bonne version. Tu sais celle où tu peux modifier les équipes comme tu veux. J’ai appelé alors Wayne Bridge, car lui aussi il veut se tirer de City et comme il est dépressif, il s’entraîne plus trop et il a le temps de jouer à FIFA. Je comprends qu’il veuille se tirer car chaque fois qu’on sort et qu’il veut emballer, la fille lui demande le numéro de Joe Hart ou d’Adam Johnson, si ce n’est pas celui de Terry, mais là je comprends pas pourquoi car il joue à Chelsea. J’ai demandé à Wayne comment je pouvais transférer le joueur Tevez du jeu en Argentine. Il a raccroché  encore plus vite qu’il évite de serrer la main de Terry et 3 minutes plus tard, Wayne a débarqué chez moi, oui car on habite tous dans le même quartier, avec 3 packs de 12 Tennents et une bouteille de Jameson. Faut dire que depuis qu’il ne joue plus, il picole pas mal Wayne. Du coup, dans le jeu, il m’a transféré au Boca et s’est aussi rajouté dans l’équipe, car il s’est dit que virtuellement, il aurait moins de chance d’être cocu s’il rencontrait une guapa argentine que s’il se tapait une vieille britannique moutonné de l’Ile de Skye telle Susan Boyd. Alors, on a joué jusqu’à pas d’heure. Wayne, saoul comme un condor des Andes, est rentré dormir à 7h.

(Ndlr. : Tevez commence son premier match de la journée à FIFA12 en Coupe de la Ligue contre Portsmouth, il ne sélectionne plus Wayne Bridge dans l’équipe)

Moi je ne prends pas Wayne, car même sur jeu vidéo, il ne me passe pas le ballon. Vu qu’il est rentré, je l’ai vendu gratuitement à River Plate, ces clowns qui jouent maintenant en deuxième division. Il est quand même réaliste ce jeu… Le seul problème, c’est qu’ils m’ont sous-évalué, alors je me suis mis technique et vitesse à 99. Car moi je sais très bien ce que je vaux, mais Alberto Ancelotti la fiotte, il croit qu’en faisant jouer Dzeko le mendiant avec mon pote Kün Aguero, tu peux marquer des buts. Et mec, c’est le Bayern en face pas Wolverhampton ou Arsenal. Alors je peux te dire que je n’étais pas très content de m’assoir aux côté de Lescott ou De Jong sur le banc. Ça veut dire que l’entraîneur a autant d’estime pour moi que pour le seul joueur qui balance plus de longs ballons en un match que Carragher et celui qui casse plus de malléoles qu’il ne touche de ballons. Heureusement qu’il y avait aussi mon compatriote Pablo Zabaleta, j’ai bien pu me marrer avec la sale gueule qu’il a.

(Ndlr. : Tevez, le joueur FIFA12, ouvre le score pour Boca après avoir été chercher le ballon dans les mains de son propre gardien, dribblé tous les joueurs adverses avant de jongler au point de penalty et inscrire un retourné en pleine lucarne)

Tu vois comment je joue, c’est pareil en vrai, mais on dénigre mon talent. Après, à Munich, le « coach » qui ne me donne plus un brassard que je mérite de droit, m’a dit d’aller m’échauffer. Bah j’avais autant de motive à y aller que de gagner la Coupe du Monde avec Maxi Rodriguez ou que de faire une passe de but. Bref, il a voulu me faire rentrer, j’ai dit oui bien sûr je suis prêt à jouer au but pour éviter d’en prendre troisième, et lui il comprend que je refuse de jouer. C’est un complot, j’ai dit que je voulais jouer mais pas en attaque, c’est tout. Tu as vu la gueule que tirait la tige bosniaque quand il est sorti, et lui, on ne dit rien.

(Ndlr. : le match à FIFA12 s’achève City l’emporte finalement 12-0 contre Portsmouth, avec dodécatuplé de Tevez)

Maintenant, je vais faire comme Wayne Bridge et Andy Carroll. Jusqu’à noël, je vais me bourrer la gueule, me taper deux ou trois rousses et autres étudiantes étrangères pas trop mal, prendre de la coke, prendre un médic qui efface de mes urines que j’ai pris de la coke, le tout en touchant mon salaire moyen de footballeur alors que je suis le meilleur footballeur de la planète et je vais retourner tranquillement voir ma femme et mes enfants aux pays. Et là, enfin, je serai considéré comme celui que je sais que je suis, c’est-à-dire une mélange de Maradonna, Burruchaga, Di Stefano, Batistuta et Messi, avec une gueule, du charisme et de la modestie en plus ».